Paradox, le film de 2018

Les films sortis de 2001 à 2019.

Comment avez-vous trouvé ce film ?

Pas vu.
0
Aucun vote
Nul !
0
Aucun vote
Bof...
1
100%
Correct.
0
Aucun vote
Bon.
0
Aucun vote
Excellent.
0
Aucun vote
Génial !
0
Aucun vote
 
Nombre total de votes : 1

Paradox, le film de 2018

Messagepar Greenheart » Sam 24 Mar 2018 13:50

ImageImageImage

Paradox (2018)

Attention, ce film est en réalité un concert de Neil Young + Promise of the Real (le groupe de Neil Young) précédé d'un long prélude et suivi d'un postlude.

Sorti le 23 mars 2018 en France et aux USA sur NETFLIX FR.

De Daryl Hannah (également scénariste*) ; avec Neil Young, Lukas Nelson, Micah Nelson, Corey McCormick, Anthony LoGerfo, Tato Melgar, Willie Nelson, Elliot Roberts, Dave Snowbear Toms, Charris Ford, Robert Schmoo Schmid, Tim Gooch Lougee.

*Les dialogues sont en réalité improvisés par le groupe de Neil Young, qui jouent leurs personnages de scène.

Pour tout public.

Des années auparavant... dans le futur. Quand le peuple des femmes avaient, à raison, renoncé à nous, une bande de hors-la-loi galeux se tenait caché auprès d’une précieuse source d’eau, tandis que les vrais méchants volaient tranquillement les semences de la vie. Heureusement, la musique allégeait encore nos cœurs. Montre-moi... Vois-tu la vie des gens se perdre sur la terre sacrée ? dans la bataille pour l’eau, menée pour les mains de l’enfant ? Montre-moi... Quand les femmes du monde entier seront libres de se défendre ? Et que les promesses non tenues auront cessées de ramasser la poussière sur l’étagère ? Montre-moi...

Chapitre premier : le Temps est fluide.

Un cow-boy va pisser puis retrouve son cheval. La plaine est déserte, les enclos détruits. Quelqu’un suggère alors de bannir l’abattage des tortues. Un autre homme proteste : la soupe à la tortue est une achement bonne soupe. Le premier lui répond qu’il va planter des panneaux autour de la ville : ne mangez pas les tortues. Un troisième homme intervient : il y a un type qui a dit que toute la planète est assise sur le dos d’une tortue géante... Ce sont quatre cow-boys qui discutent, devant la maison de rondins, au coin de l’enclos. L’un s’amuse à faire tourner un cerceau autour de son bras.

Un corbeau pousse un croassement sonore. Deux des cow-boys sont restés à la table sur la terrasse de la maison : l’un demande à l’autre s’il parlait de tortues multidimensionnelles ? L’autre confirme : oui des tortues à perte de vue, aussi loin qu’ils pourraient plonger dans le cosmos. La voix d’un homme grésille alors dans le combiné d’un vieux téléphone fixe que tient le second cow-boy : dans le futur, il y a des et des lunes. Le cow-boy raccroche précipitamment le téléphone dans un piètre état. Ailleurs dans la plaine, le cow-boy pisseur avance en tirant la bride de son cheval. Au loin, les montagnes enneigées.

Plus tard, les cow-boys font la cuisine : l’un déclare que c’est pour cela qu’il n’en reste plus nulle part ; et d’ajouter, indigné, que les gens doivent laisser les tortues tranquilles ! Visiblement affamé, le second cow-boy en noir se presse à la marmite et est rabroué par un autre à barbe et à lunette, à chapeau haut – le cuisinier : qu’il apprenne les bonnes marmites. Pendant ce temps, deux autres cow-boys continuent de discuter : l’un dit que l’autre doit écrire tout ça, l’autre répond qu’il n’a pas de stylo, et l’autre demande si quelqu’un a inventé les stylos... Le jeune cow-boy en noir fini par être servi, tandis que le cow-boys pisseur arrive en vue du ranch. Tandis que tout le monde est occupé à manger, le plus âgé remarque que c’est important de regarder la nourriture qu’on va manger, mais c ‘est surtout critique d’identifier ce que c’était. Le cuisinier rétorque : « de la marmotte ». Et comme le vieux recrache le morceau de viande, le cuisinier, Mc Cormick maugrée que l’autre est un bâtard ingrat. Un autre cow-boy répond qu’il adore la marmotte et remercie McCormick...

Une partie de carte commence entre le jeune cow-boy en noir et un autre jeune blond. C’est alors que le blond aperçoit le nouveau venu, qui interpelle le vieux cow-boys à barbe blanche en espagnol, joyeusement. Le nouveau venu a son cheval chargé d’instrument de musique. Le vieux cow-boys s’alarme et explique à voix basse qu’il ne faut pas faire preuve d’originalité dans les parages : les cow-boys sont des mineurs qui ne minent presque plus rien depuis longtemps. Il présente les deux jeunes comme étant les frères Nelson. L’aîné est un tireur d’élite surnommé « Peine de prison ». L’autre c’est Kid Particule – et personne ne sait de quelle planète il est... L’homme au chapeau noir, tout le monde garde ses distances avec lui. Le vieux a entendu dire qu’il a vite la tremblote, alors quoi que le nouveau venu fasse, qu’il ne laisse pas l’homme au chapeau noir le fixer des yeux trop longtemps. Il n’est pas recommandé : si les soucis débarquent, le mieux est de ne pas aller voir et s’asseoir à côté de lui. Le vent se met à souffler.

À l’intérieur de la maison, un autre homme a les yeux levés sur une grande carte de l’Amérique dépliée et fixée au mur. Puis l’homme traverse la montagne enneigée, trouve un ranch abandonné avec des chevaux, passe un cours d’eau, une voie ferrée sur laquelle circule encore une locomotive à vapeur. Les deux cow-boys philosophes occupent chacun d’un côté la cabine double des toilettes. Le premier, radieux, déclare que ce qu’il adore, c’est les choses qui tournent autour d’eux. Surpris, le second lui demande lesquelles. L’autre répond, toujours aussi souriant : toutes.

***
...d'un G qui veut dire Greenheart !
Greenheart
Administrateur du site
 
Messages: 10828
Inscription: Sam 15 Nov 2014 19:56

Re: Paradox, le film de 2018

Messagepar Greenheart » Sam 24 Mar 2018 14:09

Certainement meilleur que le récent The Cloverfield Paradox, le film a de gros (d'énormes) défauts, le premier étant d'être présenté comme un film alors que c'est un concert.

Musicalement aucun problème.
La réalisation est toute à la contemplation des paysages, qui sont très beaux, certes.
Pas de scénario, la science-fiction (post-apocalyptique) est un prétexte et les références dans les dialogues du remplissage.
L'intrigue est enfantine, infantile même. Je croyais que ce serait reposant, mais en fait cela devient vite stressant tout ce vide intellectuel et culturel, et ça gâche un peu le concert.

Le message (il n'y en a qu'un seul pour tout le film) est parfaitement sexiste et toxique. Maintenant le scénario est tellement inexistant que cela ressemble d'abord à une grosse erreur de débutant ou une tentative de plus de surfer sur le meetoo. C'est un peu tard, Guillermo a fait ça mieux avec un budget et un scénario.

Spoiler : :
Les femmes, ces anges de pureté qui ont la bonté infuse ; les hommes sont des gros inutiles ; petit détail qui compte dans la réalité : il n'existe aucun criminel mâle qui n'ait été engendré par une femme et de ce que j'ai lu dans C'est pour ton bien et de ce que j'ai pu directement constater dans la réalité, il n'y a aucun psychopathe qui n'ait été martyrisé par une femme dans sa petite enfance, ou avec la complicité et au vu et au su d'une femme ; plus je n'ai jamais vu traiter pire une femme ou une petite fille que par une autre femme.

Puisqu'il faut apparemment le répéter encore et encore, les gens ne sont pas réductibles à leur sexe, qui n'est qu'une partie du corps humain et certainement pas responsable en quoi que ce soit de quoi que ce soit : pour être responsable, il faut avoir un contrôle de ses actes, et le contrôle, aucune partie du corps humain ne l'a. Stigmatiser hommes ou femmes parce que leur corps vient naturellement correctement équipé est au mieux de la malveillance, au pire de la psychopathie criminelle.
...d'un G qui veut dire Greenheart !
Greenheart
Administrateur du site
 
Messages: 10828
Inscription: Sam 15 Nov 2014 19:56


Retourner vers Années 2000 et 2010

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 2 invités