Hammer House of Horror S01E02: La Treizième réunion (1980)

[Greenheart]

Hammer House of Horror S01E02: The Thirteenth Reunion (1980)
Traduction : La maison de l'horreur (des studios) de la Hammer* : la treizième réunion.
* Traduisez Hammer par le maillet des sorcières, référence au Malleus Maleficarum, le manuel de démonologie de 1486 à l'usage des inquisiteurs dans la réalité.
Titre français : La maison de tous les cauchemars : La Treizième réunion.

Âmes sensibles s'abstenir.

Diffusé en Angleterre le 20 septembre 1980 sur ITV UK.
Diffusé en France en 1983 sur FR3 FR.
Sorti en coffret 5 dvd français ELEPHANT FR le 6 mai 2014 version anglaise et française https://amzn.to/3zXcyTO
Sorti en coffret 3 blu-rays anglais NETWORK UK le 23 octobre 2017 (anglais sous-titré, image HD de très grande qualité, mise à l'échelle 4K parfaite, son très bon, pas de version française)
Sorti en coffret 3 blurays allemand MEDIA TARGET DE le 14 décembre 2018 réédité le 30 octobre 2020 (pas de version française, version anglaise incluse)

Créé par Roy Skeggs, réalisé par Don Leaver, sur un scénario de Anthony Read, avec Julia Foster, Dinah Sheridan, Richard Pearson, Norman Bird, George Innes, James Cosmo, Warren Clarke, Gerard Kelly, Michael Latimer, Barbara Keogh.

Pour adultes.

(anthologie d'horreur fantastique, slasher) Deux hommes en costume noir, chemise blanche et chapeaux noir entre dans une pièce où repose apparemment le cadavre plutôt frais d’un gros hommes, sous un drap vert laissant le visage découvert.

Les hommes ôtent tous les deux de concert leurs chapeaux pour les pendre aux patères fixées au mur, et, toujours synchronisés, enfilent un tablier en toile ciré vert bouteille. Le moustachu commence à retirer le drap sur le cadavre tandis que son comparse demande : « Quel est le dommage ? »

Le drap progressivement retiré révèle des marques de coups sur la poitrine et les cotes supérieures. Le moustachu répond : « Des contusions sur le torse et les bras… » et comme il continue de retirer le drap : « Léger hématome sur le bas de l’abdomen… »

Le moustachu se tourne vers son comparse, l’air plutôt satisfait : « Mis à part, il n’y a pas de marque. » L’autre répond : « Splendide » Ce dernier va alors à la table sous les patères, ramasse quelque chose, revient au cadavre et lève ce quelque chose : un hachoir flambant neuf, qu’il abat.

Bon appétit.





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[Greenheart]

Toujours à la limite de l'exploitation, le thème de l'épisode étant typique de ce genre ; mais quand même, c'est moins visuellement outré que l'épisode précédent.

A nouveau un épisode mieux écrit qu'il n'y parait à la première présentation, mais ce n'est pas un épisode fantastique, aka les anglais traditionnellement confondent le fantastique ou la Science-fiction avec l'horreur, et dans ce cas le slasher et le glauque.

Mais le contraste entre l'enquêtrice fofolle rose-bonbon qui veut être prise au sérieux par sa rédactrice en jouant à Scooby Doo, et se retrouve à enquêter sur une nouvelle méthode pour maigrir est assez féroce en lui-même...

Spoiler : :

pour faire oublier le jeu de c.ns qui consiste à ne prévenir personne quand on suspecte un possible meurtre.

Et pour l'hygiène et la sécurité, la fine équipe des bouchers thanatopracteurs repassera, une morgue est le pire endroit à tous points de vue pour fournir quoi que ce soit d'approprier à la consommation humaine, ne serait-ce qu'un bête yaourt : tout y est contaminé, chimiquement ou biologiquement, jusqu'à l'air... /spoiler]

L'épisode s'inspire bien sûr du cas réel [spoiler=]de ces rugbymen qui à la suite du crash dans leur avion dans la cordillère des Andes ont été contraints de consommer la viande et les organes de leurs camarades décédés, non seulement dans le crash mais surtout dans une avalanche qui suivit, sans quoi ils n'auraient pas survécu.

Bien que les rugbymens aient consigné leurs expériences dans un témoignage en vente en librairie, et adapté sur Netflix, personne n'a pris la peine de préciser quels problèmes de santé ils auront hérité spécifiquement de leur régime exceptionnel, sachant que si vous bouffez quelqu'un, vous attrapez forcément ses maladies et cumulez tous les polluants qu'en tant que sommet de la chaîne alimentaire il aura accumulé tout au long de son existence, c'est-à-dire avant de devenir un burger. Or, comme l'ont douloureusement appris les victimes de la vache folle, la cuisson ne suffit pas à éliminer tous les vecteurs de maladies épouvantables et mortelles pour les êtres humains.

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