Ne pas confondre avec les films de 2018 et 2015 et plusieurs séries télévisées.
Traduction du titre : rencontre.Sorti aux USA le 3 septembre 2021
De Michael Pearce (également scénariste) sur un scénario de Joe Barton ; avec Riz Ahmed, Octavia Spencer, Janina Gavankar, Rory Cochrane, Lucian-River Chauhan, Aditya Geddada.
Pour adultes.
Des moustiques extraterrestres tombés d'une comète ont envahi la Terre et se cachent dans leurs hôtes qu'ils manipulent. étrangement ces hôtes sont tous blancs de peau et pourchasse un pauvre vétéran parti secourir ses deux fils (de couleur bien entendu). Mais comme cela ne suffit pas à faire un film d'une heure et demi avec le moins de budget possible, on va vous raconter à la place la virée en voiture d'un père qui peut ainsi refaire connaissance avec ses enfants en s'arrêtant à chaque fois qu'il croise un blanc armé menaçant ou une maison avec un drapeau raciste sur la façade -- et les affres d'une assistante sociale (bien sûr de couleur) qui s'inquiète pour lui alors que le FBI enquête sur l'enlèvement des deux gamins. Plus on laissera planer le doute le plus longtemps possible sur la santé mentale du soldat tout en vantant le grand cœur de ces vétérans qui massacrent les civils au fur et à mesure de leurs invasions illégales des pays de l'OPEP, et qui bossent pour le premier vendeur d'armes au monde et qui sont tellement choqués quand ils découvrent les cadavres des enfants qu'ils viennent d'abattre ou de droner.
Je rêve : le héros est censé être un vétéran et il ne désarme jamais les types armés qu'il met au tapis et il laisse son téléphone à ses gamins pour qu'ils décrochent et appellent qui ils veulent.
Dans la scène finale, les militaires chargés de l'intercepté se laissent mettre en joue par un gamin : personne ne se laisserait abattre par un gamin parce que c'est un gamin. Incidemment c'est la raison fondamentale pour laquelle les armes jouets ne devraient jamais être autorisées à la vente.
Et une fois de plus, le héros laisse traîner son flingue chargé jusqu'à ce qu'un gamin s'en empare...
Et le film ne montre pas ce qui arrive au héros après tout ce qu'il a fait.
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Blague à part, ce n'est pas un film de Science-fiction, tout est faux dans la présentation du film et dans toutes les scènes à trucages qui font croire que les parasites existent et ce n'est pas spoiler que de dénoncer une escroquerie : le héros est schizophrène et hallucine.
Cependant le spectateur n'hallucinera pas qu'il est systématiquement attaqué par des blancs (aux cheveux blonds, blancs et roux) présentés comme racistes, ce qui est prétexte à massacrer des gens pour le couleur de peau. A ce point là, ce n'est plus du racisme, c'est de l'incitation au génocide... et ce n'est pas la première fois que Netflix nous sert du racisme anti-blanc plus ou moins joliment emballé. D'ailleurs un petit inventaire s'impose, à intituler "pourquoi il faut résilier ses abonnements à des streamings et autres chaînes qui veulent vous faire lyncher à cause de la couleur de votre peau".
Spoiler : :
même combat que pour The Watchmen la série qui incite à enlever les enfants aux parents à la peau blanche et à torturer tous les blancs que vous voulez tout en admettant que la police soit masquée pour pouvoir commettre autant de meurtres (de blancs) impunément, Lovecraft country qui fait des gens à la peau noir le peuple élu des monstres cannibales lovecraftien, ce qui est l'idée la plus raciste que j'ai jamais vue représentée à l'écran et qui cyniquement confirme les entendus racistes de l'auteur Lovecraft qui usait de la xénophobie pour faire peur à ses lecteurs (sachant qu'à l'époque comme aujourd'hui, vos pires cauchemars xénophobes sont la réalité parce que l'abjection va avec la misère, les guerres et les abus en tous genres que favorisent les religions) The Underground Railroad qui invente une voie ferrée qui n'existait pas à l'époque pour déporter des victimes de peau noir et qui présente comme des barbecues de famille des scènes qui n'arrivaient que lors de lynchage sachant que le film le plus proche de la réalité de l'esclavage aux USA serait Mandingo (version non censurée), en sachant que le code Hays et Hollywood ont interdit la représentation de l'esclavage des blancs de manière à censurer ces génocides-là et laisser croire que seuls les gens de peau noire ont jamais eu à souffrir des grandes fortunes de ce monde à travers les siècles --- car toutes sont basées sur les profits réalisés sur l'esclavage de toutes les couleurs de peau, le trafic de drogue et d'armes à l'échelle mondiale et l'usure - monopoliser l'argent pour vendre et détruire la société ainsi parasitée.
Bien sûr, Encounter est une provocation de plus à la haine raciale. Vous en déduirez quels genres de personnes financent ce genre de vie, le genre à investir beaucoup dans la vente d'armes, le trafic de migrants, l'organisation des inflations et des pénuries, et autres ignominies. Quant au reste de la production, il y a des limites à tout à ce que les gens peuvent faire pour gagner plus de fric ou simplement leur vie.
Spoiler : :
Ce qui me fait penser à une nouvelle classification, un peu comme les codes de couleur sur les aliments, mais basés sur d'où vient le fric pour produire et diffuser vos films, séries et documentaires. Parce que lorsque vous commencez à faire des recherches par exemple sur qui est à la tête de quoi et à qui appartient telle boite de production, studio, chaîne - l'histoire des familles en question, et le passé judiciaire ou médiatique, cela peut réserver d'édifiantes surprises. Utilisez un VPN (l'internet est très différent quand on ajoute les pages spécialement censurées par les autorités françaises) et ne vous basez pas sur la première page (Google ou wikipédia), il y a des gens qui sont payés très cher pour "blanchir" le net. Pour Wikipédia, vous avez une seconde chance au grattage en consultant l'onglet historique, mais cela peut vous prendre du temps et c'est sans garantie que la version n'a pas été elle aussi retouchée.
Une bonne vieille bibliothèque qui n'a pas encore brûler peut aussi vous intéresser : dans les années 1980, la presse et les encyclopédies n'étaient pas contrôlées par les mêmes personnes qu'aujourd'hui, ni censurées de la même manière. Prévoyez le même genre de grosses surprises qu'en feuilletant des manuels scolaires d'époque ou des magazines et journaux des années 1970-1980, en particulier la vulgarisation scientifique et posez vous toujours la question de comment ils le savent et pourquoi ils l'illustrent de cette façon.
