Lisa Frankenstein, le film de 2024

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Lisa Frankenstein, le film de 2024

Messagepar Greenheart » Ven 2 Fév 2024 14:04

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Lisa Frankenstein (2024)

Toxique : le film présente positivement une héroïne psychopathe qui fait mutiler et tuer les garçons de son école pour finalement par se laisser brûler vive parce que "l'amour est éternel".

Annoncé aux USA le 9 février 2024.
Annoncé en Angleterre le 22 mars 2024.

De Zelda Williams, sur un scénario de Diablo Cody (également productrice) inspiré du Frankenstein 1931 et suivants ; avec Kathryn Newton, Cole Sprouse, Liza Soberano, Henry Eikenberry, Joe Chrest et Carla Gugino.

Pour adultes

(Comédie romance fantastique trash woke toxique, presse) Un jeune homme amoureux abandonné par la jolie fille à laquelle il faisait la cour meurt foudroyé alors qu’il lisait sous un arbre au bord de l’eau. Il est, fort curieusement enterré au cimetière du bois des célibataires, comme si être célibataire, c’était comme être juif, suicidé ou excommunié.

Une jeune pouf se maquille outrageusement dans sa chambre aux murs verts et au miroir encadré de rose, s’enfumant de laque à cheveux. Sa mère ? (en fait Jeannette sa demi-soeur) vient lui rappeler qu’elle a besoin de se socialiser. La jeune fille va donc dans une cabane au fond du jardin s’enfermer dans une capsule de bronzage et manque de mourir électrocuté, mais malheureusement, le film ne s’arrête pas là : la mère ? emmène sa fille à une fête où il y aura un dentiste.

Lisa propose de faire un détour par un cimetière – hanté ou abandonné, désacralisé, parce que c’est ce que font habituellement les jeunes filles quand elles vont à une fête ailleurs en ville. Elisa raconte alors qu’elle a une tombe favorite, elle parle au buste du jeune homme, le décore de bijoux de femmes ayant appartenu à sa mère.

Elles arrivent à la fête sans avoir fait le détour. Lisa va hésitante jusqu’à une glacière pour prendre une canette alors un joli garçon lui fait remarquer que l’alcool est à l’intérieur de la maison. Il se présente comme Michael et la reconnait comme Lisa Swallow. Elle s’étonne qu’il connaisse son nom ; or ils vont à la même école et Michael est le rédacteur en chef du journal de l’école auquel elle envoie ses articles, et il la complimente : vraiment bon, sombre et sexy.

A deux pas, la copine de Lisa raconte à une blondasse, bien qu’elle ait juré de ne jamais le faire qu’il y a deux années, alors que Lisa était seule avec sa mère dans sa maison un tueur à la hache est entré et a massacré sa mère. Lisa a appelé la police mais le tueur était déjà arrivé. Lisa n’a plus parlé pendant quelques mois. Mais lorsque la blondasse lui demande ce qu’en a pensé le père de Lisa, la copine change de sujet.
Débarque une grosse vulgaire qui propose à Lisa de boire dans une coupe verte un truc inconnu, évidemment drogué. Sa copine arrive, lui reproche d’avoir bu, puis l’abandonne pour aller reprocher à la grosse d’avoir drogué Lisa. Pendant ce temps, Lisa entre dans la maison et s’assoie par terre, visiblement mal en point, un garçon plus mince et plus petit qu’elle la relève pour l’emmener dans un endroit « plus sûr ». Il déteste les fête.

Dans le couloir par où elle passe, un tableau semble s’animer. Puis saisie d’une crampe, elle se met vomir e il lui tient les cheveux. Il s s’assoient sur le lit, il lui offre un mouchoir. Dehors un orage vert éclate. Lisa sourit les yeux fermé et le garçon demande si ça lui fait du bien, qu’il lui touche le sein. Lisa se lève et quitte la chambre, titube hors de la maison, apparemment jusqu’au cimetière, alors que l’orage est de plus en plus menaçant. Elle y retrouve la tombe, le buste, les bijoux de sa mère pendant au cou du buste, dont elle caresse la joue.

Puis elle rentre chez elle, et furieuse, casse son miroir. Dehors, la foudre a frappé la tombe du célibataire. Lisa rêve alors qu’elle est une espèce de poupée dessinée en noir et blanc, à laquelle le portrait de sa mère conseille de se laver les mains. Elle s’assied au bord du lit, et se trouve à côté du buste du célibataire, qui lui tend un chewing-gum pour l’haleine.

Le lendemain, sa copine la réveille une main dans le slip, et comme la copine demande ce qui s’est passé la veille, Lisa répond qu’elle est tombée, et sa copine répond qu’elle aussi. Au petit-déjeuner, la belle-mère et mère de la copine reproche à Lisa d'avoir cassé le miroir de la salle de bain. Son père décide qu'elle devra nettoyer et payer les dégâts. C'est-à-dire que la télévision annonce que la tombe du célibataire aurait été frappée par la foudre.

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La bande-annonce officielle FOCUS FEATURES HD : https://youtu.be/POOeA3zCuUY

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Re: Lisa Frankenstein, le film de 2024

Messagepar Greenheart » Mer 28 Fév 2024 18:30

Le film est lui-même un genre monstre de Frankenstein, c'est-à-dire un collage d'éléments copiés collés dans les films et dessins animés de Tim Burton ou leurs imitations, avec de nombreux trous de scénario.

Le vrai problème est que la scénariste Diablo Cody n'a visiblement aucune suite dans les idées : les scènes se succèdent pour le style, et le film ne progresse pas, il va du point A au point B prévu par les scénaristes. Même combat pour les dialogues : ils sont décousus pour faire surréalistes, mais ils sont plaqués sur les personnages et les scènes.

L'humour supposé non-sensique n'est pas drôle, par exemple Lisa (déjà victime d'un tueur en série deux ans auparavant) est poursuivie sur la pelouse de la maison par un homme qui grogne sous les yeux de voisins qui se demandent seulement si elle est la voisine qui est pom-pom girl. La même Lisa sympathise immédiatement avec un cadavre animé inconnu qui fait irruption dans sa maison toujours deux ans après avoir découvert sa mère découpée en morceaux et sachant que le tueur en série est toujours en liberté.

Bien entendu, la production n'a aucune notion de construction de monde ou de loi surnaturel : un éclair bizarre qui justement tombait sur la tombe relève un cadavre qui n'avait aucune chance de se conserver aussi longtemps, encore moins de supporter son propre poids en marchand jusqu'à chez Lisa, dont il connait à l'avance l'adresse et le chemin jusqu'au cimetière.

Bien sûr, il y a une interprétation rationnelle de toute l'histoire, mais elle n'est jamais confirmée explicitement alors que le film est présenté comme fantastique : Lisa est la seule responsable des meurtres, elle imagine seulement son cadavre ambulant et a décompensé une maladie mentale causée par le transfert de celle du tueur en série à la hache qui a assassiné sa mère. Pour la valider, il aurait fallu que les voisins ne voient pas le cadavre ambulant poursuivre Lisa tandis qu'elle s'agitait sur la pelouse sous leur nez.

En conclusion, Lisa Frankenstein est un pastiche certes, des films de Tim Burton mais surtout du remplissage d'écran vide, complètement vain, écrit juste pour faire genre. Lisa bafouille tout le long du film et cela est censé la rendre sympathique ou nous intéresser à l'histoire, mais pas du tout, à l'exact opposé de l'immense majorité des héroïnes et héros des authentiques films de Tim Burton. Le reste est du maquillage, de la peinture et des éclairages fluos accompagnés de musique pop rock censé évoquer la new-wave plus ou moins gothique des années 1980 type Cure, mais là encore, c'est complètement aléatoire.

Comparer avec les films de Tim Burton suivants, qui visiblement ont servis de référence visuel mais certainement pas en matière de qualité d'écriture : Edward aux mains d'argent, Les noces funèbres et Sweeney Todd.

***

Noter que les critiques ultra-positives de IMDB sont probablement fausses et générées par une start-up, vu qu'elles contredisent la réalité de l'expérience du film et semblent servir de contre-feu aux critiques moins positives, plus conforme à la réalité.

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