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Songbird, le film de 2020

MessagePosté: Dim 13 Déc 2020 20:26
par Greenheart
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Songbird (2020)

Sorti le 11 décembre 2020 aux USA en VOD.

De Adam Mason, également scénariste, sur un scénario de Simon Boyes. Avec KJ Apa, Sofia Carson, Craig Robinson, Bradley Whitford, Peter Stormare, Alexandra Daddario, Paul Walter Hauser, Demi Moore.

USA, 2024. Le COVID 19 aura muté en COVID 23, une version encore plus mortelle qui oblige la population à rester confiner à vie, sauf si vous portez un bracelet d'immunité prouvant à la police que vous n'avez aucune chance de tomber malade. C'est le cas de Nico Price, qui profite de son statut privilégié pour livrer à moto des paquets aux gens riches de son quartier à présent déserté et en ruines. Nico se croit plus ou moins à juste titre invincible et rêve du jour où il pourra enfin sortir avec la jolie Sara, quand enfin un vaccin sera trouvé et que les lapins danserons avec les chasseurs au-delà l'arc-en-ciel (NDR : ce n'est pas dans le film mais vous saisissez). Seulement la mère de Sara tombe subitement malade et elle n'est apparemment pas la seule dans l'immeuble et cela attire l'attention des brigades anticovid qui se spécialisent dans la déportation des malades dans des camps de concentration, les citoyens récalcitrants étant tout simplement abattus sur place.

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La bande annonce officielle : https://youtu.be/IgxXSfto6Vo

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Re: Songbird, le film de 2020

MessagePosté: Dim 13 Déc 2020 20:58
par Greenheart
Petit budget adapté aux conditions de tournage durant les confinements de juin et autres gestes barrières, Songbird a un scénario contrairement à tout ce qui sort en ce moment, et il n'est ni bête ni méchant, mais reste un peu court.

Spoiler : :
Il s'agit donc pas d'une production qui essaie de profiter de la pandémie (les seuls qui en profitent actuellement sont au pouvoir et espèrent ne pas être renversés de si tôt grâce à l'état d'urgence et autres violations systématiques des constitutions et droits humains), mais bien d'un modeste sursaut, ce qui semble être déjà trop aux yeux de qui contrôlent et distordent grossièrement nos médias.

Songbird fonctionne même comme une double métaphore, la première métaphore étant bien sûr celle de la dictature actuelle qui s'est abattue sur le monde (sauf apparemment en Suède) et la seconde, plus intemporelle, est celle du contrôle de l'information depuis la nuit des temps par les puissants et petits chefs pour couvrir leurs crimes et maximiser le pouvoir sur une population gouvernée par la peur et la superstition, traitée comme du bétail, qui attendrait bien sagement d'être conduit à l'abattoir.

Loin d'exalter la violence façon film de super-héros DC comme MARVEL et autres avalanches de daubes kilométriques sans oublier les éditorialistes des JT sur toutes les chaines, les héros passablement résignés de Songbirds ne reprennent en main leur destin que poussés dans leurs dernières extrémités, alors qu'un citoyen qui se respecte aurait dégagé les criminels et autres charlatans qui ne se cachent même pas dans la seconde où la justice et la police y auraient renoncé - et aurait sauvé des millions de vie dans l'intervalle.


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