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The Watchers, le film de 2024

MessagePosté: Dim 30 Juin 2024 10:05
par Greenheart
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The watchers (2024)
Traduction du titre : les spectateurs
Spoiler : :
le titre du film est une référence aux scènes où les personnages regardent une télé-réalité tandis que les elfes qui les retiennent les regardent pour mieux les imiter.

Titre français : les guetteurs.

Ne pas confondre avec le film Watchers 1988 et ses suites de 1990 et les films de 1998, 2000, 2013, 2016, 2022, 2024.

Sorti en Allemagne le 6 juin 2024.
Sorti aux USA, en Angleterre et au Canada le 7 juin 2024.
Sorti en France le 12 juin 2024.

De Ishana Night Shyamalan (également scénariste), d'après le roman The Watchers de 2021 de A. M. Shine; avec Dakota Fanning, Georgina Campbell, Olwen Fouéré, Oliver Finnegan.

Pour adultes et adolescents.

(Fantasy urbaine, woke, toxique, probablement artificiel) Le grondement sourd d’un tonnerre lointain… Il y a une forêt à l’Ouest de l’Irlande, qui n’apparaît sur aucune carte. On dit qu’elle attire les âmes perdues, comme les papillons de nuit vers une flamme. Personne ne peut dire exactement ce qui s’y cache, car ceux qui s’y aventurent n’en ressortent jamais.

Un randonneur en anorak rouge avec un petit sac-à-dos court dans la forêt embrumée, puis s’arrête brutalement à un endroit ressemblant à tous les autres : des troncs élancés ébarbés de leurs branches basses, aucun fourré, aucune fougère, étouffés par la pénombre et le tapis d’épines tombées des conifères ? Ou bien cette forêt interdite est néanmoins entretenue.

Le randonneur, relativement jeune, moustachu à la courte barbe reprend son souffle, consulte sa montre-chronomètres. Puis relève la tête : ô surprise, car c’était impossible à voir dans les plans précédents, le randonneur s’est arrêté pile devant un panneau en métal rouillé sur une sorte de portique bas en bois décoré de branches sèches. Sur le panneau on a maladroitement gravé en anglais : « Point de non-retour 108 » (sans doute celui avant le point de non retour 109 qui suit sur le chemin).

Et le randonneur de repartir en courant, sans crainte de heurter une branche basse, puisqu’il est désormais clair que la forêt dont on ne revient jamais est clairement entretenue par des équipes de bûcherons aux effectifs forcément sans limites, lesquels n’oublient jamais de laisser des panneaux derrière eux avant (ou après ?) de n’être jamais revenus…

Le randonneur continue de courir lourdement, ahanant, tandis que la lumière déjà faible, baisse, car le bon sens exige d’explorer une forêt interdite en partant le plus tard possible dans la journée, si possible quand les orages annoncés par la météo sont déjà en train de tonner, sans radio satellite et surtout sans moto-cross alors que le sous-bois a l’air pourtant particulièrement praticable.

Le randonneur bredouille : « Je vais avoir besoin d’aide, mon chéri ou ma chéri… »

Spoiler : :
NDT a) les anglais ont supprimés le genre de leurs mots depuis quelques siècles déjà et semblent depuis lors particulièrement confus et retors : sans doute cela doit aider particulièrement l’avidité sans limite des plus riches et plus puissants dans leur espoir de détruire la planète et d’asservir ultimement ce qui restera de l’humanité, pas nécessairement dans cet ordre) ; b) « honey » en anglais dans le texte, le randonneur s’adresse peut-être à l’ours dont il est follement épris depuis qu’il a découvert en jouant à Elden Ring que ceux-ci étaient particulièrement ouvert aux relations homosexuelles avec les humains ; c) dans la réalité, les ours sont omnivores à défaut, et ils dévorent les êtres humains petits et grands et surtout vivants en commençant par le visage, sans doute parce que la viande qui vocifère, ça leur agace les oreilles, un peu comme les humains assomment et égorgent leurs animaux dans les abattoirs, mais pas toujours s’il faut en croire les vidéos régulièrement mises en ligne et les descentes de police évoquées par les journaux.


Et : « Le soleil a bougé ! »

Hum. Parce que le randonneur court la face levée vers le ciel — sans heurter aucun tronc d’arbres, ils doivent avoir été plantées régulièrement écartés — ni tomber dans un trou ou trébucher — la forêt a dû être plantée sur un terrain quasiment plat, nous découvrons que le Soleil est en fait haut dans le ciel et brille, et les branchages épineux ne sont pas si serrés que cela. Nous en déduisons que la pénombre angoissante est d’abord l’effet d’un filtre totoshop et non l’approche d’un crépuscule, ou quelque sortilège maléfique et autre malédiction.

Une authentique forêt primordiale pourrait cependant être assez sombre, mais le disque solaire serait difficile à distinguer, et il serait impossible de s’y frayer un chemin à moins de disposer d’une tronçonneuse, et autres objets qui taillent à volonté et se réaffûtent encore et encore. Plus il y aurait des bêtes de partout, en particulier des moustiques, sauf en hiver, mais je ne vois ni neige, ni glaçon et pas encore de pluie glacée. Et nous n’entendons pas le vent souffler à travers les branches, malgré l’orage donc la tempête annoncée par le grondement en ouverture.

Le randonneur bredouille encore : « Reste vingt-deux minutes… »

C’est fou que de courir à fond à fond longtemps au milieu de troncs embrumés permette encore un monologue d’exposition. Faut croire que la production n’a jamais fait cette expérience. Et comme je vois mal toute l’équipe courir autour du randonneur avec un micro, je suppose que c’est post-synchronisé… Ah les années années post 2015, déjà que les studios ne s’embêtaient pas beaucoup avant pour prendre les spectateurs pour des c.ns …

Puis, plus fort, le randonneur lance, parce qu’il ne manque pas d’air malgré ses ahanements : « Allez, suis la lumière ! »

Quelle lumière ? L’écran est quasiment noir un plan sur deux, la caméra n’est subjective que pour souligner sans préparer le monologue d’exposition.

Avec un dernier « Allez !!! », le randonneur s’arrête à nouveau, possiblement au même endroit que la dernière fois, parce que c’était plus économique pour le tournage : comparer avec les plans de randonnée en forêt du récent Irati 2023.

Par ailleurs, le randonneur a très bien pu courir en cercle, c’est pratiquement toujours le cas en forêt quand on ne prend aucun point de repère, que l’on ne consulte aucune boussole, et que « le soleil bouge » dans le ciel. Puis le randonneur s’arrête, reprend son souffle et s’écrie : « non ! »

Parce qu’il se tient devant le petit portique et son panneau de métal gravé maladroitement : « Point de non retour 108. »

Et parce que les wokes et la génération Z semblent être particulièrement ignorante, le randonneur n’aura même pas pensé à semer des petits cailloux blancs ou même des miettes de pain, ou marquer régulièrement à la craie ou à la peinture les troncs qu’il passait. Aka : jeu de c.ns.

Le randonneur consulte sa montre-chrono, dans le noir, mais il est peut-être nyctalope a défaut de niquer son ours woke virtuel, et s’écrie « oh mon Dieu ! » L’intéressé ne daigne pas lui répondre, et moi non plus.

Alors il répète : « oh mon Dieu ! »

Spoiler : :
Quand on ne sait pas écrire, notamment des dialogues, on tend à répéter des lieux communs ou des répliques plagiés ici et là. Sinon, les productions qui en ont les moyens financiers ou qui sont spécialisées dans le genre auraient ajouter de la nudité ou du sexe, mais pas dans le noir. Mais comme ce film est censé sortir dans les salles américaines avant le montage non censuré en streaming ou autre, la scène de violence ne devrait plus tarder. En tout cas, les effets sonores informes tenant lieux de musique pointent déjà le vilain bout de leurs mufles sclérosés.


Le randonneur soupire. Puis d’un coup, les oiseaux que nous n’avions ni vus ni entendus jusqu’ici s’envolent en masse depuis les arbres au-dessus de lui.

Spoiler : :
Pour avoir réellement arpenté des forêts de jour comme de nuit, je peux vous garantir qu’elles ne sont jamais silencieuses dès lors qu’il reste un vers de terre ou une fourmi à un lieu à ronde, surtout s’il y a le moindre vent, et rien que courir comme un dératé produit des vibrations et des déplacements d’air qui font bouger un max de petits trucs qui grincent, croulent, pouffent et font de l’écho. Mais pas dans ce film : soit la production a mis une sourde à superviser les sons ambiants, soit les responsables n’ont jamais été dans un jardin ou une forêt ou un désert dans un casque à haute technologie de suppression de bruit tandis qu’ils mettaient les hits des majors à donf les tympans.


Puis le vol d’oiseau ayant quitté les hauteurs, nous n’entendons à nouveau plus que le randonneur en train de soupirer. Je réalise alors que vu la durée, la lourdeur et la vitesse de course supposée, nous aurions dû à ce compte-là aussi entendre son cœur se calmer, sursauter puis se calmer à nouveau, et cela même un sourd peut le percevoir à cause des vibrations et des fluctuations de pression. Mais cette production ne doit pas avoir de cœur…

Spoiler : :
Oups, je viens de réaliser qui ou plutôt quoi a réellement écrit ce film.


Et voilà-t-y pas que, sans aucun matériel, et dans l’obscurité profonde, le randonneur se met à grimper à un arbre...

Spoiler : :
désormais, je n’ai plus aucun doute : c’est bien Chat-GPT ou l’équivalent qui a pondu ce script.


Un grondement, le randonneur regarde en bas, un oiseau s’échappe du tronc ( ?) parce que bien sûr ils n’étaient pas tous partis, le randonneur regarde les arbres, et chute lourdement parce que s’assurer ce n’est pas pour les c.ns ; et comme il a dû se blesser, il attend sur son cul qu’une bête cachée par l’obscurité, le brouillard et surtout la caméra qui regarde ailleurs, vienne le bouffer, mais juste avant il s’écrie : « C’est impossible. »

Et après : « S’il vous plaît ! Oh mon dieu ! Aaah ! Non ! » et la bête : « crunch, crunch, crac ». Il est vrai que la politesse exige de ne pas parler la bouche pleine.

Et pourtant il sait que les ours, les loups, les rats ou même les êtres humains, ça existe : la preuve, j’en ai déjà vu dans des films au cinéma. Et dans la réalité, comme tous les randonneurs, les vrais, le savent forcément. Et je réalise que le randonneur part à la recherche d’une personne disparue sans avoir dépassé le point de non retour officiel, alors que la règle quand on part à l’aventure ou quand on recherche une personne disparue, ou quand on doit s’occuper d’enfants qui ne sont pas les vôtres, c’est JAMAIS SEUL.

Spoiler : :
NDT : la production nous ment en nous faisant croire qu'il s'agit d'un randonneur qui explore la forêt à la recherche d'une chère et tendre qui aurait disparu, donc le personnage passera forcément pour un c.n. Mais s'il cherche à quitter le "poulailler", son comportement est tout aussi inepte, mais comme la caméra ment et que de toute manière le scénario ne tient pas de bout et les règles surnaturelles sont incohérentes et ne servent qu'à montrer des situations voulues par le scénariste, et non logique par rapport au monde et aux personnages. L'important reste de ne pas essayer de faire croire au spectateur que la réalité se conforme aux délires de la production: le spectateur qui s'imaginerait faire la même chose que les personnages à l'écran le payerait extrêmement cher.


Et ce pauvre type n’a même pas une source de lumière avec lui, ou une corde pour se pendre, ce qui aurait été plus logique.

Sans transition, nous voilà en ville de jour avec une blondasse qui achète un perroquet à un type flou qui lui conseille d'aller visiter la campagne seule avec un drôle d'oiseau. Et c'est reparti pour les dialogues d'exposition incongrus -- elle débite au premier venu et à son oiseau ce que la production veut que le spectateur sache -- et les sempiternels clichés de remplissage d'écran vide.

La blonde va donc droit en pleine forêt en révisant apparemment l'identité usurpée d'une femme qui a la même voix qu'elle et elle aussi une mère morte (mais il y a 15 ans) et deux enfants, sa voiture tombe en panne apparemment au même endroit que là où le randonneur courait en cercle, elle sort de sa voiture, s'enfonce dans la forêt - et d'un coup le sol crisse quand elle marche et l'on entend la forêt bruisser, pas comme tout à l'heure - sa cage à la main avec le perroquet dedans (sans nourriture, sans eau, sans torche électrique etc.) et elle se met à crier dans la forêt clairement déserte à perte de vue : "Il y a quelqu'un ? Ma voiture est tombée en panne !"

Mais contrairement au randonneur, elle tombe directement sur une maison, la porte est ouverte, une vieille se présente comme Madeline ("Madeleine"), déclare qu'ils appellent l'endroit "Le poulailler", et lui présente deux plus jeunes, Ciara ("kira") et Daniel (tiens, ce prénom là ils savent à la fois le prononcer et l'écrire...) . Et la blondasse s'appelle Mina.

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La bande-annonce HD officiel WARNER BROS : https://youtu.be/dYo91Fq9tKY

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Re: The Watchers, le film de 2024

MessagePosté: Dim 30 Juin 2024 11:35
par Greenheart
Pas encore lu le roman mais le film est assez grossier quant ses ficelles et la manière dont il semble progresser.
Certes c'est bien le style du père de la fille Night Shyamalan, mais le néopotisme ne peut être une excuse.

Le fantastique ou la fantasy (ou la Science-fiction) ont beau dos pour enchaîner des jeux de c.ns et mentir au spectateur pour faire durer le suspens est très vilain.

Il est très drôle que le film s'efforce de faire passer pour fantastique des lieux communs du danger d'une forêt (la désorientation, les accidents stupides quand on prend des risques inutiles, les attaques de bêtes sauvage etc.).

Spoiler : :
L'héroïne n'a acheté son perroquet que pour l'emmener dans le poulailler afin que lorsqu'elle découvrira les consignes du Professeur elle puisse retrouver son bateau ?

Et bien sûr, ce sont les fées qui font les courses, payent l'électricité du poulailler, lavent les carreaux, changent les draps et font la lessive, sortent et rentre les poubelles recyclable etc. ?

Depuis quand les elfes ne sortent que la nuit ? Comment les humains auraient pu toutes les emprisonner sous terre ? Quelqu'un n'a jamais étudié les contes et légendes d'époques, et n'a raconté que ce qui l'arrangeait, en étant incapable de maintenir des lois surnaturelles, sociales et naturelles cohérentes ? On se croirait dans une série Netflix... :evil:

Si les fées couchent avec des humains et font des demi-elfes quel intérêt auraient cette population elfofile et homanophiles à s'entretuer et à torturer qui les elfes, qui les humains ?

Pourquoi observer des modèles humains à reproduire sous une lumière orangée qui empêchent de distinguer les couleurs naturelles (peau, cheveux, yeux) et de nombreux détails ? La logique ne voudrait-elle pas que les humains imités aient alors des couleurs fausses ?

Les fées sont capables d'imiter n'importe qui mais incapables de communiquer ? Le professeur apprivoise une fée et veut la tuer puis se suicider tout en ayant tout prévu pour fuir et sans ignorer que si une fée peut passer pour un être humain, il peut y en avoir des millions qui vivent déjà avec les autres humains ? Et les fées sont "sa" découverte, "son" expérience ? C'est un peuple...

... et d'ailleurs mêmes les rats de laboratoire sont aussi un peuple, incidemment : si j'apprenais à mon rat à parler pour utiliser Siri et Chat-GPT, et avoir des longues conversations avec moi, je n'irais pas le trucider pour me suicider après, parce que je ne suis ni c.n ni psychopathe - en effet, ne pas tuer les autres qui n'essaient pas de vous tuer, et en particulier des êtres familiers qui vous sont chers est un signe fort de santé mentale.


Je ne sais pas (encore) si le film a été écrit avec Chat GPT, mais il y a des indices patents.
Il faut que je lise le roman pour comparer, en espérant que le roman lui-même n'ait pas été écrit avec Chat GPT.

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