In The Lost Lands, le film de 2025

[Greenheart]

In The Lost Lands (2025)

Annoncé aux USA pour le 28 février 2025.

De Paul W. S. Anderson (également scénariste et producteur), sur un scénario de Constantin Werner (également producteur), d'après la nouvelle de 1982 du même titre de George R. R. Martin ; avec Dave Bautista (également producteur), Milla Jovovich (également producteur), Arly Jover, Amara Okereke, Simon Lööf, Fraser James, Deirdre Mullins, Sebastian Stankiewicz.

Pour adultes et adolescents ?

(Western fantastique post-apocalyptique steampunk) De la neige ou de la cendre tombent dans le flou de la pénombre. Approche une brute, à la barbe courte et aux peintures ou tatouages faciaux barbares. Arrivé, il s'adresse à nous : "Si vous avez le temps et les tripes pour ça, un récit à propos de magie et de sorcière, de quêtes et de monstres, du Bien et du Mal... Mais ne faites pas d'erreur : ce n'est pas un conte de fée... Et il n'y a pas de fin heureuse."

Un vol rapide au-dessus des nuages, par un jour apparemment clair, qui plonge en direction d'un large cratère. La même voix de la brute reprend : "Le monde que vous connaissez a disparu..."

Et pour l'attester, au-delà du cratère, ce qui ressemble à un port important, privé d'océan, avec tous les navires échoués sous les rayons doré qui percent la couche nuageuse. "... consumé par les flammes d'une grande guerre il y a bien longtemps, quand un déluge de mort est tombé du ciel. Tout ce qui reste à présent, ce sont les Contrées Perdues."

De fait, un tas de pierres, d'où émerge un morceau de tour, quelques des poteaux électriques inclinés, et au loin des collines ou des petites montagnes arrondies. "... remplies de créatures difformes qui se terrent dans les ombres."

En avançant, on découvre un gouffre énorme au milieu de la ville, puis au-delà une route de terre bordée de puits de pétrole et de gaz équipés de pompes à tête de cheval plus ou moins d'aplomb. "Ce qui restait de l'Humanité se réfugia dans une seule cité."

Au-delà des puits de pétrole et de gaz et au bout de la route, des édifices surmontées de grandes croix chrétiennes et effectivement une cité au bas d'une éminence couronnée de quelques torchères de champs pétroliers ou gaziers. "Il y a bien longtemps, une sorcière mystérieuse, Gray Alys, émergea des Contrées Perdues ; voilà l'histoire de comment nous nous sommes rencontrés... Et comment elle nous sauva tous les deux."



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La bande-annonce officielle KINO HD : https://youtu.be/KpfM-dd4aiQ

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[Greenheart]

... tourné en décors naturels Californien sans effets spéciaux ?

Premier film de genre non générique digne de ce nom annoncé depuis, euh, bien longtemps.
Studio indépendant allemand, réalisé par Paul W. S. Anderson, le mari de Milla Milla Jovovich.

Attendez-vous à une campagne de calomnie robotisée massive, et à un sabotage de la sortie du film, exactement comme pour tous les films récents de Paul W. S. Anderson, en particulier la remarquable version steampunk Trois Mousquetaires 3D tant du point de vue des décors naturels, costumes et cascades que de l'aventure grand public, l'opposé de tout ce qui sortait à l'époque.

Maintenant je ne sais pas ce que vaut réellement In The Lost Lands en particulier, et je n'aime pas du tout ni ce qu'écrit George R. Martin ni ses adaptations télévisées ou filmés. La seule chose que je constate c'est que la première bande annonce est remplie d'éléments fantastiques à regarder, dans une progression plus originale que tout ce qui est sorti récemment, et avec des scènes rappelant le genre d'action d'une bonne partie de jeu de rôles, qui par sa nature, tend à retomber sur ce qui a toujours brancher les êtres humains quand il s'agissait de se régaler d'un conte fantastique ou aventureux ou mystérieux.

A suivre donc.

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[Greenheart]

C'est en fait aussi lourd et indigeste que la nouvelle originale, avec de la rallonge comme ça peut.

* Très peu d'acteurs réellement face à face
* De l'écran vert en veux-tu en voilà.
* Si Chat GPT l'avait écrit, on ne verrait pas ni n'entendrait la différence.

Toutes les erreurs de base de la narration au cinéma sont commises dans la première minute, et cela ne s'arrangera pas vraiment, peu importe l'abattage des uns et des autres.

* La voix off : il faut montrer, pas raconter au spectateur, et/ou paraphraser le texte qu'on adapte.
* on évite d'annoncer la fin du film ou même de mentir sur la fin du film... au début du film, le problème est le même : pas envie de perdre son temps.
* on ne s'adresse pas à la caméra ou au spectateur (moderne) quand on veut l'immerger dans un monde différent du sien : strictement aucune raison pour que le "héros" sache que le spectateur est dans la salle à l'écouter.

etc.

Pas envie de perdre mon temps, et j'ai repoussé cette chronique depuis trop longtemps déjà.

Anderson et Mila Jovovitch nous ont habitués à bien mieux, et ce n'est pas une question d'âge à ma connaissance : la nouvelle de départ est au mieux médiocre, et ils ne l'ont pas développée suffisamment pour engager le spectateur dans un vrai grand spectacle de fantasy post-apocalyptique pourtant promis.

Quant à la menace des méchants chrétiens, je pense que la production aurait été beaucoup plus convaincante en représentant directement ce qui se passe à Gaza ou en Syrie par exemple. Ou dans certains camps de concentrations chinois pour population donneurs d'organes involontaires. On trouve toujours mieux dans le présent que dans un vague passé d'illétrés esquissé à coups de copiés collés.

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