The Blob, le film de 1988

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The Blob, le film de 1988

Messagepar Greenheart » Jeu 18 Avr 2024 16:01

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The Blob (1988)

Remake du film The Blob 1958.

Sorti aux USA et au Canada le 5 août 1988.
Sorti en France le 1er février 1989.
Sorti en coffret br allemand METEOR DE le 24 juin 2016.
Sorti en blu-ray américain SHOUT FACTORY US le 29 octobre 2019.
Sorti en blu-ray français ESC FR le 21 avril 2021 (interdit moins de 12 ans).
Sorti en coffret américain br+4K SHOUT FACTORY US, le 17 octobre 2023.

De Chuck Russell (également scénariste), sur un scénario de Frank Darabont et Irving H. Millgate, d'après le film de 1958 de Theodore Simonson et Kay Linaker, avec Kevin Dillon, Shawnee Smith, Donovan Leitch, Jeffrey DeMunn, Paul McCrane, Art LaFleur, Robert Axelrod, Joe Seneca, Del Close, Candy Clark.

Pour adultes et adolescents.

Une planète bleue. Ses nuages, sa petite ville typiquement américaine au bas des montagnes avec ses rues tracées à angles droits, au bord d’une rivière. La rue principale menant à l’église blanche, à moins que cela ne soit l’hôtel de ville, rue bordée de bâtiments de pierres et de briques ; son cinéma, le Victor, proposant des séances en après-midi les samedi et dimanche.

Les rues sont désertes, le vent fait voler papiers jetés et feuilles mortes. Peint sur une vitrine, une annonce pour des soldes avant la saison du ski, moins 40%, moins 50%, sous une affichette qui rappelle que « nous voulons que vous skiez » tandis qu’un autre panneaau affiche « Pensez ‘neige’ » et dessous « déclencheurs d’avalanche ».

Le drugstor (superette) Godard dont le néon fait la promotion des médicaments Rexall. La fontaine sur la place devant l’entrée de la clinique, sur le côté d’une autre église, en brique rouge cette fois. La vierge Marie priant et un ange prosterné devant le porche. Le cimetière.

Mais où peutdonc être toute la population ? Au match de football américain bien entendu, foule en délire, accortes pom-pom girls court secouant leurs petites jupes. Paul Taylor vient de marquer un essai et s’attire au passage un sourire ultra-brite d’une certaine Pam, blonde, qui selon le camarade de Paul, veut son corps. Les deux joueurs se sont assis sur le banc de touche.

Taylor s’étonne : est-ce que Pam ne sortait pas avec un certain Pulver. Le camarade confirme, mais assure que ça ne la mène nulle part. Et d’insister pour savoir quand Taylor se décidera à inviter Pam à sortir avec lui. Taylor répond : quand le moment sera bon. Et d’ajouter en regardant à nouveau Pam, le timing, c’est tout ce qui compte. Et déjà ils repartent sur le terrain.

Taylor receptionne la balle, mais marqué, celui-ci est plaqué par trois adversaires et renversé à travers la table des rafraîchissement. Comme le public s’est levé et Pam avec les autres pom-pom girls s’approchent, le garçon bredouille, le ballon ovale encore sous le bras : « Pam, est-ce que tu as des plans pour ce soir ? »

Celle-ci soupire de soulagement, et Taylor s’évanouit.

Ailleurs, à l’entrée d’un pont de bois effondré au-dessus d’un petit ravin, un jeune blouson noir fait vrombir le moteur de sa moto, s’éloigne à vive allure pour repartir en direction du précipice. Mais son moteur a des ratés et au dernier moment il couche sa moto : celle-ci s’écrase en bas tandis qu’il glisse du pont brisé pour atterrir juste à côté, sous les applaudissements ironiques d’un clochard qui aura tout vu.

Au diner local, Herb le shériff invite la patronne à une soirée country mais la conversation est interrompue par des klaxons : c’est le public du match et l’équipe qui rentrent du stade pour se rassasier. Egalement de retour, le jeune blouson noir, jean déchiré aux genoux, immédiatement repéré par le sheriff. Celui-ci suit le jeune homme (Flagg) occupé à griller une nouvelle cigarette dans son coin pour le féliciter : le garçon a fêté son anniversaire, il n’ira plus en maison de redressement la prochaine fois. Qu’il fasse encore l’idiot maintenant et il sera bon pour la vraie prison. Et de lui dire à bientôt.

Flagg ne semble pas troublé pour autant, et écrasant sa cigarette il entre dans le garage Moss dont il interpelle le patron. Celui-ci lui fait remarqué qu’il a l’air amoché, et Flagg lui repond que c’est sa mode à lui. Puis Flagg prétend que sa moto est tombée en panne du côté du bois de Elkin, alors il pensait, peut-être qu’il pourrait emprunter à Moss sa clé à cliquet.

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La bande-annonce officielle HD SCREAM FACTORY : https://youtu.be/vq0our4mceQ

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Re: The Blob, le film de 1988

Messagepar Greenheart » Jeu 18 Avr 2024 16:21

Chuck Russell, Frank Darabont et Irving H. Millgate suivent de très près la trame du film original de 1958 en augmentant de quelques scènes et en poussant le spectaculaire (et le sadisme) des morts. Les effets spéciaux sont impressionnants, mais curieusement l'expérience est moins réaliste et angoissante que dans l'original où l'on avait l'impression d'y être à cause du temps réel, de la mise en scène et du côté étrangement naturel, quand bien même il s'agissait d'une production amateur, et que les acteurs principaux étaient effectivement trop âgés pour leur rôle.

Par exemple les scènes du clochard et chez le docteur sont à mon sens beaucoup plus détaillées et éprouvantes dans l'original de 1958.

Egalement perdu dans le remake et c'est dommage, le parti pris de la production original de mettre l'accent sur le fait que quand bien même la jeunesse restait plus ou moins rebelle ou suspecte de mauvaise plaisanterie, les jeunes pouvaient trouver des adultes responsables et se montrer responsables face à un problème, et l'attitude du héros joué par Steve McQueen ou de ses alliés m'avait paru plus fidèle à la réalité : des êtres humains, qui sorti des rôles que leur collent entourage et média (Hollywood, JT et Europe inclus) peuvent se dévouer à sauver des vies et épauler les autorités à bon escient.

En conclusion, un bon film d'épouvante type Pop Corn, excessif mais pas violent et gore que d'autres films d'horreurs précédents ou suivants.

Voyez impérativement l'original de 1958 avant de voir le remake de 1988 sinon vous y perdrez, comme à chaque remake mais un peu plus qu'habituellement, il me semble.

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