Cosmos 1999 S01E23: L'antre du Dragon (1975)

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Cosmos 1999 S01E23: L'antre du Dragon (1975)

Messagepar Greenheart » Mer 8 Mai 2024 17:54

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Space 1999 S01E23: Dragon's Domain (1976)
Titre français : le domaine du dragon.

Diffusé le 23 octobre 1975 sur ITV 1 UK.
Diffusé en France le 12 mars 1977 sur TF1 FR.
Sorti en blu-ray anglais le 1er novembre 2010 chez Network (lisible en France, pas de version française ni de sous-titres français).

De Gerry Anderson et Sylvia Anderson ; réalisé par Charles Crichton sur un scénario de Christopher Penfold ; Avec Martin Landau, Barbara Bain, Barry Morse, Prentis Hancock, Zienia Merton, Anton Phillips, Nick Tate, Gianno Garko, Douglas Wilmer, Barbara Kellerman, Michael Sheard, Susan Jameson.

Pour adultes et adolescents.

(space opera) Assise à son bureau décoré d’œuvres d’arts de la Base Lunaire Alpha, la doctoresse Helena Russel dactylographie un rapport à ajouter au dossier du capitaine Tony Cellini sur papier à en-tête de l’autorité médicale de la Commission Spatiale Mondiale. Elle raconte : « C’était le 877ème jour depuis que notre Lune avait quitté la Terre… Nous étions entre deux galaxies, à la dérive à travers l’Espace vide… »
Héléna Russel semble alors hésiter, puis reprend sa dactylographie : « … quand Tony Cellini commença à croire que pour la seconde fois, il allait croiser la route de son ennemi mortel. »

Dans sa cabine décorée d’armes primitives, d’une statuette de lion et de reproductions miniatures de portraits d’animaux, le pilote en question s’agite en pyjama dans son lit éclairée par la lumière verte des panneaux lumineux : dans son rêve — ou dans la réalité — des faisceaux tournoyants bourdonnants s’approchent de sa tête. Tout rouge, l’homme se tord et gémit, puis soudain se redresse prenant une grande inspiration, l’air halluciné.
Les faisceaux tournoyants se sont évanouis dans l’air et c’est le silence. Cellini hésite ; sort de son lit et va aussitôt à l’étagère chargée d’armes, dont un fusil à gros gibiers.

Et comme il contourne l’étagère comme pour vérifier que rien ne se cache derrière à son bas, la lumière des faisceaux tournoyant revient et le vrombissement lancinant reprend : Cellini se recule vivement dans un coin de l’appartement, contre un tableau représentant un troupeau d’éléphants en marches, à grandes oreilles et défenses, illuminés par les rayons du soleil tombant entre les branches des arbres de la jungle.
Les lumières tournoyantes sont bien là, en face de lui, agaçantes. En nage, Cellini glisse le long du mur jusqu’à atteindre les deux hachettes exposées au mur, et en empoigne une.

Puis, gardant les yeux fixés sur les lumières qui continuent de tournoyer au-dessus d’une table basse, il hésite, avance de deux pas, puis s’élance pour frapper les lumières de sa hachette — ou plutôt le vide.

Désorienté, il piétine – puis les lumières et leur vrombissement aiguë irritant reprennent devant lui sur sa gauche, à la hauteur d’une colonne de communication. Cellini s’élance à nouveau et cette fois, la hachette s’enfonce en plein dans l’un des panneaux de la colonne de communication. Mais c’est le silence à nouveau, et plus aucune lumière.

Incrédule, Cellini examine le panneau endommagé, avec le manche de la hachette qui dépasse. Il se redresse, recule, décontenancé et visiblement inquiet à la perspective de rendre des comptes du dommage matériel qu’il vient de causer.

Déjà, à l’infirmerie, Héléna Russel reçoit la languette de papier imprimée par l’ordinateur faisant rapport de l’anormalité des relevés biologiques de Cellini. Chez Cellini, le visiophone de la colonne de communication s’est mis à biper.

Ayant repris contenance, Cellini presse une touche et le visage de la doctoresse apparaît à l’écran ; elle interroge : « Cellini, allez-vous bien ? » et Cellini répond : « Oui, je vais bien merci, Docteur. »

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Re: Cosmos 1999 S01E23: L'antre du Dragon (1975)

Messagepar Greenheart » Mer 8 Mai 2024 20:20

L'un des meilleurs sinon le meilleur épisode, précédent de quatre ans le film Alien de Ridley Scott sur un thème comparable.

* Un scénario riche en idée et intrigue, raconté avec un flash back aux allures d'énigme policière avec les parties réunis sur la base des années après.
* Les arguments de la doctoresse et du commandant sont tous les deux valides basés sur la confiance (aveugle?) et la défiance (perfide?), cas d'école du rasoir d'Occam renversé.
* Première fois que la hiérarchie en matière de conquête spatiale est représentée de manière aussi réaliste, avec la sanction qui tombe.
* Rivalise avec le lyrisme de 2001, récit de pure Science-fiction avec la résonance mythologique soulignée en conclusion.
* L'horreur pure : j'ai dû voir l'épisode à sa première diffusion et quand bien même certains détails n'étaient pas si réaliste, je me souviens avoir eu très peur.
* Episode gore : c'est arrivé plusieurs fois dans cette première saison, mais la censure avait l'habitude d'écarter les épisodes les plus gores ou couper certains plans.
* Les séquences sur la terre verdoyante font regretter l'idée de la production de concevoir la série comme un "perdu dans l'Espace" plutôt qu'une base encore liée à la Terre ou un empire terrien à la Star Trek.

Il y a un commentaire général de Gerry Anderson sur l'épisode, dont plusieurs passages sont à souligner, en particulier l'anecdote qui l'aura motiver à ne plus jamais admettre l'ingérence de "conseillers étrangers" dans la production : tout en admettant qu'il était nécessaire d'avoir un point de vue américain pour éviter certains écueils qui auraient fait se détourner le public américain (certains accents proscrits), un conseiller s'était indigné de l'absence de monstres dans les trois premiers épisodes qui lui avaient été projetés alors que la Science-fiction pour les américains selon lui voulait dire un monstre à chaque épisode; Anderson avait alors rajouter des monstres (pas celui de cet épisode qui en comptait déjà un d'office, sur la base d'un script de grande qualité). Le même conseiller revient pour trois épisodes avec monstres et ressort indigné de la projection : comment ont-ils pu ajouter des monstres alors que ceux-ci ne sont plus du tout à la mode en Science-fiction aux USA ?

Et Anderson de conclure que les conseillers se mêlant de la création d'une série peuvent vous la bousiller complètement.

Spoiler : :
Je crois qu'on était au début des années 2000 quand le commentaire a été enregistrée, et à partir de 2014-2016, les start-up de conseils en Diversité Equité etc. woke auront coulé toutes les franchises à succès de la télévision, du cinéma et des jeux vidéos ou de tables américains et européens, en toute impunité.

Mais il est vrai que la grande époque des séries anglaises de Science-fiction est celles de richissimes bienfaiteurs anglais passionnés de Science-fiction qui donnaient jusqu'à un certain point, en tout cas celui d'achèvement d'une saison, la carte blanche, comme Lew Grade à Patrick McGoohan pour le prisonnier, Anderson pour les Sentinelles de l'Air etc.

Aujourd'hui ces gens ont été écartés du pouvoir de créer ou de faciliter la création, et remplacés par des agents provocateurs, placés littéralement par Black Rock, Vangard et le Forum Economique Mondiale en mission quasi officielle de destruction de l'Occident et pure nuisance envers les populations, les cultures et les identités.


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