En randonnée dans les Cévennes, Thierry, Didier et Kouroun apprennent d'un jeune cafetier qu'il existe un ravin où des forces inconnues et dangereuses se cachent. Histoire de prouver qu'il n'y a rien de mystérieux là-bas, Thierry propose à ses compagnons d'y camper. Sur place, ils découvrent un cercle incomplet d’agates nébuleuses et un avertissement, à demi effacé, gravé dans la muraille. Le lendemain, ils découvrent que le soleil ne s'est pas levé, et que le fameux ravin s'est refermé sur eux comme un piège.
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Frédéric leva la tête, jeta un coup d'oeil au-dehors, et vit trois garçons qui s'approchaient.
"Ils vont venir ici ", pensa-t-il.
Depuis qu'il remplaçait son père au bar, Frédéric observait la route avec beaucoup d'intérêt - et il préférait toujours voir entrer des clients de son âge. Et ces trois-là, justement... Des garçons de quinze ou seize ans, le sac au dos, qui semblaient de vrais sportifs et non des auto-stoppeurs. Comme l'après-midi touchait à sa fin, ils devaient avoir soif, et c'était le seul café de Saint André-de Valborgne, sur la longue route sinueuse qui traverse les Cévennes d'ouets en est, en suivant les vallées, de Florac à Anduze...
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Edition Degliame (texte remanié)
Frédéric leva la tête, jeta un coup d'oeil au-dehors, et vit trois garçons qui s'approchaient.
"Ils vont venir ici ", pensa-t-il.
Depuis qu'il remplaçait son père au bar, Frédéric observait la route avec beaucoup d'intérêt - et il préférait toujours voir entrer des clients de son âge. Et ces trois-là... Des garçons de quinze ou seize ans, le sac au dos, qui semblaient de vrais sportifs. Comme l'après-midi touchait à sa fin, ils devaient avoir soif, et c'était le seul café de Saint André-de Valborgne, sur la longue route sinueuse qui traverse les Cévennes d'ouets en est, en suivant les vallées, de Florac à Anduze......