La ligne Elizabeth, le service le plus fréquenté de Grande-Bretagne, ainsi que des parties centrales et importantes du réseau de métro et de métro aérien, sont tombées en panne cet après-midi (12 mai). Une panne d’électricité majeure a fortement perturbé le réseau ferroviaire londonien lundi après-midi, affectant les services du métro de Londres, de l’Overground et de la ligne Elizabeth. L’incident, attribué à une défaillance de l’infrastructure d’alimentation électrique National Grid, a commencé vers 14:20 BST (British Summer Time, GMT+1 UTC+1) et s’est propagé au système de transport de la capitale, provoquant des retards importants, des suspensions de services et la confusion des navetteurs.
Les perturbations ont commencé peu après 14h20 lorsque des parties du sud-ouest de Londres ont été privées d’électricité, ce qui a entraîné des suspensions de service immédiates et des fermetures temporaires de stations sur l’ensemble du réseau. Des gares telles que Marble Arch, Tottenham Court Road, South Kensington et Covent Garden ont été évacuées ou fermées pour des raisons de sécurité. Les passagers des grandes gares telles que Paddington ont été redirigés vers les bus locaux en raison de l’interruption des services ferroviaires. Bien que le courant électrique ait été rétabli en quelques minutes, des systèmes essentiels tels que la signalisation ferroviaire et la gestion des quais ont dû être réinitialisés manuellement et soumis à des contrôles de sécurité, ce qui a retardé la reprise des services jusqu’à la fin de l’après-midi.
L’incident a suscité la frustration des navetteurs. Un passager de la ligne Elizabeth a tweeté : « Combien de fois vais-je arriver à une station de la ligne Elizabeth pour apprendre que le service a été suspendu dès que j’entre ? » Un autre a déclaré avoir été bloqué dans un train pendant plus d’une heure, inquiet à l’idée de manquer un vol à l’aller. À Paddington, l’entrée de la ligne Bakerloo a été fermée et le personnel de la gare a conseillé aux voyageurs de chercher d’autres itinéraires. « Les lumières se sont éteintes. Cela fait environ une heure et demie. Nous ne pouvons pas dire quand le problème sera résolu », a déclaré un membre du personnel à la presse. La radio locale de Londres a affirmé qu’un incendie s’était déclaré dans une sous-station électrique à Maida Vale, dans le nord-ouest de Londres, mais il n’a pas été confirmé qu’il s’agissait de la cause de la panne.
Le 13 mai 2025, Londres a été frappée par une panne d’électricité d’une ampleur inédite, plongeant la capitale britannique dans le chaos pendant plusieurs heures. Le métro, cœur du transport urbain, a été totalement paralysé, affectant des millions de voyageurs et perturbant l’ensemble de la vie économique et sociale de la ville. Cet incident relance le débat sur la résilience des infrastructures urbaines, la dépendance aux réseaux énergétiques et la capacité des grandes métropoles à faire face aux crises technologiques.
Les faits : une coupure brutale et massive
La panne a débuté à 7h45 du matin, au moment où la ville s’éveillait à l’heure de pointe. Selon les autorités, une défaillance majeure sur le réseau national d’électricité a provoqué la coupure de courant dans plusieurs quartiers stratégiques : City, Westminster, Southwark, Canary Wharf. Le métro londonien, qui transporte chaque jour plus de 5 millions de passagers, a été totalement arrêté sur l’ensemble de ses 11 lignes. Les gares de train, les feux de signalisation et de nombreux commerces ont également été touchés.
Les hôpitaux ont dû basculer en mode urgence, utilisant leurs générateurs de secours pour assurer les soins critiques. Les écoles, les administrations et de nombreuses entreprises ont fermé ou fonctionné au ralenti. Le maire de Londres, Sadiq Khan, a rapidement pris la parole pour appeler au calme et annoncer la mobilisation de tous les services publics.
Un impact économique et social majeur
Les premières estimations font état de pertes économiques considérables : selon la Chambre de commerce de Londres, la panne pourrait coûter plus de 200 millions de livres à l’économie locale, en raison des retards, de la baisse d’activité et des perturbations logistiques. Les entreprises du secteur financier, installées dans la City, ont vu leurs systèmes informatiques ralentir ou s’arrêter, provoquant une suspension temporaire de certaines transactions internationales.
Pour les habitants, la journée a été marquée par l’incertitude et l’anxiété : des milliers de personnes bloquées dans les rames de métro, des files d’attente interminables pour les bus et les taxis, des embouteillages records sur le périphérique londonien. Les réseaux sociaux ont relayé des images de rues plongées dans l’obscurité, de piétons marchant sur les voies ferrées et de centres commerciaux évacués.
Les causes de la panne : vulnérabilité des réseaux urbains
Selon le gestionnaire du réseau électrique britannique (National Grid), la panne serait due à une combinaison de facteurs : une surcharge ponctuelle liée à la reprise économique post-pandémie, des travaux de maintenance sur plusieurs lignes à haute tension et une cyberattaque présumée sur un poste de transformation. L’enquête est en cours, mais les experts pointent la vulnérabilité croissante des grandes villes face à la complexité de leurs infrastructures énergétiques.
La digitalisation des réseaux, l’essor des objets connectés et la dépendance aux systèmes informatiques rendent les métropoles plus efficaces, mais aussi plus fragiles face aux incidents techniques ou aux attaques malveillantes. Londres, qui ambitionne d’être une « smart city », doit désormais repenser sa stratégie de résilience.
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