Totally Killer, le film de 2023

[Greenheart]

Totally Killer (2023)

Annoncé à l'international pour le 6 octobre 2023 sur AMAZON PRIME INT / FR.

De Nahnatchka Khan, sur un scénario de David Matalon, Sasha Perl-Raver et Jen D'Angelo ; avec Kiernan Shipka, Olivia Holt, Julie Bowen, Randall Park.

(presse, slasher, voyage dans le temps, woke toxique) La nuit d’Halloween, en 2023. Voulez-vous entendre une histoire ? Il faut que je vous avertisse : elle est du genre dérangeante. Et elle se déroule juste ici, dans cette ville paisible, idyllique de North Vermon (altitude 1108 pieds).

Il y a 35 ans, trois jeunes filles furent brutalement assassinées. Le 27 octobre 1987, Tiffany Clark fut retrouvée tailladée dans le garage familial, poignardée seize fois, la nuit de l’anniversaire de ses doux seize ans.

Dans un chalet dans les bois, Marissa Song, 16 ans, fut tuée deux jours plus tard. Egalement poignardée seize fois. Et deux jours après ça, la nuit d’Halloween, Heather Hernandez, 16 ans, fut poignardée seize fois dans le parking de Billy’s Boardwalk.

Le tueur disparut. Selon les témoins oculaires, le Tueur des doux seize ans êtait entièrement vêtu de noir et portait un masqie, devenu tristement célèbre où désormais, à chaque Halloween, les gens se déguisent à la manière du tueur…



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La première bande-annonce officielle HD : https://youtu.be/vNm3VPPKEQI

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[Greenheart]

Le slasher ado se laisse regarder si l'on supporte la propagande woke à la fois lourde, hypocrite et rampante, plus une vision de l'année 1987 révisionniste sans rapport avec la réalité de l'époque, fleurant le Chat GPT et la production trop fauchée pour la bande-originale de cette année-là et des gags qui ratent à tous les coups.

La seule chose qui est correctement écrite, c'est l'intrigue temporelle - tout le reste frôle la catastrophe à chaque instant.

La scène à propos de l'ADN du tueur où l'héroïne reproche à la police d'ignorer une technologie qu'elle est elle-même incapable de décrire correctement --- est complètement fausse, et vise à faire passer la police pour des idiots qui traiteraient à la légère plusieurs attaques spectaculaires de jeunes filles les laissant atrocement mutilés - jeunes filles dont les parents élisent ou ne réélisent pas ces policiers, et sont ordinairement lourdement armés, ce qui peut poser un problème quand ils apprennent à quel point un policier local se moque ouvertement qu'un meurtre odieux sur une jeune fille, et que les autres jeunes filles des autres parents finissent de la même manière.

Cela dit, non seulement le groupe sanguin d'un tueur et d'autres indices de sa personne étaient déjà exploités bien avant 1987, mais en plus l'ADN a bien été utilisé selon Wikipédia dès 1986 en tant que preuve judiciaire. La production doit confondre possiblement avec les années 1970 telle que les mettaient en scène par exemple une série comme Life On Mars.

Les remarques aussi bien woke que méprisantes de l'héroïne sur la sécurité des données personnelles est l'hôpital qui se fiche de la charité, vu qu'elle se balade avec un téléphone "intelligent" moucharde et vient d'une époque où il est possible de choisir quel enfant vous voulez enlever parmi ceux d'un quartier à partir d'une application qui ratisse les données d'instagram et autres réseaux asociaux. Et sans prendre davantage le temps de détailler scandales et affaires des années 2020, je ne crois pas que les années 1980 aient quoi que ce soit à envier en matière de sécurité et vie privée, ou taux de criminalité, et autres nombres d'affaires non élucidées : les choses ont constamment empiré, car le crime a été industrialisé et dopé à la technologie comme le reste.

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