
Osiris (2025)
Sorti aux USA le 25 juillet 2025 (limité).
Sorti en blu-ray anglais SIGNATURE UK annoncée pour le 1er septembre 2025.
De William Kaufman (également scénariste), sur un scénario de Paul Reichelt ; Max Martini, Brianna Hildebrand, LaMonica Garrett, Linds Edwards, Jaren Mitchell, David Meadows, Michael Irby, Linda Hamilton.
Pour adultes.
(monstre extraterrestre, propagande toxique artificiel) Un compte à rebours : « 10, 9… » Puis « Nous avons un allumage et nous avons un décollage… » Et à l’écran, une vieille vidéo striée du décollage d’une fusée sur son pas de lancement. « Le programme est à l’heure, les paramètres sont nominaux… »
En orbite de la terre ( ?), un satellite ( ?) illuminé par une lumière dorée peu naturelle en ce point de l’Espace où, sans atmosphère, les rayons du soleil ne virent pas à ce point dès lors qu’ils frappent directement un objet ; et pas davantage les ombres ne devraient être douces ou dégradées, revoyez les vrais images filmées en orbite.
Apparemment le satellite serait une sonde, qui s’échappe de l’orbite terrestre et laisse derrière elle l’impossible globe champagne de la Terre – le rose doré colorant tous les objets du plan, étoiles comprises, il ne peut s’agir que d’un filtre, et se pose du coup la question de ce qui peut bien filmer et poursuivre la sonde dos à la Terre.
Un flash et s’affiche en caractères verdâtres plutôt filaires : DATE : 09.18.1977 soit le 18 septembre 1977 ; LOCATION : EARTH MOON SYSTEM, soit le système Terre Lune ; DISTANCE : 1.6 MILLION MILES FROM EARTH, un million de milles de la Terre, soit 2,57 millions de kilomètres.
Et effectivement, à une échelle clairement fausse, nous voyons la Terre séparée de la Lune. Mais le diaporama animé fantasiste ne s’arrête pas là : sans transition, voilà Jupiter, la géante striée et son œil ou plutôt ses nombreux yeux.
Nouvel affichage de caractères verdâtres filaires : DATE : 03.09. 1979, soit le 9 mars 1979. LOCATION : OUTER SOLAR SYSTEM, soit la périphérie du système solaire, si on peut qualifier de périphérie une orbite qui n’a même pas dépassé Saturne, mais nous savons que les gens qui fixent ce genre de détails sont eux-mêmes très fantaisistes, puisqu’en cherchant à empêcher que des planètes réellement extérieures du système solaires soient qualifiés de « planètes », ils ont adopté une définition qui disqualifiait la planète terre et de fait tout astre muni de lunes.
Deux autres mentions pour faire bon poids (ou pois, purée de) DISTANCE 365 MILLION MILES FROM EARTH, soit 587 millions de kilomètres de la Terre. INFO : JUPITER APPROACH, soit approche de Jupiter, si les satellites de Jupiter tournaient à une vitesse extraordinaires.
Et pour faire plus joli, le bidule survole cette grosse tâche de Jupiter, toujours en couleurs complètement fausses pour faire plus joli.
Le bidule fonce ensuite à travers des éclairs et des nuages pour arriver apparemment à l’une des lunes de Jupiter, de celles qui fonçaient à une vitesse folle autour de Jupiter dans le plan précédent. Bien sûr, dans le nouveau plan, la lune en question est complètement fixe : elle ne tourne même pas autour de son axe.
Et de s’afficher les mentions filaires : DATE : 03.09.1979, soit donc toujours le 9 mars. LOCATION : JUPITERS MOON – IO – OUTER SOLAR SYSTEM, donc la lune de Jupiter , toujours dans la périphérie du système solaire selon les auteurs (NDT le nom ordinaire de Io ne s’écrit pas entre tirets), DISTANCE la même. INFO : Activité volcanique, premier volcan vu sur un corps célestes à part la Terre.
Le bidule continue de filer, et v’là Saturne, DATE : 11.12.1980, soit le 12 novembre 1980. LOCATION : OUTER SOLAR SYSTEM. DISTANCE : 746 MILLION MILES FROM EARTH donc un milliard deux de kilomètres de laterre. INFO : en approche de Saturne (pas rond).
Saturne dont bien évidemment les lunes foncent également telles des billes de flipper. Déjà la sonde quitte Saturne et ses satellites à la même vitesse a priori hyperluminique. Nouvelle mention sur écran noir, la production ignorant que les galaxies et autres nébuleuses, ça existe et que l’Espace n’a jamais été vide, surtout à la vitesse à laquelle on nous fait la visite.
DATE : 08.25.2012, soit le 25 août 2012, LOCATION : UNKNOWN, donc position inconnue, ben voyons, allez un petit effort. DISTANCE : 11 BILLION MILES FROM EARTH, soit 18 milliards de kilomètres de la Terre : et voilà, c’était pas si difficile, suffisait de regarder le compteur kilométrique entraîné par les petites roues de la sonde, car c’est bien sûr comme cela que nous mesurons les distances et les coordonnées dans l’Espace.
Allez, encore plus facile : INFO : VOYAGER 1 LEAVES OUR SOLAR SYSTEM, soit Voyager 1 quitte notre système solaire. Donc la position de la sonde à ce point est parfaitement connue : la limite du système solaire. Il est vrai qu’on peut se demander ce qui dans la réalité limite un système solaire, mais la production doit l’ignorer autant que nous et les scénaristes William Kaufman (également réalisateur) & Paul Reichelt dont le nom s’affiche à ce point à l’écran en plus du reste. …ENTERING INTERSTELLARE SPACE, … entrant dans l’Espace Interstellaire.
Deux minutes 43 secondes de grattées sans que le film n’ait vraiment commencé, encore une heure 47 et 28 secondes, générique de fin compris.
Et à cet instant résonne la chanson Johnny Be Good, détail bien sûr plagié par exemple sur Contact le film de 1997 d’après le roman de Carl Sagan avec Jodie Foster, et qui pose la question de comment et à quel point un signal radio émis sur la Terre pourrait se propager hors de son atmosphère, sans se dégrader dans toutes les directions, malgré le bombardement de radiations spatiales venant de toutes les directions, et sachant que la gravité planétaire et solaire et galactique courbe visiblement la lumière, donc la trajectoire de toutes les particules plus lourdes, y compris électroniques.
Par ailleurs, qui a laissé un poste récepteur radio allumé à bord de Voyager 1 et des hauts-parleurs magiques qui diffuserait la musique à travers le vide spatial jusqu’aux micros supposé du machin qui suit apparemment la sonde à travers l’espace intersidéral, et quel serait le délai pour que le machin qui suit puisse retransmettre jusqu’à la Terre, sans distorsion ni perte de volume la chanson en question ?
Et suivant le même niveau de délire, nous entendons résonner à travers l’espace le bruit de lourdes portes qui se referme sur Voyager 1, toujours sans que le son de ces portes n’ait le moyen d’être porté jusqu’aux micros supposés du machin qui filme la scène.
Trois minutes vingt de grattées.
Retour sur Terre où quelqu’un joue suffisamment fort la chanson Johnny B. Good pour que nous l’entendions depuis l’orbite de la terre, toujours sans que l’air ne puisse transporter le moindre son là où nous sommes supposés nous trouver. Suspension d’incrédulité, qu’ils disaient.
Nous plongeons vers la surface de la Terre encore dans la nuit illuminée non seulement d’éclairage électrique, mais de tir de mitraillettes. Impossible de savoir si nous sommes toujours le machin qui filmait le cul de Voyager 1 jusqu’aux confins du système solaire ou si nous sommes le truc qui a chouravé Voyager 1, ou si le machin et le truc ne font qu’une seule bricole.
Il y a aussi des explosions, des bruits de moteur, mais apparemment les bombardements n’impactent pas la distribution de l’électricité, puisqu’aucun éclairage ne vacille, pas davantage que les flammes de ce qui ressemble à des incendies. La bricole continue de descendre, bien sûr dans le noir.
Jusqu’à un tunnel ou une ruelle où se hâtent des zig en armes qui se mitraillent à chaque coin de rue au doux pays où les drones tueurs et les mines anti-personnelles n’existent pas.
Des filtres, de la pénombre avec les contrastes forcés histoire qu’on ne distingue rien, des ennemis qui portent des cagoules histoire de pouvoir utiliser le même figurant pour la totalité des soldats abattus, et seul indice d’identité, le foulard palestinien.
J’en déduis que ce film, comme pratiquement la totalité des productions autorisées sur nos écrans est financé par les richissimes de Black Rock et autre peste de l’Humanité.
Neuf minutes de grattées et il ne s’est toujours rien passé. Je préfère revoir l’excellent Restepo, documentaire d’un vrai journaliste assassiné par les américains eux-mêmes qui avaient ciblés en parfaite connaissance de cause leur hôtel, avec de vrais soldats américains sur le terrain harcelés par les jeunes des villages que quelqu’un arme et paye en dollars pour attaquer le poste chargé de veiller en bonne entente sur les populations locales.








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La bande-annonce officielle HD VERTICAL : https://youtu.be/NX8xhgrMvdc
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