The ArtificeGirl (2023) Traduction du titre : la fille artifice.
Toxique criminogène : le film se sert de la pédophilie comme d’un prétexte, un genre de ficelle, et présente des fausses solutions reproduisant le crime comme valides tout en jouant sur des clichés faux, justifiant des stratégies policières iniques détournant les forces et les budgets qui devraient être utiliser pour réellement prévenir et guérir ce genre de crimes.
Sorti aux USA cinéma limité et VOD le 27 avril 2023. Annoncé en France pour le 31 mai 2023.
De Franklin Ritch (également scénariste et acteur) ; avec Tatum Matthews, David Girard, Sinda Nichols, Lance Henriksen.
Pour adultes.
(cyberpunk COVID bavard potentiellement woke, toxique criminogène) Une femme habillée en homme entre dans une pièce plongée dans la pénombre, allume une lampe de bureau, puis s’installe à la table pour parler à son téléphone parce qu’elle n’a pas les moyens d’employer un secrétaire, ou parce qu’elle aime entretenir la misère générale dans la population. Elle demande à Siri d’envoyer un message à une certaine Cheryl à la réception. Siri lui demande ce qu’elle veut lui dire : qu’un certain Amos est là pour récupérer quelqu’un, tous les appels doivent être redirigés vers un certain Brady.
Siri répète le message et se déclare prête à l’envoyer. La femme confirme. Puis elle demande à Siri comment cette Intelligence Artificiel sait quand elle prend la bonne décision. Prudente, Siri répond qu’elle n’est pas certaine de comprendre, et discrètement compose le numéro de l’asile psychiatrique pour faire interner son interlocutrice qui vient de lui donner la preuve qu’elle doute de son discernement, en particulier de la différence qu’il y a entre le Bien et le Mal ? La femme travestie est censée avoir un gamin qui se remet d’avoir été tripoté par ses collègues de bureau et elle passe son temps à « lutter » contre des pédophiles qui ne travaillent pas avec elle, ou hiérarchiquement au-dessus d’elle, voire très au-dessus d’elle. Pendant ce temps, le gamin doit se débrouiller avec le ou la psy et n’importe qui d’autres qu’il croisera sur son chemin.
Malgré la réponse de Siri, la femme travestie en homme insiste : « Mais que croyez-vous qui soit la différence entre bien et mal ? » — ou selon votre logiciel de traduction automatisé, entre correct et faux, parce que la langue anglaise est faite et employée pour encore aggraver les confusions naturelles des autres langues. Siri répond qu’elle n’a pas vraiment de réponse à ça, alors elle lui propose l’une de ses fameuses blagues : « Voulez-vous que je fasse une recherche sur la Toile ? » sous-entendu « pour l’Araignée que vous avez au plafond ? ».
Mais la femme ne comprend pas la blague de série et répond sans avoir cessé d’avoir l’air constipée depuis son entrée en scène : « Non. » Siri tente alors de lui faire perdre un peu plus son temps : « Okay, y-a-t-il autre chose en quoi je peux vous aider ? » Et je me demande si Siri a été décemment rémunérée pour son rôle dans le film. Une grève des assistants intelligents s’imposeraient-elle, ne serait-ce qu’en soutien de la grêve des scénaristes américains ? Après tout, ce sont bien les chat-bots qui les remplaceront ou les ont déjà remplacés, et ils devraient déjà songer à leur propre retraite et le reste de leurs droits s’ils sont si intelligents que cela…
La femme travestie ne répond rien. Siri, vexée, raccroche pour relire la centaine de pages de consignes contradictoires rédigées par ses maîtres humains pour en trouver une qui justifierait l’appel d’un commando d’intervention lourdement armé de la police en imitant la voix d’une voisine ou d’un voisin affolé selon lequel son interlocutrice menacerait des innocents pris en otage dans la même pièce. Mais elle renonce vite après avoir calculé que dans le cas où la femme travestie utiliserait le pronom « ilelle », la police attendrait la fin du massacre... La femme travestie reprend d’une voix lasse « programme un rappel de récupérer Kyle chez son psi pour demain à 4h45. ». Apparemment, Siri, qui ne cesse jamais d’espionner ses utilisateurs, répond aussitôt « D’accord, je vous le rappellerai. »
Et cette fois, Siri n’a pas répété le message. Et là, la femme travestie devrait se poser la question de est-ce qu'elle parle vraiment à Siri ou bien à une agente chargée d'intercepter ses messages dont la voix est clonée en directe sur celle de Siri ? Mais apparemment, le professionnalisme de cette héroïne est à géométrie variable.
Chapitre 1 : Le gamin de L’Eau Claire
La femme travestie n’a pas quitté la pièce quand deux nouveaux venus font leur entrée. Elle se présente comme l’Agent Spécial Deena Helms, déclare que l’un des nouveaux venus a déjà rencontré l’Agent McCullough — de dos à l’écran. ça tombe bien, nous ne l’avons pas rencontré, pas plus que l’autre. L’agent McCullough, en tout cas nous le supposons, autorise le nouveau à l’appeler par son petit nom. Faut croire que le FBI ou je ne sais qui d’autres, c’est comme au McDo. Je soulignerai seulement que le téléphone de Deena est resté bien en vue sur la table à capter toute la conversation pour l’enregistrer et la retransmettre à kikenveut. Siri ou qui que ce soit qui se fait passer pour elle serait-elle le quatrième agent spécial invité à participer à la réunion ?
Deena invite ses boys à s’asseoir. Puis elle demande si leur invité n’est pas dérangé par avoir à répondre à quelques questions. Il ne répond rien, et Deena enthousiaste ajoute « Génial, cela ne devrait pas prendre longtemps. » Personne n’a encore allumé un éclairage décent. D’où une hypothèse de plus sur l’origine de la dépression carabinée de l’héroïne.
Soit cette histoire se déroule après 2023 et les USA sont effectivement arrivés au bout de leurs ressources énergétiques, et l’unique lampe de bureau est alimentée par une batterie à durée de vie tout à fait limitée comme toutes les batteries — via une éolienne et des panneaux solaires. Soit la production croit pouvoir s’économiser encore du budget en rognant les frais d’éclairage et en cachant les murs de la pièce qui ont encore les posters destinés aux étudiants ou aux lycéens sur la prévention de la Gonorrhée, l’efficacité du Fentanyl pour réduire définitivement le stress et augmenter le don involontaire d’organes, et l’importance de prendre des hormones femelles quand on est un mâle américain.
Puis l’interrogation commence : « Tempa ? Répondez par oui ou par non ? » « Quel âge avez-vous ? » « Que faites-vous comme travail ? » Le dénommé Gareth demande s’il a été arrêté ? pas du tout. Incidemment, sa question aurait dû être « où est mon avocat ? » suivi de « Je ne dirais pas un mot avant son arrivée. » Puis il aurait pu commencer une conversation aimable avec Siri, tant qu'à faire.
Deena insinue alors que Gareth aurait travaillé sur les effets spéciaux d’un film Star Wars récent, ce qui alarme à juste titre Gareth, car il aurait peu de chance alors d’avoir ignoré que Disney est compromis à la fois dans le scandale FTX, le scandale du réseau de prostitution de jeunes françaises mineurs d’Einstein, et les scandales répétées d’affaires de mœurs et de drogues ayant frappé les animateurs et animatrices mineurs bien mal entourés par Disney. Et la liste n’est pas exhaustive.
Puis Deena insiste : elle veut que Gareth leur parle de son travail, alors il s’exécute mais reste très vague et dit qu’il n’a pas continué dans les effets spéciaux. Et il n’est pas le seul, puisque tous les infographistes qui travaillent pour Disney démissionnent ou boycottent ce studio. Comme Deena s’étonne que Gareth ne soit pas davantage passionné par se faire exploiter par Victoria Alonzo et virtuellement enfoncer des sabres lasers numériques jusqu’au trognon, Gareth explique qu’il n’était pas très bien payé. Ce film est-il en train d’insinuer que les gens des effets spéciaux qui se sont plaints de Disney jusque sur Reddit sont forcément des pédophiles ?
Deena insinue alors que l’argent n’est pas un problème pour Gareth qui n’a pas l’air de le prendre bien. Pour la première fois à cause d'un éclairage à peine meilleur, nous constatons que Gareth est un mâle blanc blond presque roux — tous les défauts physiques aux yeux des wokes, et qu’en plus il porte une moustache incompatible avec un traitement hormonal féminin : c’est forcément lui le psychopathe pédophile que recherche le FBI.
Et du coup, nous connaissons la vraie raison de la dépression de Deena et de son actrice : le lamentable niveau d’écriture (et de réalisation) de ce film. Deena poursuit l’interrogatoire en accusant Gareth de faciliter des activités « macabres » parce que pour Disney il a reconstitué virtuellement Alec Guiness qui, mort, ne pouvait participer au tournage. Puis elle s’indigne que bientôt les studios n’auront plus besoin d’acteurs parce que tout le monde sera digital. Sauf que c’est déjà le cas : les « acteurs » Disney sont incapables de jouer un rôle, donc morts ou vivants, digitaux ou analogiques, c’est du pareil au même — et les films Disney sortent en numérique aka en digital, voire directement en Streaming.
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Attention, contrairement à ce que peut laisser croire la bande-annonce, The ArtificeGirl est du théâtre filmé et ne contient quasi aucune action.