Star Trek S01E08: Miri (1966)

Infos et retours sur les séries et téléfilms diffusés ou à venir à la télévision.

Comment avez-vous trouvé cet épisode ?

Pas vu.
0
Aucun vote
Nul !
0
Aucun vote
Bof...
1
100%
Correct.
0
Aucun vote
Bon.
0
Aucun vote
Excellent.
0
Aucun vote
Génial !
0
Aucun vote
 
Nombre total de votes : 1

Star Trek S01E08: Miri (1966)

Messagepar Greenheart » Ven 2 Aoû 2024 19:08

ImageImage

Star Trek S01E08: Miri (1966)
Titre français : La patrouille du cosmos, Miri.

Diffusé aux USA le 27 octobre 1966 sur NBC US.
Diffusé en France (sud) sur TMC début des années 1970.
Diffusé en France le 28 août 1986 sur LA CINQ FR.
Sortie en blu-ray US le 28 avril 2009 (effets spéciaux reconstruits en HD, son 7.1, avec possibilité de voir l'épisode avec les anciens effets et son stéréo, multi-régions, piste française et sous-titres français inclus).

[i]De Gene Roddenberry; sur un scénario de Robert Bloch ; avec William Shatner, Leonard Nimoy, DeForest Kelly, George Takei, Nichelle Nichols, Kim Darby, Michael J. Pollard.
Pour adultes et adolescents.

(Space Opera) Sur la passerelle de l’U.S.S Enterprise filant parmi les étoiles, le capitaine Kirk constate : « Signal de détresse de style terrien : S.O.S… »

Le membre d’équipage chargé des télécommunications annonce : « J’ai accusé réception sur toutes les fréquences, Monsieur. Ils ne répondent pas. »

Spock à la console scientifique annonce : « Pas un vaisseau : un émetteur au sol, la troisième planète dans ce système solaire d’après mes instruments. »

Une planète bleue apparaît au centre de l’espace obscur sur le grand écran de la passerelle, qui grossit rapidement. Le même membre d’équipage chargé de télécommunication confirme : « Droit devant, définitivement un signal de style terrien. »

Kirk se détourne de l’écran et remarque : « Nous sommes à des centaines d’années-lumières de la Terre, Monsieur Spock ; pas de colonie ou de vaisseaux de sortie si éloignés. »

Sur l’écran de la passerelle, la planète aura progressivement grossi jusqu’à l’emplir totalement. Spock annonce « Je mesure la planète à présent, Capitaine : en forme de sphéroïde ; circonférence, 24,874 miles (NDT 40.030 km, quasimen celle de la planète Terre), masse, six fois dix puissance vingt-un tonnes, densité implicite : 5.517, atmosphère : oxygène azoté. »

Présente sur la passerlle, l’assistante Janice Rand s’exclame : « la Terre ! », alors que sur l’écran géant, la planète bleu a encore grossi et tout le monde peut distinguer les contours caractéristiques des continents : l’Afrique, l’Europe… »
Kirk corrige immédiatement : « Pas la Terre. Une autre Terre. » … les Amériques. « Une autre Terre ? » répète Kirk, à son tour aussi étonné que Rand.

Journal de bord du Capitaine, date stellaire 2713.5 : aux confins distants de notre galaxie, nous avons fait une découverte étonnante : des signaux radios de type terriens provannt d’une planète qui apparemment est une réplique exacte de la Terre. Cela semble impossible, mais là voici. »

Assis dans son fauteuil de commandement sur la passerelle de l’USS Enterprise, le docteur McCoy debout à sa gauche, l’assistante Janice Rand debout un pas derrière eux, Kirk ordonne : « Maintenez-nous sur une orbite fixe, Monsieur Spock. » Et son premier officier d’acquiecer : « Affirmatif, capitaine. »

Puis, Kirk demande : « Toujours aucune réponse, Communications ? — Aucune, capitaine. » Kirk hésite une fraction de seconde, puis déclare : « Nous nous téléporterons au sol : alertez la sécurité, préparez-vous à transporter une expédition d’exploration en surface ; nous débarquerons dans le voisinage du signal de détresse actuellement en cours de réception. »

… à savoir l’avenue d’une ville terrienne d’allure abandonnée, aux façades et véhicules noircis, rappelant l’Amérique des années 1930 sur la Terre : six silhouettes argentées apparaissent et vacillent dans une vibration auditive cristalline — de gauche à droite : Spock, un membre de la sécurité à chemise rouge, Janice Rand, le capitaine Kirk, un autre membre de la sécurité à chemise rouge, et le docteur McCoy.

Complètement matérialisés, ils regardent autour d’eux. Ils sont debouts, complètement à découvert, dans une rue recouverte de sable, juste devant l’entrée de l’Hôtel Trusk, en anglais dans le texte.

Tous se retournent pour avancer de quelques pas vers le centre du carrefour, jonché de quelques chaises et caisses de bois abandonnés, avec plusieurs voitures rouillées garées ça et là, qui font dire à Kirk : « Identique… à la Terre, telle qu’elle était au début des années 1900. »

Spock corrige son capitaine : « Plutôt le milieu du vingtième siècle, je dirais, capitaine, approximativement 1960. »
« Mais où sont passés les gens ? » demande Janice Rand.

Spock répond : « Les relevés indiquent que la détérioration naturelle a suivi son cours sur cette planète depuis au moins plusieurs siècles. »
Janice reformule : « Vous voulez dire qu’il n’y a plus personne en vie ? »

Spock corrige : « Ce n’est pas prouvé, Assistante. La preuve suggérerait que le signal de détresse est automatisé. »

ImageImageImageImageImageImageImageImageImageImageImageImage

***
...d'un G qui veut dire Greenheart !
Greenheart
Administrateur du site
 
Messages: 12309
Inscription: Sam 15 Nov 2014 19:56

Re: Star Trek S01E08: Miri (1966)

Messagepar Greenheart » Ven 2 Aoû 2024 19:34

Un épisode écrit complètement à l'envers, avec les pieds et ne manquant jamais l'occasion d'un jeu de c.ns.

Le capitaine descend à terre avec une expédition sans aucune protection ni avoir relevé quoi que ce soit au point de débarquement : ils ne savent même pas qu'il y a une ville.

Un bruit et ils courent tous, groupés pour entrer dans la première bicoque venu sans aucune précaution particulière, sans éclairage : une seule grenade, une seule rafale, une seule mine et toute l'expédition est éliminée ou mutilée. Ils peuvent mesurer le diamètre de la planète à un mètre près et sont incapables de localiser des sources de chaleurs à travers les toits ou les façades d'une ville type 1900-1960 ?

Ils n'emmènent que deux soldats (membres de la sécurité) avec eux, et il faut voir comment il font leur job : ils se baladent tandis que les officiers supérieurs sont complètement exposés : ils n'auraient pas survécu à Paris ou à Londres au 21ème siècle, vu la fréquence des égorgements de notre époque et le peu d'attention que les membres de la Fédération accordent réellement à leur environnement. Et le genre de réflexes qu'ils ont : c'est McCoy qui en sauve un quand on leur jette des trucs des étages.

Il est inepte qu'une planète Terre se retrouve à l'identique à l'autre bout de la galaxie, à moins que tout le pourtour de la galaxie soit jalonné de duplicata de la Terre par exemple suite à une expérience d'une civilisation extraterrestre ou un fan de reconstitution historique comme dans l'album de Valérian sur les Terres Truquées. Et ça, cela aurait pu donner un vrai scénario palpitant de pur science-fiction.

Ce n'est jamais expliqué et ce n'est en aucun cas le "nouveau monde étrange" promis, la véritable explication étant l'économie budgétaire appréciable qu'il y a recycler des décors et des costumes déjà utilisé dans des productions précédentes ciné ou télévisée.

La seconde idée d'enfants de plusieurs siècles qui mourraient à leur puberté est encore une fois ineptes : soit ils vieillissent et auraient dû entrer dans la puberté il y a 300 ans, soit ils ne vieillissent pas et n'entrent pas dans la puberté. Par ailleurs aucun n'aurait dû survivre sans se nourrir et nous savons qu'ils ne cultivent rien et que la date limite des conserves a été dépassée 295 ans auparavant. Ils se demandent comment ces enfants ont pu "survivre" mais pas comment ils peuvent parler anglais ou survivre sans manger.

Des "enfants" qui ne laissent aucune trace de pas, aucune emprunte sur les portes ou les fenêtres (que pourtant ils peuvent essuyer à main nue à l'occasion) ; quand ils crèvent ils ne laissent aucun cadavre alors que cela leur arrive apparemment assez souvent; ils sont sales mais n'ont pas d'odeurs ; ils font des cris et du tintamarre plusieurs fois de suite dans l'épisode pour faire peur aux visiteurs, mais pas à l'arrivée de la patrouille du cosmos ?

Ou comment ils pourraient avoir une si bonne mémoire des adultes ou des jeux ou d'un tricycle après trois siècles de (sur)vie, ni pourquoi ou comment des enfants n'auraient pas tenté de reconstruire un semblant de civilisation, ne serait-ce que pour éviter de se faire massacrer par les enfants-monstres pubères, le peu de temps qu'ils sont censés rester en vie. Plus si personne n'est pubère, personne ne se reproduit, et vu à quel rythme ils croisent des enfants devenus pubères, comment pourrait-il en rester un seul après trois siècles, sans manger, sans eau potable, ni se chauffer ni se soigner, parce qu'il n'y a pas qu'une seule maladie dans l'univers

Tous les membres de l'expédition ont dépassé la puberté, ils devraient donc mourir immédiatement comme le premier "enfant" qui saute sur McCoy pour l'accuser d'avoir volé un tricycle abandonné qui ne peut pas rouler. Et les plantes que l'on croise dans la ville, elles ont atteint la puberté ou pas ?

Si Miri est sur le point d'atteindre la puberté, et que pour l'assistante Janice Rand, c'est une petite fille, comment Kirk peut-il tenter de la séduire à la minute où il la découvre : elle est forcément mineur si impubère, c'est contraire à la première directive (mais existe-t-elle au moins dans la série originale, je ne me souviens plus ?) et en tout cas, c'est clairement de la prédation vu le désespoir.

A l'évidence, quelqu'un a essayé de refaire Sa Majesté des Mouches croisé avec la Machine à Explorer le Temps avec des Morlocks low-cost, sans se douter qu'il ferait aujourd'hui référence aux Démons du Maïs.

Le capitaine a déjà une tumeur à la main le jour du débarquement, et ils auraient encore sept jours avant de mourir ?

Depuis quand du papier tels qu'ils le manipule ne change pas de couleur, ne se décompose pas, ne moisi pas, n'a pas été transformé en cocotte en papiers par les "enfants", qui n'allument aucun incendie en trois siècles et n'ont jamais eu besoin d'allumer un feu ? Ils sont dans un laboratoire et en trois siècles, les produits encore stockés n'ont ni fuit, ni séché ni corrompu quoi que ce soit. Le plafond n'est pas tombé, le béton n'a pas pourri, et la moisissure pourtant présente sur les murs, ne s'est pas attaqué aux dossiers et ou aux surfaces de travail.

Janice Rand qui avoue qu'elle allume son capitaine à chaque seconde qu'elle sert à bord du vaisseau, ça vaut la pilote qui tente de se faire le lieutenant-colonel pour briller en société dans Space 2063. Etonnez-vous que tout ce joli monde attrape des maladies en débarquant sans protection sans se préoccuper d'analyser quoi que ce soit, sachant que le capitaine qui saute sur tout ce qui bouge devrait déjà avoir accouché d'un xénomorph, qui s'attrape avec la langue, comme dans le film original Alien.

Et Miri qui appelle déjà le capitaine par son petit nom, en particulier quand il passe ses nerfs sur elle. :roll:
Et le capitaine qui sait qu'il a une maladie contagieuse avec des plaies aux mains qui prend la jeune fille par son visage en lui répétant que la puberté va faire d'elle une femme ? :eeek2:
Pourquoi Kirk irait négocier avec des gamins armés débiles au lieu d'organiser un ramassage scolaire à coup de phaseurs paralysants ? L'école, c'est important à leur âge...
Et si l'équipage surveillait leurs affaires de temps à autres ?

***
...d'un G qui veut dire Greenheart !
Greenheart
Administrateur du site
 
Messages: 12309
Inscription: Sam 15 Nov 2014 19:56


Retourner vers Télévision

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 1 invité