Je me suis forcé à ne pas arrêter la projection immédiatement, puis à plusieurs reprises : tant que je n’avais pas vu le film entier, il y avait toujours un espoir que le scénariste et le réalisateur savaient ce qu’ils faisaient, mais à l’évidence, soit ils ne le savent pas, soit ils prennent les spectateurs pour des c.ns : par exemple, le héros est censé être un vétéran et il ne désarme jamais les types armés qu'il met au tapis et il laisse son téléphone à ses gamins pour qu'ils décrochent et appellent qui ils veulent alors qu’il est censé être parano.
Certes, il est de fait schizo, mais là encore, je me suis déjà retrouvé dans un bus avec un authentique schizophrène et on m’a décrit plusieurs cas d’étudiants étrangers qui lors de leur séjour en France avaient décompensé leur maladie, et cela ne ressemblait pas à l’histoire que Encounter prétend raconter et ce que l’acteur joue à l’écran.
Dans la scène finale, les militaires chargés de l'intercepter se laissent mettre en joue par un gamin : personne ne se laisserait abattre par un gamin parce que c'est un gamin. Incidemment c'est la raison fondamentale pour laquelle les armes jouets ne devraient jamais être autorisées à la vente. Et une fois de plus, le héros laisse traîner son flingue chargé jusqu'à ce qu'un gamin s'en empare... Et le film ne montre pas ce qui arrive au héros après tout ce qu'il a fait. Donc le problème ne vient pas seulement de comment la production a choisi de présenter le road-movie d’un schizo.
Mais beaucoup de détails qui s’accumulent à l’écran au fur et à mesure du film donnent une piste sérieuse sur les intentions réelles de la production d’Encounter.
D’abord, Encounter n'est pas un film de Science-fiction : tout est mensonger dans la présentation du film, que ce soit le dossier de presse ou sa classification à l’écran du streamer Prime. Toutes les scènes à trucages n’existent que pour faire croire que les parasites existent. Les photos au microscope électronique d’acariens dans le dossier du héros sur l’invasion extraterrestre n’étaient pas du genre très fin, mais compte tenu qu’à aucun moment le héros affirmait quoi que ce soit à leur sujet, le verdict restait en suspens.
Maintenant, la démarche de la production et du streamer vendant comme de la Science-fiction un film qui n’en est pas relève de l’escroquerie : le héros est bien schizophrène et hallucine. Mais le comportement de ses victimes n’est pas plus raisonnable, et toutes ont la peau blanche et sont des hommes armées.
Certes le héros aurait très certainement paru moins sympathique s’ils n’avaient fait que rouler en camion sur des petites filles, ou décapiter des vieilles dames alors qu’elles prient dans une cathédrale à Nice, mais ce sont des choses qui arrivent dans la réalité, contrairement à ce que raconte Encounter dont les auteurs reprennent à leur compte le « et en même temps » macronien (la manipulation nommée
Double-Contrainte qui consiste à soutenir à la fois deux choses incohérentes pour faire lutter les deux hémisphères du cerveau et priver de son jugement et de sa santé mentale le public cible de la manipulation) : les hommes blancs sont possédés par des extraterrestres et le héros n’a pas d’autres choix que de les massacrer s’il veut sauver ses enfants, et en même temps, il est « seulement » malade donc vous n’allez pas lui reprocher d’être un gros raciste prend son pied à tuer du flic et du fermier ou du petit entrepreneur blanc, un peu comme en Afrique du Sud en ce moment sans que personne en Europe ou aux USA ne semblent s’en émouvoir. Tandis que les mêmes poussent des cri d’orfraie et exige que l’on s’agenouille pour l’honneur d’un homme drogué au crack qui tabasse les femmes enceintes et qui quand la police arrive, tente de s’emparer d’une arme et meurt de n’avoir pas obtempéré et après avoir bousillé sa santé avec des drogues dures.
En effet, le spectateur qui lui n’hallucine pas constatera que dans le film, que le héros est systématiquement attaqué par des blancs (aux cheveux blonds, blancs ou roux) présentés comme racistes, joli prétexte pour massacrer des gens en fonction de leur couleur de peau. La manipulation est d’autant plus facile à détecter ce n'est pas la première fois que les streamers nous servent du racisme anti-blanc avec exactement la même ficelle plus ou moins joliment emballé : Sweet Tooth, Cowboy Bebop, Awake, Lovecraft Country, sont toutes des nouveautés où seuls les hommes blancs ou apparemment blancs sont massacrés tandis que s’il advient qu’un homme à la peau plus sombre puisse être « méchant » ou encore le seul homme à la peau sombre à sortir d’une prison dans tout l’univers du film, il sauve forcément l’héroïne et son gamin…
Ce qui me donne l’idée pour un prochain dossier de procéder à un inventaire en règle intitulé
Pourquoi il faut résilier ses abonnements à des streamings et autres chaînes qui veulent vous faire lyncher à cause de la couleur de votre peau.
Et il n’y a pas besoin de beaucoup d’imagination pour inverser les couleurs de peau dans les scènes qui se déroulent à l’écran : si vous obtenez une horreur du genre un héros blanc qui ne cesse de massacrer des gens à la peau sombre, parce que, vous comprenez, il est schizo et qu’il ne songe en fait qu’à protéger ses enfants blonds de chez blond, vous serez forcé d’admettre que ce que vous regardez n’est rien d’autre qu’une incitation à la haine raciale et au génocide qui tente de cacher son jeu. Ceux qui prétendent croire que le racisme ne fonctionne qu’avec des victimes de peau sombre sont des menteurs ou des vendus ou des naïfs coupables de haine au même titre que des lyncheurs du KKK, et peu importe que ce soit aussi envers eux-mêmes. Un antidote au lavage de cerveau étant le documentaire Les yeux bleux 1996 de Jane Eliott. Notez que la Wikipédia donne un lien faux pour son second film de 1973 et prétend sa méthode ne fonctionne pas.
https://www.imdb.com/title/tt0115716/Il serait également intéressant d’enquêter sur qui paye pour que des films comme
Awake et
Encounter soient produits et diffusés avec une présentation trompeuse, en pariant sur le fait que le spectateur ne remarquera pas qu’il est soit désigné comme une cible de crimes de haine ou de génocide, soit comme une recrue pour ce genre de crimes, incidemment contre l’humanité toute entière : car ce qui ne changera jamais dans le racisme (techniquement parlant, la manipulation
Dépréciation qui consiste à rabaisser publiquement quelqu’un pour que sentir au-dessus de lui et qui sert à préparer des agressions plus graves), c’est qu’il sert seulement à faciliter les crimes – les guerres, les pillages, les violences sexuels et l’esclavage plus ou moins déguisé.
Et n’oubliez jamais que la totalité des couleurs de peau sur la planète ont été victimes d’esclavage et génocides pour le plus grand profit d’un nombre très limité de familles à travers l’histoire : l’Europe a dû subir le système de servage féodal, le mot "esclave" vient bien du nom des peuples Slaves systématiquement vendus comme esclaves, tandis que les pirates d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient raflaient les côtés européennes pour les revendre sur les marchés d'Afrique du Nord, et les irlandais étaient revendus par les anglais pour être exploités dans les Amériques, tandis que les orphelins de Londres était systématiquement raflés et exploités et systématiquement pendus s'ils volaient une bouchée de pain, parce la faculté de médecine avait grand besoin de cadavres gratuits à disséquer.
Tout l’Empire romain était fondé économiquement sur l’esclavage (des blancs comme des noirs comme de toutes les autres couleurs de peaux). Aucune famille « blanche » n’a été épargnée et l’esclavage a toujours été dénoncé par des auteurs talentueux y compris dès l’Antiquité tandis que les élites de tous les pays du monde n’ont jamais cessé de le pratiquer, certains pays comme l’Inde l’ont institué via le système des castes, et le pays actuellement à la tête de l’ONU pour défendre les Droits de l’Homme est celui qui le pratique toujours et qui de temps en temps part de ses palaces en laissant au bon soin du petit personnel le cadavre d’un esclave battu à mort.
