par Greenheart » Mar 14 Fév 2017 12:25
C'est la même équipe (réalisateur-scénariste, acteurs) qui nous a déjà donné l'excellent dernier train pour Busan. En gros le film montre transposée en Corée du Sud toutes les images qui ont été censurées en France lors des catastrophes de Tchernobyl et Fukushima. La seule chose qui appartient à la fiction semble être la conclusion. On y voit les responsables de la catastrophe tout faire pour se couvrir, et tant pis s'ils condamnent la totalité de la population et le nuage radioactif au-dessus des population est matérialisées par un nuage de poussières visible à l’œil nu alors que ce n'était pas le cas, ce qui a permis notamment aux autorités françaises de mentir frontalement à la population française avec Tchernobyl puis avec Fukushima et bien entendu toutes les autres fuites nucléaires désormais très fréquentes en France.
Ce film a toutes les chances d'être censuré en France, de la même manière qu'a été censuré l'excellente série Cordon tandis que la série Occupied était censurée au doublage : en dénonçant la manière dont le nucléaire coréen est géré, le film Pandora dénonce encore plus clairement la manière dont la France est gérée à dans tous les domaines : les petits copains et autres fils de et maîtresses de sont placés à des postes à gros salaires juteux pour lesquels ils sont incompétents et prendront seulement les décisions qui arrangent les plus riches, la main qui les nourrit. Les catastrophes et les crimes arrivent donc forcément, et là, tout n'est à leurs yeux qu'affaire de communication - et de débiter les mensonges frontaux et les non-sens dans le texte sans ciller, pour empêcher les autres de prendre la bonne décision, celle qui sauvera les vies, sauvera le pays, sauvera les pays.
Incidemment, Fukushima continue de fuir dans la nature évidemment : même les robots ne peuvent approcher les trous dans la cuve du réacteur d'où le carburant atomique en fusion s'échappe pour s'enfoncer dans la terre jusqu'aux nappes phréatiques, contaminant littéralement l'eau de la planète entière - tandis que la composition du nuage de Fukushima a été tenue secrète par nos gouvernements. Les français spécialistes nucléaires qui étaient sur place pour rajouter du Mox encore plus dangereux au carburant de Fukushima ont immédiatement pris la fuite du Japon juste après l'explosion et les médias français se sont alors moqués des japonais qui ne savaient pas construire des centrales nucléaires sûres - alors qu'Areva était justement en train de se mêler du fonctionnement de Fukushima.
Et la France est forcément la suivante sur la liste des catastrophes nucléaires majeures, puisqu'il n'y a toujours pas arrêt de toutes les centrales ayant atteint la limite d'âge (la majorité) : deux explosions en deux semaines (dernière et avant dernière), dont une à la centrale de Flamanville et des pannes hebdomadaires touchant systématiquement le circuit de réfrigération, plus les malfaçons généralisées révélées sur les cuves censées ne pas se rompre et produites avec un alliage plus faible capable de se rompre au pire moment.
Vous comprendrez facilement pourquoi les média français ne se sont pas précipités pour faire la promotion de ce film, malgré le succès du Dernier Train pour Busan.
...d'un G qui veut dire Greenheart !