Le dernier survivant, le film de 1985

Les films des années 1981 à 2000.

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Le dernier survivant, le film de 1985

Messagepar Greenheart » Ven 16 Juin 2017 16:45

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The Quiet Earth (1985)

Sorti aux USA le 18 octobre 1985.
Sorti en France le 4 juin 1986.

De Geoff Murphy ; sur un scénario de Bill Baer ; d'après le roman de Craig Harrison ; avec Bruno Lawrence, Alison Routledge, Pete Smith, Anzac Wallace, Norman Fletcher.

Pour adultes

Il est 6 heures 11. Un homme est étendu dans son lit. Les oiseaux chantent, le soleil se lève. 6 heures 12, un flash sanglant. L’homme – Zac Hobson – se redresse, regarde par la fenêtre – le soleil continue de se lever. Zac se lève, se regarde dans le miroir. Il ôte son badge d’identification qu’il avait gardé au cou. Allume la radio, sans résultat. Toujours 6 heures 12. Il rejoint son lit, s’assied en se drapant dans le drap. Tapote son réveil. Toujours 6 heures 12. Zac prend le téléphone, appelle un standard, personne ne répond. Il s’habille et monte dans sa voiture, quitte le Riverside Motel. S’arrête à une station-service pour faire le point, puis va sonner à la clochette sur le comptoir de la boutique – sans réponse. Zac fait alors le tour du garage et appelle – sans réponse. Il essaie alors une porte qui donne sur l’appartement et le découvre rempli de vapeur : c’est la cafetière oubliée sur le feu. L’homme retire la cafetière du feu.

En faisant le tour à l’extérieur, Zac trouve enfin une porte fermée à clé, celle des toilettes. Mais en regardant sous la porte, il découvre qu’il n’y a personne dedans. L’homme traverse alors la ville en klaxonnant – sans réponse. Il s’arrête devant un cottage, frappe à la porte, la fenêtre, sans réponse. Il entend quelque chose tomber à l’intérieur, appelle. Puis il finit par briser la vitre avec un pot. Entend l’eau couler, appelle sans succès, entre, découvre la cuisine inondée par une grosse fuite au plafond, et le bruit qu’il avait entendu venait de la vaisselle qui se brisait en tombant.

Zac coupe l’eau de la cuisine. Entre dans la chambre, trouve le lit défait, vide, avec un plateau de nourriture dessus. Il repart, fonce sur la route. Alors il aperçoit au dernier moment un camion-citerne en travers de la route, l’évite de justesse en dérapant. Il monte ensuite dans la cabine du camion, tente d’appeler quelqu’un par la radio CB, sans résultat. Zac arrive ensuite au milieu de la ville, déserte. Il monte sur une colline pour voir la situation de haut : il y a des incendie un peu partout. Il va aller voir l’un d’entre eux – une zone industrielle. Tout est détruit. Il aperçoit alors au milieu la carcasse d’un avion qui s’est écrasé. Il inspecte les sièges, dont les ceintures sont bouclées – aucune trace des passagers.

Zac se rend ensuite dans un centre de recherche de la société Texeco, avec une grande antenne parabolique, entre avec sa carte magnétique et va s’installer à un pupitre – il tente de contacter les capitales du monde entier, New-York, Tokyo, Brasilia… – sans aucun résultat. Il raccroche le combiné téléphonique et va voir de plus près un télescripteur : le dernier texte imprimé a été émis par la société pour lequel Zac travaille, Texdeco, et indique qu’ils ont procédé au lancement du projet Flashlight et les résultats suivront. Nous sommes le 5 juillet, il est 18h12, heure du méridien de Greenwhich.

Le pupitre continue de biper – aucun succès. Zac prend l’ascenseur, et se rend dans un autre niveau aux murs blancs et aux éclairages design. Il utilise une clé, et affiche sur un écran un message selon lequel le projet Flashlight a été complété. Zac va alors à un autre poste aux portes coulissantes dépolies, et découvre alors aux pupitres de la grille de contrôle, un autre homme en blouse blanche. Très heureux, Zac appelle l’homme « Perrin », et le touchant, il fait pivoter le fauteuil : Perrin est mort, les yeux ouverts, le visage bouffi... Le cadavre bascule sur un pupitre, déclenchant une alarme radiation, qui déclenche l’isolement du niveau. Comme la voix enregistrée de l’alarme annonce que les radiations ultraviolets atteignent un niveau obligeant à porter des vêtements protecteurs, Zac va alors chercher une bouteille d’Acetylène et d’oxygène.

Puis Zac s’abrite dans un vestiaire et allume son dictaphone : selon le message précédent selon lequel il avait découvert que les programmes que lui avait transmis le quartier général de la Linko étaient incomplets, et il en déduisait que la LinCo lui cachait des informations ; il ajoutait qu’il ne se sentait donc plus capable de travailler sur un tel projet, pas avec un potentiel de destruction aussi phénoménal… il ne lui reste donc plus qu’une seule ligne de conduite. Zac dicte alors un nouveau message : un, le projet Flashlight a dysfonctionné avec des conséquences désastreuses ; deux, il est la dernière personne qui reste sur la Terre ; trois, Perrin a été incinéré au poste de contrôle de la grille ; quatre, il est enfermé dans le laboratoire et a placé un dispositif explosif pour…

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Re: Le dernier survivant, le film de 1985

Messagepar Greenheart » Ven 16 Juin 2017 17:03

Le thème de la Terre abandonnée est une scie - l'idée de ne pas payer de figurants, de profiter de décors vides très tôt le matin est tout simplement une tentation de tourner à peu de frais un film auquel peu de producteurs résistent, et ce depuis le noir et blanc muet. Pour arriver à surprendre le spectateur, il faut soit investir, soit faire preuve d'imagination, ce qui est le cas de The Quiet Earth.

The Quiet Earth commence comme le premier épisode de la Quatrième dimension (The Twilight Zone), mais se révèle être la source d'inspiration de très récentes séries - nombreux plans de The Walking Dead, la chute de The Cul The Sac, la série néo-zélandaise de 2016 (comme le film The Quiet Earth).

Après une ouverture spectaculaire, The Quiet Earth enchaîne les moments un peu limites : le héros scientifique qui pète les plombs alors qu'il a les moyens de découvrir ce qui est arrivé, ou qui le sait déjà, et devrait en déduire qu'il ne doit pas faire n'importe quoi.

Spoiler : :
En particulier allumer des incendies qui vont forcément vous revenir dessus, un risque que le scénario n'envisage même pâs cependant... Même combat lorsque le "dernier" survivant découvre un couple visiblement assassiné après l'apocalypse. Plus l'évidente précaution de ne jamais se séparer quand il n'y a plus personne pour vous aider en cas par exemple d'une bête mauvaise chute : ce sont à l'évidence des jeux de c...ns. Après, la vision de la nature humaine est plus positive que d'habitude : les survivants tombent facilement dans les bras les uns des autres, alors que dans The Walking Dead, l'autre est d'abord un ennemi...
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