Le Ministère du Temps S03E03: Le Temps des sortilèges (2017)

Les séries commencées de 2011 à 2020.

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Le Ministère du Temps S03E03: Le Temps des sortilèges (2017)

Messagepar Greenheart » Sam 17 Juin 2017 08:23

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El Ministerio Del Tempo S03E03: Tiempo de hechizos (2017)
Titre original : Avec le Temps sur ses talons.

Diffusé en Espagne le 15 juin 2017 sur RTVE ES.
Annoncé en France et à l'international sur NETFLIX FR.

De Javier Olivares et Pablo Olivares, avec Aura Garrido, Nacho Fresneda, Hugo Silva.

1864. La pleine lune brille dans la nuit aux nuages noirs effilochés. En contrebas, les ruine d’un château fortifié au sommet d’une colline, et son village au bas de ses murs. Tous les arbres sont dépouillés de leurs feuilles. En contrebas, dans la forêt embrumée de conifères élancés, le silence, seulement interrompu par les cris inopinés des oiseaux de nuits.
Mais voilà qu’une femme encapuchonnée passe en courant pour s’élancer dans un sentier entre les arbres. Elle pile et se retourne, épouvantée : oui, ce sont bien les cris d’une meute de chien que l’on entend se rapprocher.

Un homme crie : « La voilà ! allons-y ! Allez ! Qu’elle ne s’échappe pas ! » La femme encapuchonnée détale le long du sentier, et la meute suit, conduite par de nombreux hommes criant autant que leurs chiens, accompagnés de femmes, et éclairés par des torches. « Allez !!! Mort à la harpie !!! » Puis : « On n’y voit rien ! »

La femme s’est embusquée derrière un arbre, mais si ses poursuivants n’y voient rien, leurs chiens reniflent parfaitement, et leur maître crie à nouveau : « Par ici ! par ici ! », et un autre : « Venez !!! », tandis qu’une femme lance encore d’une voix perçante : « Qu’elle ne s’échappe pas ! »

La troupe fait halte. Un barbu se penche pour inspecter de plus près, la torche haute, le tronc de l’arbre derrière lequelle l’encapuchonnée s’était cachée. En fait, elle est seulement accroupie dans le fossé juste au bas de l’arbre, à retenir son souffle, entre les racines. Le barbu s’éloigne. Elle se relève et repart en courant, mais soudain un filet l’enlève et la soulève haut dans les airs, entre les arbres. Elle panique et crie : « A l’aide ! »

C’est alors qu’un homme — botté, avec une veste — apparaît et se fige. Elle le supplie : « Par pitié, par pitié… » L’homme moustachu et barbichu, les cheveux bouclés, dont les traits à contre-pleine lune sont difficiles à distinguer, avance jusqu’à elle, qui souffle encore : « Aidez-moi ! La corde… »

Mais comme l’homme entend les chiens arrivés, il détale. Sauf que c’est bien pour détacher la corde qui, tendue, retient depuis un arbre voisin le filet et sa prisonnière, qui souffle encore : « Dépêche ! » Le barbichu s’échine à défaire le gros nœud de la corde, et la prisonnière l’alerte : « Ils arrivent ! »

Et comme ils sont arrivés, apparemment le même jeune homme barbichu se redresse soudain, haletant, en chemise de nuit dans son lit, dans sa petite chambre, une nuit de pleine lune. Il s’assied au bord de son lit, posant ses pieds nus sur le dallage.

Sur la table de chevet fruste, un pot de chambre vernis de blanc, et un broc en terre cuite. Sous la lucarne, une petite table avec une chaise, trois petits livres empilés au coin, un encrier de cuivre et un bougeoir. Au mur, au-dessus de la petite table, de quoi fixer une chandelle ou suspendre une lanterne.

Le jeune barbichu a allumé la bougie de son bougeoir sur sa table de travail. Il trempe sa plume dans l’encrier de cuivre et se met à écrire, grattant audiblement le papier posé devant lui. Il écrit « Sans lieu de doutes, la demoiselle de mes rêves est la même que celles que nous avons rencontrées dans les ruines de Trasmoz. Elle nous a seulement donné son nom : Mencìa. »

Et de ressortir le dessin de la femme encapuchonnée debout devant des ruines, mentionnant dans le coin en bas à droite « Trasmoz, 1864. » Ce même dessin, le voilà de nos jours projeté dans un bureau du ministère du Temps, le sous-secrétaire Salvador Martí qui lit ce qui ressemble à la lettre même que rédigeait à l’époque le jeune barbichu : « Mon frère Valeriano avait capturé sa beauté troublante dans un dessin que j’ai précieusement conservé ; je dois retrouver Mencìa. »

Irène, chef de la logistique, ironise en passant devant l’écran : « Recherche Mencìa désespérément. »

Marti confirme : « Oui, tout à fait, depuis mon téléphone portable. » Il pose la lettre sur la table de conférence, sous les yeux de Ernesto Jiménez, chef de la sécurité, et des participants à la réunion, qui ne sont autres que Amelia Folch, chef de mission, Pacino et Alonso de Entrerríos.

Marti précise : « C’est la dixième lettre de Gustavo Adolfo Bécquer. » Ce à quoi Amelia répond immédiatement : « La dixième ? Mais il n’en a écrit que neuf. » Et Marti de confirmer : « Exactement ; et elles ont été publiée dans le journal ‘El Contemporaneo’ (NDT : le Contemporain. ») Ernesto Jiménez prend le relai : « Oui, par chance nous avons intercepté la dixième à temps, avant sa publication. »

Pacino, bras croisé, incrédule, s’étonne : « Et vous allez monter une mission parce que Bécquer a écrit une lettre de plus ? » Marti répond, montrant le dessin encore projeté sur l’écran de la salle de conférence : « Non, pas pour la lettre ; pour cette demoiselle qui sort de nulle part… Ou pour cet autre sortie de cette gravure de 1687… »

Le dessin est remplacé par un autre, montrant une femme assise devant des pots à côté d’un chaudron sur un four, sous la surveillance impérieuse d’un chat noir juché sur un poele à charbon.
Alonso de Entrerríos s’alarme : « C’est une sorcière ! » Marti ne commente pas et voilà la gravure remplacée à l’écran par une peinture : « Ou de ce tableau très ancien quoique sans date. »

Une jeune femme voilée en rouge qui prie mains jointes, derrière elle une ancienne carte de l’Italie, la Corse, la Sardaigne et la Sicile affichée au mur. Puis un montage alignant les trois représentations d’une femme dans ces trois illustrations d’époques différentes, avec dessous l’indication des dates : 1864, 15ème ou 16ème siècle, 1687. « Comme vous pouvez le constatez, la ressemblance entre les trois est plus que plausible. »

Pacino conclue : « En clair, le béguin de Bécquer voyage dans le Temps. » Marti confirme : « Si je n’avais pas eu ce soupçons, je ne vous aurez pas appelés. »

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