J'avais déjà deviné l'intrigue principale à la seule lecture du bref synopsis lorsque le film a été annoncé à sortir en salle.
Cinq minutes de projection, j'avais deviné les détails.
Quinze minutes et il était évident que le film était une wokerie, avec pour deux wokettes l'héroïne brunette et la ballerine omnipotente.
Pas la piratesse informatique blondasse bien sûr, parce qu'elle était clairement blanche et supposée riche.
J'ai zappé sans rien perdre de l'intrigue jusqu'à la première scène de mise à mort du vampire woke, qui bien sûr va revenir parce que les héros ignoraient qu'il fallait saigner complètement un vampire pour le tuer (tiens donc). Manque de chance, c'est précisément ce que les héros avaient fait.
Mais, oups, deux prétendus scénaristes, deux prétendus réalisateurs et la totalité de la production a oublié de relire le rata pondu par chat GPT pour faire semblant de raconter une histoire de vampire et tromper les attentes des spectateurs tout en se faisant payer pour des droits d'auteurs indus et en les forçant à se taper de la p.rnographie déguisée par Intelligence Artificielle : de simples structures empilés remplis de baratin plagiés de partout sans autorisation, supposées tromper le spectateur et faciliter la fraude...
Et comme le scénario de toute manière est trop mince, voilà-t-y pas qu'ils rallongent comme ils peuvent en faisant complètement mentir ce qu'ils ont exposé : depuis quand des héros supposés traumatisés par le vampire qu'ils tiennent, parce que ces derniers ont massacrés tous leurs alliés, accepteraient de devenir des vampires à leur tour pour massacrer des gens comme eux et prendre la tête d'un empire à vocation de massacrer les gens comme eux ?
Et même un pauvre woket présenté comme du muscle donc forcément débile irait écouter un monstre en cage qui a déjà décapité son semblable et joué sadiquement avec lui, et que les mythes présentent d'abord comme des prédateurs psychopathes antropophages alors qu'il était présenté comme se faisant quasiment pipi dessus quelques scènes plus tôt.
Par ailleurs si ces héros s'arment de pieux, comment peuvent-ils ignorer le feu qui flambe joyeusement dans une des pièces de la maison ? (qui aurait pu accidentellement partir en flammes depuis bien longtemps). Comment après la découverte de la piscine peuvent-ils imaginer une autre issue que tout torcher ?
Surtout que la moindre fenêtre se défonce avec une facilité incroyable, mais juste pour arranger les scénaristes à cette scène-là, parce qu'ils s'étaient eux-mêmes piégés en manquant de tuer le woket blanc blond qu'ils voulaient faire passer pour le grand méchant à la fin. Lequel était censé être un gentil dont le petit coeur avait beaucoup souffert quand le méchant vampire avait tué ses agents.
En conclusion un faux film de vampire qui ose citer des vrais séries ou films ou romans de vampires même pas forcément bien écrit, alors qu'il ne tient compte de clichés que lorsque ça l'arrange pour enchaîner une ineptie à une ineptie. La wokerie est tellement grasse et grotesque que le film ne semble avoir été produit que pour toucher les pots de vins chinois et Black Rock pour la prétendu Diversité Equité Inclusion : le scénario, les dialogues, les personnages, l'univers, le genre horrifique vampirique -- toute la production s'en fiche et c'est d'ailleurs un début de preuve supplémentaire que ces escrocs ont utilisé chat GPT ou son équivalent pour cracher du script fumeux à la demande.
Tous les autres aspects du film (cadrage, direction artistique, jeu d'acteur, gore etc.) sont génériques et médiocre. Quelqu'un qui aime vraiment les récits de vampire ou le film d'horreur n'aurait jamais livré une bouse pareille.
Comparez avec la récente série de comédie vampirique Comte Abdulla 2023 pour mesurer à quel point un créateur qui aime vraiment raconter des histoires de vampire et intègre à de vrais intrigues des personnages de cultures différentes crédibles, et surtout qui sait écrire des dialogues parfaitement référencés et des rebondissements.
Sinon revoyez les films et séries de vampires antérieurs à 2016, en particulier True Blood la première saison qui est citée ou les premières saisons de Buffy dont les scénaristes ont fait leur devoir, avaient quelque chose à raconter et savaient le raconter tout en faisant aussi bien rire que choquer ou angoisser. Côté films, il y a aussi de quoi faire, même en se limitant aux films "sérieux" et relativement traditionnels : Underworld, une nuit en Enfer, Entretien avec un vampire, Morse (Let the right one in 2008), Vamp etc.
***
***