Bon, c'est en gros le film qui sert à rien par un réalisateur scénariste qui à l'évidence n'a pas vu ou pas compris Eternal Sunshine Of The Spotless Mind 2004.
Peter Dinklage et surtout Anton Yelchin dont c'est le dernier film sauf erreur de ma part, sont gaspillés avec des rôles-clichés (le premier a perdu son frère parce qu'un automobiliste lui a coupé la route, donc il n'est pas responsable et pense être responsable), quant à Anton Yelchin son personnage demande au bon docteur de lui rendre un souvenir d'une prise d'otage et du coup, prévisiblement, le souvenir le hante. L'aspect SF est limité au techno-thriller mou - la machine ne fait rien qu'enregistrer et rediffuser alors que les souvenirs peuvent être tronqués, donc ça ne peut pas servir de preuve, contrairement à ce qu'on raconte dans le film), et tout le monde raconte des souvenirs faux ou vrai ou a des flashs, mais ça, ce n'est pas de la Science-fiction.
On notera l'omniprésence des accidents de voitures, mais étonnamment le bon docteur ni aucun autre personnage de l'histoire ne pense un seul instant à trouver le moyen d'éviter les accidents de la route, je ne sais pas moi, en implantant à l'avance des souvenirs de code de la route dans les conducteurs ?
Bref, un niveau d'écriture de débutant peu ambitieux avec une morale consistant en gros à répéter "mieux vaut oublier tout ce qui nous dérange et tout ira mieux", alors que dans la réalité, nous sommes systématiquement condamnés à répéter ce que nous oublions.
, donc passez votre chemin si vous espériez découvrir un cyber-polar digne de ce nom.
Voyez ou revoyez Eternal Sunshine... à la place.