The Thousand Faces of Dunjia, le film de 2017

Les films sortis de 2001 à 2019.

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The Thousand Faces of Dunjia, le film de 2017

Messagepar Greenheart » Dim 1 Avr 2018 16:02

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Qi men dun jia (2017)
Traduction du titre original : Les Mille Visages de Dunjia.

Sorti en Chine et aux USA le 15 décembre 2017.
Diffusé en France depuis le 15 mars 2018 sur NETFLIX FR.

De Woo-Ping Yuen ; sur un scénario de Hark Tsui ; Chengpeng Dong, Ni Ni, Arif Rahman, Wu Bai, Darren Leung, Yan Liu, Mingming Sun, Miao Xie, Minghu Xu, Yiwei Yang, Dongyu Zhou.

Pour adultes et adolescents.

La première étude sur le Qimen et le Dunjia apparait dans les annales historiques. Comme c’est un texte très ancien, il est difficile d’en assurer l’authenticité. Aujourd’hui, Qimen signifie « temps » et « coordonnées », et porte chance – alors que le Dunjia, pour autant que je le sache, est caché à l’intérieur d’un globe appelée le Qimen, et produit une grande énergie. Même s’ils sont petits et éloignés, ces deux objets sont étroitement liés et forment une boucle causale.
Nous autres, les membres du clan Wuyin, nous ne ménageons pas nos efforts pour retrouver le globe du Dunjia et triompher de nos ennemis célestes : la Paix et l’Ordre doivent être rétablis sur Terre...


Une araignée monstrueuse... en tout cas à son échelle, rampe dans un coin du panneau accroché au-dessus du porche de l’entrée du poste de police de Kaifeng. À l’intérieur de l’édifice en bois illuminé par des lanternes, un groupe d’officiers peste : les gens d’armes jouent encore à des jeux de hasards – le commissariat est devenu un véritable casino ! Et en effet, les pièces de monnaie tombent en pluie dans chacune des assiettes de jonc au fond de chacune desquelles est placé un papier avec l’idéogramme décrivant l’issue de l’épreuve : oui, ou non, le nouveau venu parviendra-t-il à soulever un bloc de pierre. L’intéressé, jeune et beau, tombe le haut et fait saillir ses muscles... L’arbitre de l’épreuve avertit alors le public : personne ne doit toucher le champion.

Le jeune homme attrape alors le bloc de pierre, et le soulève en grimaçant. Sauf que le bloc de pierre est en fait amarré au sol par une chaîne scellée dans la face du dessous du bloc. De ce fait, le levage du bloc est arrêté net, et le jeune homme a beau tirer, et encore tirer, la chaîne ne fait que se tendre et retenir le bloc de pierre. La foule encourage de plus belle le champion. À l’écart, le chef du poste de police fait allumer sa pipe par son second, qui lui souffle que le jeune homme est en fait le nouvel agent affecté à son commissariat, un débutant nommé Dao Yichang.

À cet instant, Yichang se concentre et pousse un long cri – la chaîne sous le bloc se tend à nouveau... et éclate en mille morceaux : à la surprise générale, Yichang soulève alors à bout de bras le bloc au-dessus de sa tête. Le chef de la police constate : Yichang est un costaud – il va leur faire de l’ombre. Le chef du commissariat frappe alors le bureau contre lequel il s’appuie et ordonne froidement au scribe chargé de dessiner à l’encre de Chine le visage des malfrats dont la tête est mise à prix – d’inventer des criminels à rechercher – et que Yichang soit lancé à leurs trousses : si Yichang parvient à les arrêter, il pourra revenir exercer au commissariat. Le scribe approuve en souriant : c’est un bon plan !

Le public s’étant dispersé, Yichang va chercher sa récompense avec un grand sourire auprès de son complice, qui se félicite d’avoir trempé la chaîne dans l’acide pour qu’elle cède plus vite – sinon ils auraient perdu ! En rendant une partie de son argent, il fait remarquer qu’ils doivent changer de ruse, et donne rendez-vous à son complice plus tard, au Pavillon des Trois Vies... Tous deux ignorent parfaitement qu’au moment même où ils se séparent, un astéroïde rouge pénètre l’atmosphère de la Terre très loin au-dessus de leurs têtes – pour aller s’écraser dans une forêt et exploser plusieurs fois. Le lendemain matin, dans les rues poussiéreuses de la ville, Yichang fait le tour des échoppes et tréteaux pour montrer les portraits des criminels qu’il est censé arrêter. Mais comme il insiste auprès du vendeur, une marchande de tofu laide et avec un défaut de prononciation liée à ses dents du haut qui ont poussé complètement en avant l’entend et l’interpelle : s’il est le nouvel agent de police, il est idiot.

Yichang demande si la marchande de tofu a vu les suspects. Puis il remarque que la marchande ne ressemble à rien, et que s’il repasse, c’est elle qu’il arrêtera. La marchande se lève, peu impressionnée, et s’indigne : le jeune homme a la cervelle en compte ou quoi ? Elle pose un pied sur le coin de la table où Yichang a aligné ses portraits, et demande comment Yichang peut ne pas voir que les portraits ont été dessinés au hasard. Elle pointe en particulier l’un des portraits, qui à l’évidence est celui d’un jeune chien noir que caresse un garçon assis à côté d’eux. Puis la marchande pointe le portrait d’à côté, insistant sur le fait que ce dessin-là ressemble à s’y méprendre à l’enfant retardé assis un peu plus loin, qui sourit bêtement en secouant son hochet. Circonspect, Yichang fait remarquer à la marchande qu’elle bave dans la part de Tofu qu’elle voulait vendre : c’est dégoûtant, qui voudrait manger de ça ?

La marchande se retourne vers une jeune cliente qui s’était approchée : et si c’est gratuit ? La cliente répond immédiatement qu’elle en veut bien. C’est alors que Yichang ouvre grand les yeux : dans l’allée, un espèce de géant hirsute tenant un gros pot vernis dans ses bras, avance rapidement en jetant des coups d’œil inquiet autour de lui. Or cet homme a exactement le visage et la coiffure de l’escogriffe dessiné sur le second de ses portraits de criminels à arrêter. Yichang remballe précipitamment ses portraits et prend en filature son suspect, sous le regard incrédule de la marchande de Tofu. Alors celle-ci sort précipitamment de sa poche une espèce de compas ouvragé, dont l’aiguille pointe dans la direction que Yichang a prise : elle étouffe un cri, et se lance aussitôt à la poursuite de Yichang et son suspect.

Le barbu se retourne si fréquemment que Yichang se cache dans une allée adjacente, puis escalade le mur, et continue sa filature en marchant sur les toits. D’en haut, il peut voir que le gros pot que transporte le suspect contient de l’eau et un poisson rouge qui nage à l’intérieur. Très pressé, le suspect ne cesse de bousculer les passants sur son chemin et finit par entrer précipitamment dans une auberge. Posant son aquarium sur le comptoir de l’aubergiste, il réclame en vociférant et tapant du poing la plus grande chambre, vaste et bon marché. L’aubergiste barbichu jette alors un coup d’œil à l’aquarium et répond qu’il le trouve fascinant ; cependant, le règlement de l’auberge est très clair – pas d’animaux dans les chambres.

L’aubergiste fait le tour de son comptoir pour se planter sous le nez du barbu énervé et lever bien haut son doigt vers une pancarte au-dessus du comptoir. Les idéogrammes gravés et peints sur la pancarte disent en réalité « Tenue décente obligatoire ». Indigné, le barbu répète : « pas d’animaux dans les chambres ? ». Il compte alors sur ces doigts : cela fait six mots !!! Et il y en a huit sur le panneau ! L’aubergiste est un menteur !!! Chassant l’haleine apparemment méphitique du barbu, l’aubergiste répond agréablement : ils sont tous les deux des êtres civilisés, pourquoi mentirait-il ? et de pointer à nouveau le droit vers la pancarte : les animaux sont interdits, surtout pour les poissons. Et l’aubergiste conclut : cela fait huit mots.

Perché sur le toit, Yichang observe intrigué le manège dans la cour de l’auberge. L’aubergiste ordonne alors au barbu d’aller voir ailleurs. Le barbu hurle alors : on le chasse ? eh bien si les animaux sont interdits, il mangera le sien ! Est-ce que ça ira ? L’aubergiste hilare bat des mains : c’est très bien, il n’a jamais vu l’un de ses clients manger son animal de compagnie... alors que le barbu se dépêche, il veut voir ça ! Le barbu rugit alors : il va manger son poisson, il va le manger !!! L’aubergiste se met alors à hurler, et tous les clients prennent la fuite, à part la marchande de tofu qui se nettoie les dents avec un doigt, et Yichang qui s’est relevé, manquant de tomber du toit de surprise. L’aubergiste veut alors s’enfuir, mais on le retient en hurlant : on veut une chambre immédiatement et pas d’histoires !

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La bande annonce officielle américaine HD :https://youtu.be/b_50CYS1ur0

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Re: The Thousand Faces of Dunjia, le film de 2017

Messagepar Greenheart » Dim 1 Avr 2018 16:31

Sincèrement, c'est actuellement en Chine que sort le meilleur de la Fantasy au cinéma.
Pas encore tout vu (sur NETFLIX FR depuis le 15 mars), mais pour l'instant c'est excellent de mon point de vue - comédie, action, fantasy, personnages, très bien mené.
Les premiers effets spéciaux sont volontairement tocs, donc dépassez allègrement la courte séquence prégénérique.
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