The Sadness, le film de 2022

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The Sadness, le film de 2022

Messagepar Greenheart » Jeu 5 Mai 2022 12:14

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The Sadness (2022)

Ultraviolent.
raduction du titre anglais : la Tristesse.

Sorti à Taiwan le 22 janvier 2021.
Sorti en Allemagne le 3 février 2022.
Sorti en blu-ray allemand 4K le 15 avril 2022.
Annoncé à partir du 12 mai 2022 sur Shudder US.

De Rob Jabbaz (également scénariste et monteur), avec Berant Zhu, Regina Lei, et Ying-Ru Chen.

(Horreur, épidémie) A l’échelle microscopique, des virus noirs à bouts oranges flottent en agitant leurs tentacules et en explosant des globules rouges, faisant déferler en retour des espèces d’étoiles ninjas boudinées. A l’échelle humaine, dans un quartier aux vertes collines dominées par trois hautes cheminées, un couple sommeille encore au petit matin, le jeune homme son coude sur son smartphone, la jeune femme son smartphone en charge. Le jeune homme — Jim — ouvre les yeux, se tourne pour enlacer la jeune femme — Kat — et lui caresser le ventre. Elle sourit, il lui dit bonjour, elle l’étreint tendrement. Dans l’aquarium un poisson s’agite, ils ont leur photo dans un cadre. Un tintement, et Kat demande comment Jim fait pour toujours se réveiller avant que sonne l’alarme de son smartphone à elle. Jim répond en souriant qu’il est son vrai réveil-matin. Kat s’assied au bord du lit, consulte son smartphone et Jim demande si elle ne peut pas prendre sa matinée pour rester avec lui. Soucieuse, elle répond qu’elle a une réunion ce matin qu’elle ne peut pas rater, et de toute manière ils partent en vacances la semaine suivante.

Jim a l’air surpris, Kat précise qu’ils vont à Kenting. Jim semble perdu : « La semaine prochaine ? » Puis il répond qu’il devait justement lui parler de cela aujourd’hui : un certain Barry a besoin de lui pour un tournage. Kat semble être vexée. Jim argumente que c’est à la demande d’une agence de publicité allemande, et ça va rapporter. Mais Kat est déçue : cela avait déjà été difficile de réserver la semaine, elle n’a droit qu’à dix jours de congés par an. Jim répond qu’il est désolé, mais qu’il a besoin de ce job : il n’a pas tellement d’occasion de travailler en ce moment. Kat lui demande alors quand ils sont partis en vacances la dernière fois : elle a besoin d’air frais, elle veut bronzer ! Jim lui propose alors de bronzer sur le toit en terrasse de leur immeuble. Sans rien répondre, Kat se lève et s’enferme dans la salle de bain. Il va alors s’excuser et dit qu’il parlera à Barry, puis il lui demande si elle veut des restes du dîner, elle lui répond qu’il peut les manger.

Basiquement, il s’agit d’un légume dans lequel il met du ketchup, et pendant qu’il mange, il fait défiler les actualités sur son smartphone : une image de synthèse d’un virus, un certain docteur Wong qui déclare que cela diminuera en taille. Puis il visionne Le Smash, le talk-show d’un youtubeur : « Docteur j’ai vraiment besoin de comprendre : pourquoi vous et le reste de la communauté médicale continuent d’encourager la peur du virus Alvin ? » Sur un écran plat posé à côté de l’animateur, le docteur en question répond que la situation est la suivante : la plupart des gens croient que le virus Alvin n’est pas plus grave que la grippe, mais les experts sont terrifiés par les mutations possibles d’Alvin, pour une raison très simple… Et le docteur d’exhiber à l’écran un autre écran montrant une infographie : le virus Alvin à tentacules contre le virus Tollwut, à trois lobes : il y a des chaînes de protéines dormantes dans le virus Alvin qui appartiennent clairement à la classe des virus Lyssa, la même catégorie que celle de la Rage. L’animateur veut couper le docteur, qui pourtant poursuit : il est inquiet à l’idée qu’un jour peut-être…

Jim a cessé de suivre la vidéo sur son smartphone et va nourrir son poisson, mais il continue d’entendre le son : « … il y a eu zéro morts alors pourquoi faire peur aux gens ? Et puis je trouve très pratique que le virus Alvin arrive la même année que les élections. » Le docteur réplique qu’il doit insister : la société doit prendre cette épidémie au sérieux, politiser un virus, c’est faire une énorme erreur… » Jim regarde par la fenêtre la colline verdoyante au-dessus des immeubles en constructions et des immeubles habités : tout est très calme. « Alvin est une véritable menace pour la société et se fiche de qui sera président. » Jim regarde vers la droite : la rivière, le toit en terrasse voisin où une femme en chemise de nuit blanche et qui a l’air d’avoir la tête couverte se tient debout immobile. Jim est intrigué et il interpelle la femme pour lui demander si elle va bien. La femme se retourne et en fait c’est vieil homme avec des longs cheveux gris jaunâtres. Le regard fixe, les bras ballants, son maillot de corps sous la robe est détrempé de sang sombre. Il regarde alors fixement Jim.

Arrive alors Kat qui pose sa main sur l’épaule Jim et lui demande s’il est prêt. Jim se retourne et demander sa copine si elle a vu ça. Quoi ? Elle n’attend pas la réponse et commence à reprocher à Jim de ne pas avoir jeté l’emballage du légume à la poubelle. Lorsque le jeune homme regarde à nouveau du côté de la terrasse voisine, le vieillard maculé de sang a disparu. Arrive Mr. Lin, le voisin de palier sur le balcon voisin séparé par une grille. Il dit bonjour à Jim, qui le salue sans conviction. Mr. Lin arrose ses plantes vertes, mais comme il renifle, Jim lui demande s’il va bien. Celui-ci répond que c’est seulement un rhume. Jim lui conseille de se rendre à l’hôpital. Mr. Lin répond en riant qu’il en a assez d’attendre dans les hôpitaux. D’ailleurs les docteurs disent tous la même chose : restez à la maison et reposez-vous un peu. Ce n’est pas chose difficile à dire, et à ce compte, Mr. Lin pourrait lui aussi être docteur. Puis Mr. Ling remarque que tous ces trucs aux infos, la pandémie, le virus, c’est de l’intox : ces parasites propriétaires des médias, ils dramatisent pour faire baisser le prix des actions en bourse, pour les acheter à prix bas et tout revendre au prix fort quand l’économie rebondira. Comme Jim semble en douter, Mr. Lin lui propose de parier, puis offre de lui donner de son basilic plus tard. Jim le remercie et demande à Kat l’heure qu’il est. Réponse : presque 8 heures 30. Kat rejoint Jim sur le petit balcon et tous les deux disent au revoir à Mr. Lin.

Le balcon se révèle être l’accès aux escaliers de l’immeuble par une porte métallique. Kat partie, Jim met en charge son propre smartphone sur la batterie de Kat restée sur la table de nuit de la jeune femme. Il ne restait plus que 3% de la batterie. Jim part ensuite sans son smartphone pour amener Kat à l’arrière de son scooter. Comme ils roulent en ville, Kat est heureuse, mais Jim s’inquiète d’une scène qu’il aperçoit sur le trottoir. Un policier menottant un homme ensanglanté agité, une femme en pleurs éclaboussé de sang, les ambulanciers avec sur un brancard une victime recouvert d’un drap détrempé de sang, les voisins à côté portant tous leur masque médical.

Quand ils se garent devant l’hôpital, Jim s’excuse : il n’aurait pas dû ralentir. Mais Kat lui répond que ce n’est pas grave. Jim propose de préparer le diner de ce soir. Kat lui demande avec une pointe d’ironie le plat qu’il compte préparer. Jim répond qu’il ne le sait pas, mais sûrement un truc avec du basilic Thai, elle adorera. Elle l’embrasse puis s’en va. Jim repart, mais quand il repasse à hauteur de la voiture de police, celle-ci est abandonnée feux allumés, les quatre portières ouvertes, et il n’y a plus personne autour. Puis Jim se rend à un fast-food en ville, où il veut seulement commander un café noir car il vient de manger. Le tenancier lui signale qu’il devra seulement attendre que la dame avant lui soit servie. Jim se retourne et toise la petite salle : toutes les tables sont prises, tout est calme. Le tenancier découpe le tofu sur la plaque de cuisson, les frites cuisent dans l’huile gargouillant. Jim ramasse une brochure immobilière et scrute la liste des appartements disponibles à la vente.

Un peu de bacon et d’omelette qui cuisent sur la plaque chauffante. Le tenancier les récupèrent et fait remarquer à Jim que la pandémie affecte l’immobilier, tout est moins cher que l’année dernière. Aucun des deux ne remarquent la vieille femme en chemise de nuit et pieds nus qui vient d’entrer. Cependant, l’un des clients, grand et costaud se lève pour lui demander si tout va bien. Comme il lui tapote l’épaule, la vieille femme se retourne, et affichant un large sourire idiot aux dents abîmées… elle lui crache au visage. Puis elle attrape le petit bac à frites et le déverse sur le visage du tenancier, avant de lui arracher le visage avec ses ongles.

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Re: The Sadness, le film de 2022

Messagepar Greenheart » Jeu 5 Mai 2022 12:55

Il est bien sûr dérangeant de reprendre le contexte de la crise du COVID 19 en imaginant le même genre de pandémie. On peut admettre qu’une œuvre de fiction imagine que la propagande autour du COVID soit vraie dans cet univers, sauf qu’il n’y a pas un mot sur les vaccins ou le fait qu’ils puissent provoquer l’épidémie et aggraver la situation par exemple en provoquant la mutation qui transforme le virus de la rhume ou de la grippe en le virus de la rage. Plus gênant encore est de mettre en scène des personnages stupides avant même d’avoir été contaminés, qui en pleine épidémie parlent avec leur voisin de vive voix et acceptent leurs cadeaux potentiellement contaminés, et laissent leur porte-fenêtre ouverte à tous les vents. Le même héros gare son scooter sans cadenas ni surveillance hors de sa vue au coin du fastfood, et offre en prime son casque simplement accroché à la poignée.

En clair, les scénaristes ont fermés toutes les portes de sortie de l’abattoir. Quel intérêt dès lors de suivre un film même d’épouvante où tout est joué d’avance, à part, bien sûr, le voyeurisme malsain ? Tout récit d’épouvante, de survie, de dystopie n’a d’intérêt que si les auteurs enseignent de manière pertinente comment se sortir vivant et sain d’esprit de situations extrêmes. Les attaques — comme la violence domestique ou les coups de couteaux ne sont rien d’autres que ce qu’il arrive dans toutes les métropoles, c'est seulement que dans le film, elles arrivent de manière systématique.

Dès lors, je n’ai trouvé pour l’instant aucune raison à s’infliger un tel carnage, bien sûr déconseillé aux gens qui ont vécu certaines de ces scènes pour de vrai, ou à toute personne fragilisée par l’âge ou le COVID ou le « vaccin » contre le COVID, sachant que la protéine Spike provoque des micro-caillots qui à terme provoquent infarctus et AVC. Ce qui serait vraiment c.n alors, serait de mourir d’un effet secondaire de la pandémie et des vaccins en regardant un film d’horreur sur une pandémie

Spoiler : :
L'un des personnages du film par ailleurs prétend que les virus et les vaccins etc ne font pas de politique, et à ce point du film semble parler de bonne foi et à raison. Mais la politique, par définition, c'est toucher à tout, et quand les politiques ont des actions dans le big pharma et investissent dans des laboratoires pour fabriquer des virus à "gains de fonction" (c'est-à-dire fabriquer des virus dangereux pour l'être humain à partir de virus qui ne l'étaient pas naturellement), dire qu'un virus (aka une arme bactériologique pour conduire une guerre bactériologique ou orchestrer des génocides sur mesures génétiques) ou un vaccin transmettant forcément le virus ou la bactérie, même affaiblie, n'est pas politique, c'est faire de la propagande et se montrer le complice de tous les pouvoirs qui à travers l'histoire ont distribué des couvertures contaminées, lâchés des animaux empoisonnés ou encore piqué des gens pour les tuer ou les stériliser -- et ces criminels contre l'humanité sont légions et toujours appuyés par des pouvoirs politiques bien en place, jamais des "savants fous" comme on en voit au cinéma.


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