Image Comics ROBBED of $3 MILLION in Comics by Diamond?!: https://youtu.be/H2PX29-PVsY
Source Bleeding Cool.
Le récap d'Actuabd de janvier à avril 2025 en français
L'article en anglais de Bleeding Cool contient à la fin une récap complète de janvier 2025 à août 2025 (procès annoncé) avec les liens des articles détaillés pour chaque rebondissement.
L'analyse économique du comportement des propriétaires actuels de Diamond par un blogueur qui avait son mémoire dans les années 1990 sur l'industrie de la bande-dessinée américaine au 18 juin 2025.
Sean Kleefeld a écrit:In short, they seem to be doing everything they can to run the business into the ground. I honestly don't know what they might do differently if that was indeed their deliberate intention.
Traduction naturelle : En bref, ils (= Ad Populum semblent faire tout ce qu'ils peuvent pour crasher complètement les affaires (de Diamond, donc la distribution de bd américaine). Je ne vois pas honnêtement ce qu'ils auraient fait de différent s'ils faisaient tout ce a délibérément dans ce but (de détruire absolument).
Précisons que Ad Populum collectionne les "marques" de produit de consommateur, cf. son site officiel qui fleure bon l'intelligence artificielle. Et rien qu'en regardant ces marques, il est facile de constater que les éditeurs de jeux et de bande-dessinées poussés à la faillite grâce à la faillite de Diamond sont clairement les cibles privilégiés de cette compagnie, et les rivaux de la firme associée à Ad Populum, DC Universal Distribution Comics. Or ces deux sociétés ont été choisis par Diamonds à la place de la meilleure offre qui leur était faite par Allianz.
Donc pour récapituler, Diamonds s'est délibérément mis en faillite en enchaînant des décisions qui ne pouvaient que conduire à la banqueroute, puis a refusé la meilleure offre de reprise, et désormais entend refuser de payer les éditeurs non seulement pour leur stock dont ils ont touché jusqu'ici les ventes, mais aussi veulent les priver de leurs stocks, se garantissant la faillite de tous les éditeurs qu'il tenait grâce à son monopole de la distribution.
Et je ne sais même pas encore qui dirige ces entreprises indélicates, dont le comportement est cependant typique des Disney, Blackrock, Vangard, Warner, Ubisoft etc.
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Diamond, le monopole de la distribution de la bande-dessinée américaine déjà tristement fameux pour avoir cessé la distribution lors de la crise (fabriquée) du covid 19, ce qui avait largement détruit les ventes de bandes-dessinées et coulé bon nombre de librairies spécialisées...
... s'est placé sous la protection de la loi américaine sur les faillites en janvier et grâce à cela ne paye pas les bandes dessinées déjà vendues, se mettant dans la poche ces bénéfices (par exemple, le salaire du patron fait partie des dettes à payer en priorité).
Mieux encore, le même patron entend vendre à son seul profit les stocks de bandes-dessinées non encore vendu, en les faisant emporter discrètement par un professionnel du destockage.
Or Diamond n'est pas éditeur, il n'est pas propriétaire des stocks de bande-dessinées qu'il entend vendre ou a déjà vendu de la sorte.
La perte pour les éditeurs américains est ou sera simplement colossales : rien que pour Image cela représenterait 3 millions de dollars de perte, mais pour les éditeurs plus petits, c'est tout simplement la fin, ils ne pourront payer apparemment aucun salalre du, donc banqueroute pour tous et...
Devinez quoi ? Tous les droits sur ces bandes-dessinés vont certainement tomber dans les poches des copains de Diamond, à prix d'amis.
Et n'en déplaise à Chat GPT et autre intelligence artificielle révisionniste de l'Histoire de la Science-fiction, c'est un coup que les distributeurs ont déjà fait encore et encore aux éditeurs, et parmi les plus fameuses victimes, rappelez-vous bien de Hugo Gernsback qui a perdu Amazing Stories le premier magazine (à succès) de Science-fiction comme ça, et surtout de Gary Gygax, l'éditeur et co-auteur de Donjons et Dragons, dont les romans adaptés du jeu se vendaient tellement bien que le syndicat (comprenez le cartel) des éditeurs américains louchait dessus et a fait pression (comme pour Gernsback) sur les libraires pour qu'ils renvoient tous en même temps leurs stocks et exige le remboursement du stock entier, ce qui mécaniquement déclenchait aussitôt la banqueroute et la possibilité de tout faire racheter par les copains à prix de très riches amis.
En France, cela se passe aussi comme ça... en pire.
Quant à Diamond, j'imagine que s'ils se voient refuser de vendre ce qui ne leur appartient pas, leurs entrepôts prendront feu, comme par hasard : cela arrive tout le temps en France, demandez donc aux petits éditeurs indépendants (de Science-fiction).
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