Star Trek S01E04: L'équipage en folie (1966)

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Star Trek S01E04: L'équipage en folie (1966)

Messagepar Greenheart » Jeu 30 Mai 2024 21:14

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Star Trek S01E04: The Naked Time (1966)
Autre titre : La patrouille du cosmos.

Diffusé aux USA le 29 septembre 1966.
Diffusé en France (sud) sur TMC début des années 1970.
Diffusé en France le 24 août 1986 sur LA CINQ FR.
Sortie en blu-ray US le 28 avril 2009 (effets spéciaux reconstruits en HD, son 7.1, avec possibilité de voir l'épisode avec les anciens effets et son stéréo, multi-régions, piste française et sous-titres français inclus).

De Gene Roddenberry; avec William Shatner, Leonard Nimoy, DeForest Kelly, George Takei, Nichelle Nichols.

(Space OPera) Journal de bord du capitaine. Notre position : en orbite de Psi 2000, un monde ancien désormais désert glacé sur le point de se disloquer dans les affres de sa mort. Notre mission : récupérer une expédition scientifique à la surface, observer la désintégration de la planète.

Spock et un subordonné (Tormolen) se matérialisent dans l’avant-poste en combinaison environnementale complète rouge. L’intérieur de la rotonde est entièrement recouvert d’un gel épais, y compris l’opérateur membre de l’expédition scientifique dans sa propre combinaison environnementale.

Spock pointe son pistolet radar en direction du cadavre apparemment congelé et ordonne alors à Scotty d’inspecter les systèmes de survie.
Tandis que le subordonné s’en va par un couloir, Spock se retourne vers l’entrée de la station, grande ouverte dans un couloir congelé : une femme gît sur le pas de la porte, sans autre protection que son uniforme ordinaire.

Spock promène à nouveau son pistolet radar en direction du cadavre. Le subordonné revient pour son rapport : tous les systèmes de survie sont coupés. Comme le subordonné s’agenouille à côté du cadavre, Spock lui fait remarquer que quelqu’un a étranglé cette femme. Scotty lui répond que les quatre autres sont là derrière.

« Mort ? » demande Spock. Le subordonné confirme. « L’ingénieur à son poste ? » L’autre répond : « Gelé comme s’il n’en avait cure. — Et les autres ? » demande Spock. « Eh bien, il vaudrait mieux que vous voyez par vous-même, Monsieur Spock : l’un des hommes était en train de prendre une douche tout habillé. »

Spock enjambe le cadavre pour aller voir. Son subordonné retourne dans la sallle centrale et pose un artefact sur le pupitre congelé, puis ôte son gant, le déposant sur la capuche congelé du cadavre ( !). Puis il se met à quatre pattes pour inspecter avec son artefact le dessous du pupitre congelé, s’agrippant au montant du pupitre couvert de gel et souillé d’une traînée rouge, possiblement du sang.

Comme ses doigts sont posés sur le gel, la traînée rouge se met à saigner dans sa direction et les gouttes éclaboussent la peau nue du subordonné. Le subordonné se relève et agite sa main, puis la glisse sous sa propre capuche pour la renifler. Puis il renfile son gant. Spock revient pour dire à son subordonné : « Assurez-vous que nous ne nous exposons à rien. » Puis il ajoute à l’attention de son communicateur : « Ici Spock, me captez-vous Enterprise ? »

Kirk lui répond : « Affirmatif. — Tout le personnel de station est mort. » Kirk demande aussitôt : « Quel en est la cause ? — Inconnue, capitaine : cela ne ressemble à rien de ce à quoi nous avons déjà eu affaire. »

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Re: Star Trek S01E04: L'équipage en folie (1966)

Messagepar Greenheart » Jeu 30 Mai 2024 21:57

L'épisode s'ouvre sur un triple jeu de c.ns :

* qui ôterait son gant sur une planète congelée où les humains ont péri bizarrement pour tripoter un pupitre ? La peau de la main pourrait rester collée contre la surface du pupitre. Qui poserait son gant sur la tête d'un cadavre plutôt que sur le pupitre, si déjà l'idée d'ôter un gant sur une planète congelée n'était pas déjà du grand n'importe quoi.

* pourquoi Spock n'est venu qu'avec un seul collaborateur, et apparemment le plus stupide de tous, absolument pas formé à explorer les planètes glaciaires et n'importe quel nouvel environnement forcément contaminé par des germes et de la pollution chimique : à aucun moment on ne se pose la question de si l'air est respirable ? Alors que la station ne répond plus ?

* comment le subordonné peut-il passer la main sous sa capuche pour toucher son visage ? Une telle combinaison ne protègerait d'aucun milieu agressif ?

* personne ne se pose la question de quand les membres de l'expédition sont morts ?

* comment peuvent-ils décontaminer les gens de retour dans leur combinaison protectrice ?

* Le subalterne perd immédiatement ses nerfs à son arrivée à bord de l'Enterprise et Kirk lui demande de prendre du repos alors que les morts sur la station ont a l'évidence eut un comportement erratique, et qu'il est censé avoir été formé à garder son calme et ne pas se laisser impressionner pour si peu, surtout que les cadavres n'ont rien de gore.

* Lorsqu'il déraille complètement, les membres de l'équipage présents attendent le plus longtemps possible sans réagir alors que n'importe quel membre formé à voyager à bord d'un navire devrait remarquer immédiatement des propos délirants : les crises psychotiques ne sont pas si rare quand on part pour de longue mission pour des environnements hostiles, et n'importe quel militaire devrait savoir qu'un autre peut décompenser des troubles mentaux ou souffrir de séquelles de n'importe quel expérience traumatisante en situation de combat. L'alerte aurait dû être donnée immédiatement et le fou zappé par la sécurité, qui n'est bien sûr nulle part à bord alors qu'il devrait y avoir un officier de faction dans chaque lieu où l'équipage se rassemble.

* Aucune décision n'est prise quand plusieurs membres d'équipages font démonstration de troubles mentaux. Personne ne constate qu'à l'évidence les victimes ont été en contact les unes avec les autres et le subordonné de Spock est facile à identifier comme patient numéro 1.

* La quarantaine est une règle de marine parmi les plus anciennes et les plus connues : l'avant-poste avait perdu tout son équipage avec une forte présomption de comportement erratiques, Spock envisage une contagion dès le début, et la "décontamination" intervient alors que les membres de retour ont déjà pu contaminer la salle de téléportation et toute personne présente dans cette salle : le COVID 19 qui est un SARS tout à fait comme les autres de ce point de vue, contamine n'importe qui à une distance de 2000 mètres en circulant sur n'importe quelle particule expirée dans l'air, et les capuches des combinaisons sont ouvertes par le dessous, donc l'air passe.

* La décontamination aurait dû faire partie du processus de téléportation : si par exemple les membres téléportés ramenaient des moustiques ou des parasites ou une moisissure sur leurs combinaisons, la téléportation aurait dû laisser tout élément étranger au point de départ. Si ce n'est pas le cas, alors là encore, il est déjà trop tard quand les téléportés se matérialisent dans un lieu ouvert sur le reste du vaisseau.

* Lorsque le patient numéro 1 est ensuite examiné dans l'infirmerie, le personnel médical est clairement aveugle et sourd (en plus du capitaine) pour ne pas remarquer qu'il ne va pas "bien". Spock est égal à lui-même mais son subalterne aurait dû être gardé pour observation, et tout le monde aurait dû être débriefé -- en quarantaine.

* Le virus est formé d'eau. Or l'eau est à l'évidence congelée sur l'avant-poste. La main nue n'aurait pas pu irradier de chaleur au point de faire fondre à distance une partie de la glace ensanglantée.

Mais si la logique avait été observé, rien ne serait arrivé des délires que le scénariste John D. F. Black et la production ont voulu forcé dans l'épisode.

Une variante du même scénario sera de la même manière forcée dans La Nouvelle Génération, la production déclarant avoir voulu par là rendre l'équipage plus familier et sympathique aux spectateurs qui les découvrait. Faire délirer les héros sous prétexte de les rendre sympathiques les décrédibilisent en tant qu'officiers ou militaires censés tenir leurs nerfs, et personne ne peut s'identifier à des "fous".

Spoiler : :
A cet époque le hoo-yah et les fan-fics n'existent pas : Spock s'alarme de ressentir de l'amitié, Kirk se focalise sur l'amour romantique, et la production s'amuse (toute seule) de leur ridicule respectif, du contre-emploi. Par la suite, rediffusion et révolution sexuelle (ou plus exactement exploitation sexuelle) oblige, ce genre de scène sera relue faussement en amour inavoué entre Spock et Kirk, que les fan-fics slash transformeront en p.rn.graphie.

Bien sûr, ce n'est pas l'écriture (médiocre) de cet épisode qui cause la relecture malsaine, car comme le prouveront les années internet, n'importe quoi peut être associé à du p.rno. Le mouvement Woke peut d'ailleurs s'interpréter comme une volonté de tout convertir en p.rno sous prétexte de "visibiliser", "représenter" et "inclure" des comportements qui n'ont rien à voir avec les récits originaux, les personnages ou le réalisme relatif d'un space opéra militariste tel que Star Trek.


L'épisode sur le blu-ray est dédié à la mémoire de Majel Barrets, mais elle n'était bien sûr pas morte du tout lorsque l'épisode a été tourné ou lorsqu'il a été diffusé la première fois en 1966 : elle est morte en 2008 et le blu-ray de la saison 1 est sorti en 2009.

***
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