Megalopolis (2024) Traduction du titre : Mégalopole.
Noter que le titre et les photos de tournage sont des références au film Metropolis 1927 de Fritz Lang.
Annoncé aux USA pour mi-2024.
De Francis Ford Coppola (également scénariste et producteur) ; avec Adam Driver, Nathalie Emmanuel, Giancarlo Esposito, Jon Voight, Laurence Fishburne, Aubrey Plaza, Shia LaBeouf, Jason Schwartzman, Grace VanderWaal, Kathryn Hunter, Talia Shire, Dustin Hoffman, D. B. Sweeney.
Pour adultes et adolescents ?
(presse, fable prospective) Une métropole ressemblant à New-York est détruite par un désastre et il s'agit désormais de la reconstruire. Or, deux visions du futur de l'Humanité s'opposent : celle d'un architecte ambition idéaliste nommé Caesar, et celle de son ennemi juré, le maire de la ville Frank Cicero. S'agit-il d'édifier une utopie à base de matériaux renouvelable ou de poursuivre la course au profit basée sur la corruption et les groupes de pression au service des multinationales ? Prise entre les deux feux, Julia Cicéro, la fille frivole du maire cherche à donner un sens à sa vie passée à profiter des largesse et égards dus à sa puissante famille.
Potentiellement le film phare de 2024, et très possiblement le dernier de l'histoire du cinéma (humain).
C'est aussi un projet de quinze ans d'âge d'un réalisateur historique d'Hollywood et un très rare gros budget d'un studio indépendant, qui a fait l'objet d'une campagne de calomnies prétendant que le tournage chaotique risquait de ne jamais être achevé orchestrées par Black Rock via les médias propriétés de ses sociétés affiliées, campagne du même bois que le flot habituel dénigrant ou appelant à boycotter les films indépendants ou réalisateurs indépendants renommés concurrents directs des studios dont Black Rock et Vangard sont les actionnaires principaux, tels Disney.
Le film vient d'être projeté devant des investisseurs, distributeurs et divers stars du cinéma du monde d'Avant à Los Angeles, à Universal CityWalk IMAX Theater.
Vendredi 26 juillet 2024, Variety a mis en ligne une vidéo tournée sur le plateau de Mégalopolis censé prouver que Coppola tripotait ses figurantes. L'article de Variety visait à consolider les calomnies du même bois déjà propagé par un tabloïd anglais (The Guardian) au moment de la présentation du film à Cannes, et avant cela, des rumeurs avaient été propagée prétendant un tournage chaotique du film qui risquait de ne jamais être achevé.
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Après enquête de Deadline, il s'est avéré que quelqu'un était posté pour filmer la figurante Rayna Menz qui avait invité le vieux réalisateur à valser avec elle alors que le plateau était interdit aux journalistes et intrus ...et aux téléphones portables et à toutes leurs caméras.
Rayna Menz a écrit:He did nothing to make me or for that matter anyone on set feel uncomfortable. I felt disgusted, I was blindsided by it because it was a closed set. That someone had video of that is just ridiculous and super unprofessional. It’s gross because he only ever spoke about how wonderful his wife is. His wife was on set with us, most days. It feels gross, seeing that video and they way they were trying to convey a message. Just gross.
Traduction naturelle : IL n'a rien fait pour me rendre mal à l'aise, ou rendre mal à l'aise quiconque sur le plateau. J'ai été dégouté (par cet article de Variety), j'ai été imprudente parce que c'était un plateau interdit aux visites. Que quelqu'un puisse avoir une vidéo de cela est simplement scandaleux, et absolument pas professionnel. C'est dégoûtant parce que (Coppola) n'a jamais eu que des compliments pour son épouse. Son épouse était avec nous sur le plateau, la plupart des jours. C'est dégoûtant de voir cette vidéo et la façon dont ils essayaient de faire passer un message. C'est tout simplement dégoûtant.
Précisons à quel point Variety, un site spécialisé dans le cinéma fondé en 1905 et depuis propriété de la Penske Media Corporation, est dégoûtant dans son affaire : l'article utilisant la vidéo en question est paru à l'occasion du service funéraire de l'épouse de Coppola.
Mike Fleming, l'auteur de l'article de Deadline du 30 juillet 2024 précise :
This was just the latest in a trail of surprisingly aggressive reports, including one by our other sister trade, THR, which used Coppola letting go some below-the-liners to fuel a report that his production was out of control. Coppola said his film came in on time and on budget.
One wonders why journos are working so hard trying to tarnish one of the greatest living filmmakers America has produced, at a time when he is grieving the loss of his wife.
Some would think it a good time to celebrate Coppola for his bold gamble to put $120 million of his own money into Megalopolis. Love or hate the film, but in this moment of corporate cowardice, Coppola should get some credit for seeing through a movie he spent decades thinking about and whose message he hopes will be appreciated long after he passes away. When he does pass, all these naysaying trades will provide reverential coverage. Why wait to treat him with some dignity and respect?
Traduction naturelle : (cet article calomnieux) n'est que le plus récent d'une série de reportages d'une agressivité surprenante, en incluant l'un de nos confrères THR (NDT The Hollywood Reporter) qui utilisa des remarques de Coppola pour construire un reportage selon lequel sa production (NDT de Mégalopolis) était hors contrôle. Coppola a dit que son film est sorti dans les temps et en respectant son budget.
On peut s'étonner que les journaleux travaillent si dur à essayer de ternir la réputation d'un plus grands réalisateur que l'Amérique ait jamais produit, au moment où il pleure la perte de son épouse.
Certains pourraient penser que ce serait le bon moment d'acclamer Coppola pour le risque courageux d'investir 120 millions de dollars de son argent à lui dans Mégalopolis. Vous pouvez aimer ou détester ce film, mais à notre époque de couardise corporatiste, Coppola aurait pu se voir créditer du mérite d'avoir achevé un film qu'il avait mis des dizaines d'années à concevoir, et dont il souhaite voir les messages être appréciés et lui survivre. Et quand il mourra, tout ces Tartuffes professionnels se fendront d'une éloge révérencieuse. Mais pourquoi attendre (la mort de Coppola) pour le traiter avec un minimum de dignité et de respect ?
Back in May, I had written about a chat that I had with a producer friend who claimed that there was definitely a “conspiracy” out there to destroy Coppola. The steady stream of hit pieces against Coppola surely hinted at something insidious. Maybe, the powers that be are angry that he’s gone out of his way to break the “algorithm” in Hollywood.
This is nothing more of a smear campaign from frightened studios who don't appreciate his threat to their business models. It’s a conspiracy to destroy him.
It’s no big secret that Coppola bypassed the Hollywood studio system and entirely self-financed “Megalopolis” out of his own pocket. Sure, the film might not be an Oscar player, by any stretch of the imagination, but maybe the Hollywood system feels threatened by the optics around his $120M gamble.
Whether it’s a conspiracy, or just another example of modern-day journalism, the constant attacks against Coppola must surely be taking a toll on the filmmaker. Fleming writes that the filmmaker found out about the Variety story as he was on his way to join his children and relatives as they were gathering for a family memorial for his late wife Eleanor Coppola.
Traduction naturelle : En mai, j'avais déjà écrit à propos d'une conversation que j'avais eu avec un ami producteur qui affirmait qu'il y avait définitivement une "conspiration" (de la part de ces media) pour détruire Coppola. Le flot constant d'articles ciblant Coppola pour le détruire était certainement des indices de quelque chose d'insidieux. Peut-être que les puissants sont en colère de le voir se surpasser pour casser la formule d'Hollywood.
Ce n'est rien de plus qu'une campagne de calomnie de la part de studios apeurés qui n'apprécient pas de le (Coppola) voir menacer leur modèle entrepreneurial. C'est une conspiration pour le (Coppola) détruire.
Ce n'est pas un gros secret que Coppola a court-circuité le système des studios hollywoodiens et complètement auto-financé Mégalopolis de sa propre poche. Sûr, le film ne sera sans doute pas en lice pour les Oscars, même en faisant de gros efforts d'imagination. Mais peut-être que le système Hollywoodien se sent menacé par la perspective d'un investissement (par un producteur indépendant tel Coppola) à 120 millions de dollars.
Qu'il s'agisse d'une conspiration, ou d'un autre exemple de journalisme moderne (NDT la calomnie n'est ni du journalisme, ni moderne), les attaques (personnelles) constantes contre Coppola doivent sûrement peser lourd sur ce ce réalisateur (NDT détruire sa santé et son moral, comprenez ces "journalistes" écrivent pour tuer l'homme et ses films en cours ou à venir) . Fleming écrit que le réalisateur a appris l'existence de l'article de Variety en chemin pour rejoindre ses enfants et parents alors qu'ils se rassemblaient pour un hommage familial à sa défunte épouse Eleanor Coppola.
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L’air de la Calomnie extrait du Barbier de Séville de Rossini, par Ruggiero Raimondi : https://youtu.be/s0WbgTOUQlY
....la meilleure interprétation traditionne que j’ai pu trouver pour l’instant.
Le même genre de lynchage médiatique synchronisé frappent tous les gens qu'une certaine élite veulent éliminer de leur paysage. Ce n'est pas nouveau, cela existe depuis l'Antiquité. Cf. [url=https://fr.wikipedia.org/wiki/La_calunnia_è_un_venticello]l'air de la Calomnie[/url].
La calomnie est un petit vent Une petite brise très gentille Qui, imperceptible, subtile, Légèrement, doucement, Commence, commence à murmurer. Piano, piano, terre à terre, À voix basse, en sifflant, Elle glisse, elle glisse Elle rôde, elle rôde Dans l'oreille des gens
En tant que réalisateur de films d'envergure primés (Apocalypse Now...) indépendant des grands studios, Coppola aura systématiquement fait les frais de ce genre de campagnes visant à le détruire personnellement et saboter la sortie de ses films.
Aujourd'hui, alors que le financement des sites et l'identité des auteurs propageant ces rumeurs est paradoxalement beaucoup plus facile à retrouver : toutes les calomnies remontent en direction de groupes et individus travaillant pour les mêmes richissimes possédants les studios (ou les ayant partiellement revendus à Black Rock) et individus qui abondent toujours dans leur sens, aka celui de Black Rock et du gang de Davos.
La Penske Corporation est par exemple facile à identifier comme grand pourvoyeur de propagande woke à travers quantité d'articles offensants le genre humain et l'intelligence moyenne du lecteur quant à des déclarations de provocations ou de propagande woke, et l'éloge de films et séries woke horriblement écrit trahissant spectaculairement les attentes des spectateurs, ruineux pour leurs studios mais présentés comme des succès, avec des chiffres d'audiences et de budgets manifestement faux.
Mais bien sûr, les titres de presse utilisent encore la technique de la "pluralité d'opinion" ou du démenti pour faire croire que ces titres ne sont pas que des organes de propagande : un journaliste apparemment honnête sert de faire valoir à quantité d'agents de propagande, qui désormais tendent à utiliser chat-GPT pour pondre baratin et médisances et les faire résonner via des campagnes robotisées sur les réseaux sociaux tels que X.
Le mobile de ces campagnes vise à ruiner le cinéma indépendant et empêcher la production gros budgets indépendants, leur distribution, leur promotion et leur rentabilité, en amont de la production du film et jusqu'à largement après sa sortie : attendez-vous à ce que ces rumeurs soient toutes reprises au mot près sur nos journaux télévisées d'infox en continue et notre "presse" cinéma, sans oublier sur les réseaux sociaux infestés de robots et d'influenceurs à vendre en mal de clics.
Via des détails supplémentaires sur pourquoi Coppola a viré des membres de sa production, fait qui a servi à propager la rumeur avant le Festival de Cannes que le tournage était hors contrôle.
En réalité, c'était exactement le contraire : le département chargé de concevoir les décors passait outre les consignes du réalisateur en produisant des projets de décor sans rapport avec le cahier de charges qui avaient tous deux conséquences, un dépassement de budget monstrueux qui aurait coulé la production, et des images à l'écran qui n'avaient rien à voir avec les intentions du réalisateur scénariste producteur financier intégral du film.
Les membres de la production agissaient de manière concertés parce que lorsque Coppola a voulu en virer un qui avait explicitement refusé de suivre ses consignes, tous les autres ont tenté de faire chanter Coppola en menaçant de tous partir s'il osait en virer un seul. Coppola n'a pas plié.
Je pense qu'il s'agissait en fait de la première tentative des Majors (propriétés de Black Rock / Vangard etc.) pour saboter et détruire la production indépendante de ces studios (de Black Rock / Vangard) à gros budget, de détruire Coppola et à travers lui toute tentative de produire des gros budgets qui pourrait concurrencer sur les écrans ce monopole de Black Rock / Vangard sur ce que les spectateurs pourraient voir comme film à grand spectacle.
Des sabotages de la sorte ne sont pas nouvelles, les sabotages anciens ont pu être racontés dans des films, les sabotages actuels sont plutôt des campagnes de lynchages en ligne et de mauvaises critiques mensongères , souvent générés par intelligence artificiel par des stagiaires des studios ou des faux journalistes de pop culture de sites propriéés de deux groupes inféodés, sur lesquels les youtubeurs ont enquêtés et diffusés les preuves découvertes sur youtube et des sites indépendants, et même certains journalistes de sites professionnels ont corroborés(après avoir été ciblés par ce genre de campagnes)
Le film contient une séquence que nous pouvons voir actuellement à la télévision : la chute de missiles à la lueur vive orangée arrivant en grappe et chutant sur la ville. Les médias français parlent actuellement de missiles "balistiques" et prétendent qu'ils ont tous été arrêtés par le dôme de fer.
Spoiler : :
Sauf que hors les médias français, il s'agirait de missiles hypersoniques, qui sont quasiment impossibles à stopper avec l'armement américain qui est celui à l'oeuvre pour le dôme de fer, et effectivement des vidéos circulent actuellement des mêmes bombardements sous plusieurs angles attestant que quasiment aucun n'a été stoppé: ils atteignent leurs cibles, et nos médias répètent la propagande comme ils le faisaient déjà pour la guerre en Ukraine.
Comme Zélinsky, le premier ministre israëlien refuse de tenir les élections régulières depuis les années, qui, à cause des procédures contre lui impliquerait la prison pour lui ou pire, ce qui explique pourquoi les deux sont si motivés pour continuer et étendre le plus possible leurs guerres. De même Biden et les démocrates tentent tout ce qu'ils peuvent pour se maintenir au pouvoir, inclus une guerre civile voire mondiale qu'ils installent eux même en laissant les cartels sud-américains qu'ils ont armés et qu'ils utilisent depuis longtemps pour déstabiliser et piller le reste du monde.
Mégalopolis continue de se charger , non pas d'année en année mais de jour en jour, en sens, en pertinence, et prospective, façon la Vie Future, qui anticipait avec justesse non seulement la seconde guerre mondiale, mais également la destruction écocide de la planète et la société faussement prête à tout pour maintenir la population apeurée et asservie accro à une utopie de pacotille.
Megalopolis ne présente aucune difficulté de compréhension : tout est directement dit ou montré. Le film traite de l'effondrement des USA, de la civilisation qu'il représente. Il résonne effectivement très fortement avec tout ce que nous avons vu récemment dans les médias, et ce que nous voyons encore actuellement, quotidiennement, aux USA comme en Europe et en France en particulier.
New-York est appelée Rome et les différents représentants de la société empruntent des patronymes romains, mais ils sont clairement des représentants des USA ou de l'Occident d'aujourd'hui, et le décor est moderne, le style romain (en fait même le style assyrien) ayant déjà été recyclé à New-York, dans la mode et les décors, rien ne détonne.
L'aspect apparemment fantastique du super-pouvoir temporel semble seulement une métaphore transposée à l'écran de l'agilité mentale - partagée - de l'esprit humain, quand il ne réduit pas son imagination à sniffer des rails de coke sur des poufs.
Je viens de revoir avec grand plaisir Scott Pilgrim le film et l'imagination des héros y était sans arrêt manifestée à l'écran sous forme de jeux vidéos et de performance garage rock ou pop-rock, et n'importe quel dessin animé même le plus infantile va en général plus loin dans la matérialisation de l'imagination des protagonistes, donc je ne vois pas pourquoi cet aspect du film poserait la moindre difficulté cognitive au spectateur lambda qui irait encore au cinéma ou aurait l'habitude de visionner du streaming.
Un premier aspect réellement prospectif est l'idée d'un nouveau matériau pour (re)construire très vite une ville, ce qui revient à raccourcir le délai réel à matérialiser par la "pierre" les rêves d'architectes, l'architecte étant la métaphore de quelqu'un qui voudrait construire une nouvelle société et en même temps, l'architecture d'un lieu conditionne la société qui la peuple, tandis que le lieu est lui-même dans la réalité en tout cas, déformé/détruit ou au contraire entretenu/préservé par la société qui l'occupe ou la nouvelle société qui s'en empare.
Je ne comprends pas pour l'instant pourquoi tous les retours, y compris celui de nos critiques cinéma influenceurs français ont été si confus jusqu'ici (ou inexistants).
