EffectivemenT.
Le film a la moitié de fausses critiques très négatives sur IMDB.
Normal : film indépendant, et le portrait des gens propriétaires de fait IMDB n'est pas joli joli.
Et incidemment, nous sommes à une époque où les Démocrates américain (aka Black Rock) appellent et font assassiner leurs adversaires politiques, notamment en orchestrant une guerre civile, dont ils ont déjà financé le film Civil War incitant directement les spectateurs à abattre Donald Trump et quiconque le soutiendrait s'il remportait les élections...
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Rich Flu est cependant le premier film depuis des mois qui m'aura tenu rivé à l'écran pendant les trois-quarts de l'action. Il est vrai que j'aime beaucoup l'actrice principale et que le sujet est pertinent.
Le dernier quart est logiquement moins trépidant, l'héroïne en fuite se retrouvant dans une "société" économiquement effondrée, donc technologiquement "lente", voire lentissime.
Le plan final me semble indiquer que si l'héroïne a échappé à la grippe des riches, elle est devenue folle.Le film s'inspire peut-être d'un roman intitulé Antidistopía, de Rubén Muñoz Martínez, une utopie qui semble elle aussi s'être inspiré du roman World War Z (dont seul le titre a été repris pour fabriquer le film avec Brad Pit). C'est la page wikipédia de Rich Flu qui le suggère fortement, et le lecteur pourrait croire que Rich Flu est un plagiat, mais une fois que vous êtes allez voir ce qu'est le roman en réalité, vous réaliserez ce n'est pas du tout le cas et que la ou les personnes qui ont édité la page ont simplement calomnié le film, à l'instar des faux commentaires sur IMDB.
Antidistopia le roman est de fait une utopie post-apocalyptique qui de manière suspectement naïve imagine qu'une allergie mortelle aura forcé les riches et dans la foulée toute la population à renoncer à posséder quoi que ce soit, et que le monde serait automatiquement, sans guerre, solidaire, ce qui est forcément un mensonge, car c'est ignorer toutes les formes de violence / manipulation / domination qui existent même chez les animaux, dont la haute finance et le sens aigu des constructions sociales et des modèles économiques ne sont pas exactement les plus développés, même si je veux bien croire que les bonobos font de la politique (et résolvent les conflits par la masturbation mutuelle).
Rich Flu est clairement une satire, cf. les dents fluorescentes, mais ce n'est pas une utopie anti-riche : le danger et la bêtise et l'absence de compassion arrivent de toutes les classes de la société. Personnellement si j'avais été le père ou la mère de l'héroïne, je n'aurais pas hésité - dans la seconde - à prendre sa fortune pour la sauver, la question n'est même pas si elle mérite de vivre ou pas : elle est plus jeune, elle a une fille, elle pourra toujours faire un effort.
Il est aussi très étrange que les gouvernements, qui ont ce pouvoir légal de fixer la valeur de l'argent, donc les fortunes, et de spolier ou enrichir n'importe qui en particulier, n'aient pas immédiatement protégé leurs riches amis en supprimant leur fortune d'un clic : une autorité qui ne confond pas sa fortune personnelle et l'argent public ou son domaine privé et le domaine public n'avait, en théorie strictement rien à craindre de la grippe des riches.
Il est vrai que l'ensemble des gouvernants et hauts fonctionnaires actuels se vantent désormais publiquement que l'argent public et le pays leur appartient, et ceux-là forcément auraient vite leur sourire radioactif, mais là encore, en ce qui me concerne, il m'aurait paru évident que même si je devais y passer, il fallait préserver les infrastructures vitales pour sauver les populations et incidemment la planète : pratiquement tout ce qui permet de vivre, se nourrir, se chauffer, se soigner a été privatisé et distribué à la racaille ultra-riches, et si tous devaient faire péter raffinerie, usines etc. ce ne sont pas eux qui mourraient ensuite en masse.
Que les ultrariches puissent se montrer égoïstes à ce point, cela n'a rien d'étonnant : ces guerres mondiales ou locales ne se seront pas répété toute l'Histoire de l'Humanité sans des gens pour les provoquer afin de s'enrichir davantage - piller, rafler, revendre les populations en tant qu'esclaves ou les exterminer pour ne pas avoir à les nourrir s'est systématiquement fait depuis l'Antiquité et se fait encore aujourd'hui même. Mais que la totalité des autres classes de population soient bêtes à ce point pour laisser faire alors que leurs maîtres ultra-riches passeraient leur temps à fuir et courir en rond comme des poulets à la tête coupée, me parait plus douteux, même si cela reste plausible en l'état actuel de la planète et de nos fils d'actualités.
On en arrive aux limites de Rich Flu le film, qui se contente de pousser au pire, même s'il y a bien au cours du voyage de l'héroïne quelques êtres dotés d'un minimum de décence ou de bon conseil.
* Je n'ai absolument pas cru aux éditorialistes de télévision, qui semblaient être les seuls à raisonner, seulement pour la nécessité de dialogues d'exposition, la production étant incapable d'imaginer et de ménager du temps pour des personnages un peu intelligents, qui auraient une chance de réfléchir et trouver des solutions au problème insoluble que poserait une grippe des riches,
* Une grippe des riches qui ne saurait même pas définir ce qu'est la richesse, tout en semblant disposer de l'omniscience et d'une mise à jour instantané d'un compte en banque supposé de n'importe qui sur la planète, alors qu'objectivement, une fois les transactions stoppés et les avoirs figés, et tous les décideurs en fuite plus personne n'est riche. Le film n'étant pas clair sur comment fonctionne la grippe des riches, il ne peut pas offrir de solution qui découlerait de lois surnaturelles ou scientifiques qui expliqueraient tout et permettraient de prendre la bonne décision .
* Tout le dernier quart du film qui ose mettre sur le même niveau des migrants clichés et les personnages principaux ou anonymes fuyant l'Europe sans préciser qui est qui, qui fait quoi, etc. et qu'est-ce que cache réellement les "questions migratoires" aka les migrants sont utilisés pour détruire leur pays d'accueil afin de provoquer des guerres et des pillages qui ont déjà été accomplis et/ou se poursuivre chez eux.
* Aucun riche dictateur africain, richissime israélien, généralissime libyen, et autres ultra-riches du parti communiste n'est montré avec ses dents qui brillent : quelque part, cela fait passer Rich Flu pour un film de propagande financé par Black Rock et autre Chine, avec effectivement des mâles wokets, et des femelles wokettes en guise de personnages. L'une des lignes de dialogue est ouvertement raciste anti-blanc (quelque chose comme la pourriture vient des blancs, ce qui historiquement est un gros mensonge : la pourriture morale ou physique peut venir de n'importe quelle couleur de peau, n'importe quel classe sociale, société ou religion, ce sont simplement les plus forts, peu importe en quoi consiste leur force (armes, vices, perfidies, chasse en meute etc.) qui systématiquement en profitent. L'argent, les états, les multinationales sont censées offrir un progrès par rapport à la barbarie antique, moyen-âgeuse ou type seconde guerre mondiale parce que des contrepouvoirs sont censés protéger les uns et les autres contre le talion (la barbarie du crime retournée contre le supposé criminel) ou la vendetta aka lynchage (la barbarie du crime retournée contre non seulement le criminel mais sa famille, son clan, tout ce qui lui ressemble, donc la même couleur de peau etc.)
En conclusion, Rich Flu n'est pas un mauvais film, surtout quand on considère le fait qu'il puisse faire réfléchir ou le fait qu'il considère l'ultra-riche bling bling comme un être humain, aussi désespéré que n'importe qui d'autre de survivre envers et contre tout.
C'est cependant un film (fortement) suspect de propagande à plus d'un titre, donc à réserver aux adultes avertis, et ce n'est pas un film particulièrement utile parce qu'il ne "sauve" personne à l'écran : personne ne trouve de solution rationnelle et digne à une telle apocalypse - c'est le même combat que de mettre en scène une petite ville ou un HLM soudain bloqués par un champ de force et regarder la population finir cannibale parce qu'il n'y a plus de nourriture, et le dernier cannibale crever de faim. Ce sont des choses qui sont déjà arrivés, notamment chez les naufragés et les colons mal inspirés, mais ce n'est pas le genre de film qui mérite qu'on gaspille les ressources pour le produire, vu que cela n'aidera en rien, n'enrichira (intellectuellement) en rien le spectateur, qui ne devrait donc en retour rien payer pour le voir, même pas de son temps qui ne se rattrape jamais.
Je n'ai pas relevé d'indice flagrant d'écriture artificielle, mis à part la négligence des pistes de bonne volonté et l'absence de personnages blancs positifs et permettant de réellement progresser face au problème et sauver. Comme déjà dit, les indices que je relève est ceux d'un film d'exploitation propagandaire woke avant de se distinguer en tant que script dégueulé par une intelligence artificielle et vaguement rapiécé par des prête-noms humains et autre script-docteurs embarrassés, ... mais je peux aussi faire erreur concernant la nature artificielle du film Rich Flu.
Peut-être faudrait-il imposer à toute entité proposant les services d'intelligence artificielle de rendre public qui prompte et qu'est-ce qui est généré, avec toutes les dates, toutes les ip, toutes les identités et les professions et tout l'historique des contributions sur Internet ou sur écran ou dans les institutions ou sociétés privées comme public, de manière à tracer les textes et images générés --- puisque les mêmes propriétaires d'intelligence artificielle refusent de coopérer pour prouver qu'un contenu a été généré, donc n'est pas défendu par le droit d'auteur, ne mérite pas le salaire payé, et que le prompt trahirait toute entreprise de manipulation et désinformation.
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