Resident Evil: Death Island, le film animé de 2023

[Greenheart]

Resident Evil: Death Island (2023)

Sorti au Japon le 7 juillet 2023.
Sorti en VOD et blu-ray SONY américain le 25 juillet 2023 (version française incluse).

De Eiichirō Hasumi, sur un scénario de Makoto Fukami d'après le jeu vidéo de Capcom ; avec Nicole Tompkins, Kevin Dorman, Matthew Mercer, Stephanie Panisello, Erin Cahill, Salli Saffioti.

Pour adultes et adolescents.

(zombie, prospective, horreur, presse) Leon S. Kennedy, agent du D.S.O., a pour mission de sauver le Dr Antonio Taylor des griffes de kidnappeurs, lorsqu'une mystérieuse femme s'oppose à sa poursuite. Pendant ce temps, Chris Redfield, agent du B.S.A.A., enquête sur une épidémie de zombies à San Francisco, dont la cause ne peut être identifiée. La seule chose que les victimes ont en commun est qu'elles se sont toutes rendues récemment sur l'île d'Alcatraz. En suivant cet indice, Chris et son équipe se rendent sur l'île, où une nouvelle horreur les attend.



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La bande-annonce officielle Sony HD : https://youtu.be/L-vkuA8oqMY

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[Greenheart]

De mon souvenir (très vague), ce serait le meilleur des cinq films animés Resident Evil de la même équipe : le scénario se tient, l'animation est soignée, j'ai eu l'impression que les personnages étaient plus soignés et tant qu'on ne regarde pas les images fixes, on peut presque croire au photo-réalisme - sachant que la modélisation et la réalisation jouent à limiter les détails qui coûteraient vraiment en calcul.

Le problème est que si l'action continue, l'intérêt fléchit aux deux tiers, parce qu'il n'y aura rien à suivre de plus que la formule et il m'a semblé qu'un brin de lassitude perçait au point de la confrontation avec le big mutant boss. Un peu comme les films animés Final Fantasy, mais je suppose comme tous les jeux vidéos et dérivés de jeux vidéos, il y a la volonté de ne pas développer des personnages et des scènes réalistes du point de vue culturel et humain : le produit doit convenir à tous les publics internationalement parlant et à toutes les censures, ce qui rend le résultat de toute manière générique, reposant sur l'action uniquement, avec le sempiternel décor principal qui devra durer les deux tiers minimum du film (ici l'île d'Alcatraz).

Un point à la fois positif et négatif est que le film

Spoiler : :

part du traumatisme du méchant, mais ses conséquences tout comme le détail du progrès du traumatisme - raconté par des flash-backs - ne sont pas du tout réalistes. En gros l'idée aurait été bonne si tout ne se résumait pas à créer la situation d'action que souhaitait les scénaristes pour remplir leur film.

Pourquoi le méchant aurait-il continué à croire que les zombies qui les attaquaient depuis le frigo à viandes étaient encore ses amis ? Comment un tel peloton d'intervention à l'époque moderne pourrait avoir eu le temps de fraterniser ou se prendre pour des amis alors que la règle a toujours été de traiter la chair à canon comme des chiens, d'une part afin d'éviter que le peloton se retourne contre la hiérarchie quand elle n'est pas à la hauteur ou que les ordres sont ignobles, et d'autre part pour priver les soldats de leur empathie naturelle, laquelle comme chacun le sait est un obstacle non négligeable quand on vous demande de massacrer et torturer des vrais gens.

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