Electric Dreams S01E04: Diamant fou (2017)

Les séries commencées de 2011 à 2020.

Comment avez-vous trouvé cet épisode ?

Pas vu.
0
Aucun vote
Nul !
0
Aucun vote
Bof...
0
Aucun vote
Correct.
1
100%
Bon.
0
Aucun vote
Excellent.
0
Aucun vote
Génial !
0
Aucun vote
 
Nombre total de votes : 1

Electric Dreams S01E04: Diamant fou (2017)

Messagepar Greenheart » Mar 10 Oct 2017 10:06

ImageImageImage

Philip K. Dick's Electric Dreams S01E04: Crazy Diamond (2017)

Diffusé en Angleterre le 8 octobre 2017 sur CHANNEL 4 UK.
Annoncé aux USA sur STAN US, puis AMAZON PRIME US.

De Ronald D. Moore et Michael Dinner ; réalisé par Marc Munden ; scénario de Tony Grisoni, d'après la nouvelle de Philip K. Dick ; avec Steve Buscemi, Sidse Babett Knudsen, Julia Davis, Joanna Scanla, Michael Socha, Isis Davis, Lucian Msamati.

Pour adultes et adolescents

Un phare au bout d’une plaine balayant de son rayon vert le ciel bas au-dessus d’une route de goudron rectiligne jalonné de poteaux électriques.

Les étoiles sont en train de s’éteindre, alors l’univers devient froid. Pas de chaleur, pas d’énergie. Tout se décompose, tout meurt. Mais tout ce qui est nécessaire, c’est seulement deux œufs, deux particules qui deviennent si entremêlées que c’est comme si elles n’étaient qu’une seule et même chose... et alors il n’y a plus d’atrophie, plus de décomposition, plus de mort. Mais il n’y a qu’elle, et elle arrive à court de temps. Et sont les yeux horrifiés de Ed Morris, la rousse d’âge mûr qui lui parlait se flétrit à vue d’œil tandis que ses cheveux blanchissent, et très vite elle n’est plus qu’une espèce de momie qui s’écroule et tombe en morceaux.

Ed Morris rouvre les yeux et se relève en soupirant de sa couchette, tandis que joue un tourne-disque : ce n’était qu’un cauchemar. Puis il sort sur le pont de son petit voilier garé au bout d’un quai, et sous un ciel verdâtre, il quitte le quai et prend le volant de sa voiture pour se rendre à l’institut, où l’accueille sa femme Sally, qui lui demande s’il s’est bien amusé. Ed répond qu’il a presque terminé le pont de son voilier. Puis Sally lui annonce qu’ils ont un visiteur, ce qui étonne Ed. Tandis qu’ils marchent vers le coin salon, Sally explique à Ed que la femme en question – qui n’est autre que la rousse du cauchemar de Ed – veut leur parler d’assurances-vie à double prime. Sally présente Jill, qui salue Ed avec un grand sourire. Ed fixe alors Jill, horrifié.

Sept jours auparavant.

Au bord de la falaise, une série de préfabriqués ont été construites, sur un modèle identique : un hall en forme d’arche et deux ailes tubulaires. Un bulletin d’information rappelle qu’à cause des inondations et des tempêtes l’Agence d’information sur l’Environnement suggère que sept mille foyers disparaîtront à cause de l’érosion des côtes au cours des cent prochaines années. Dans sa cuisine, Sally fait pivoter un tiroir pour en sortir une barquette plastique large et plate contenant une tranche de terre sur laquelle ont poussé des dizaines de petits trèfles vert tendre. Puis Sally commente à Ed : la maison des Salters a basculé dans la mer à Sidestrand, et ils savaient que cela arriverait ; cela leur arrivera aussi à eux un jour.

Dans son laboratoire voisin, Ed travaille à son bureau à l’examen via un écran vidéo de ce qui ressemble à deux boites de Pétri. Il répond sans se troubler qu’ils seront parti depuis longtemps de leur maison alors : ils sillonneront les sept mers, faisant cap vers Ultima Thule, Eldorado, les Champs Elyséens... Comme son mari se lève de son bureau, Sally range précipitamment la barquette dans son tiroir et fait mine de ne pas avoir bien entendu la dernière phrase de Ed : qu’a-t-il dit ? Qu’ils navigueront jusqu’au Pays de Cocagne, elle et lui ! Sally fait le tour de la table de leur cuisine en dodelinant de la tête : c’est une bien belle idée...

Sally sort d’une enveloppe de papier posée sur un comptoir deux tranches de pain et les glisse dans le toaster intégré, tandis que Ed reprend : il a vu une publicité aujourd’hui – Embarrasse la vie, ils devraient tous embarrasser la vie. Sally corrige : Ed veut dire – Embrasse la vie. Ed rit : c’était une blague, parce qu’ils n’ont pas tant de temps que cela, et cette pensée est trop affreuse pour qu’on soit sérieux à ce sujet. Mais Sally vient de sortir les œufs du frigo et ils sont déjà expirés – complètement noirs en fait. Sally s’indigne : les œufs n’ont que deux jours ! Et de les jeter dans le broyeur, qui expédie les déchets dans un gros tuyau qui sort de la maison, lui-même brancher au tuyau flexible transparent de l’employé de la société de traitement des déchets – qui porte le nom de « Rien n’est pour toujours ».

Comme Ed et Sally sortent de leur maison chacun une valise de métal à la main, l’employé du traitement des déchets occupé à vider leurs ordures les interpellent : ils devraient être plus malins que ça, qu’ils surveillent les dates d’expiration de leur nourriture ! Ed répond jovialement que c’est de sa faute à lui, et avec un grand sourire, l’employé souhaite à Ed de « Vivre au jour le jour ». Et Ed répond que c’est certainement ce qu’il fera. Il embrasse alors Sally, et chacun par de son côté tout seul au volant de sa petite voiture bleu.

La voiture de Sally file sur une petite voie unique au milieu d’un champ jalonné à perte de vue d’éoliennes. Comme elle arrive à la petite barrière d’un poste de contrôle du Parc des Chimères, Sally ralentit et passe devant une femme en uniforme à tête de cochon, qu’elle appelle Sue, et qui la salue en retour au garde-à-vous. De son côté, Ed file sur une route en terre bordée de grands pylônes électriques menant à trois constructions en forme de soucoupes volantes. Un guide fait visiter l’un des trois bâtiments circulaires et explique qu’à Spirit Mill (Le Moulin aux Esprits) une atmosphère plus chaleureuse et conviviale est encouragée, donc pas de reconnaissance oculaire (il se montre en train de croiser un regard), juste la bonne vieille transpiration et la paume (il fait un signe de la main en guise de salut), et une voix d’une portée raisonnable.

Pour ouvrir les portes vitrées, il pose sa main sur une borne et reprend sa présentation comme ils entrent dans une allée bordant un grand tube : de nos jours, tout le monde considère comme un fait acquis les chimères cognitives – les Jacks, les Jills et les autres fusions pensantes sont partout. Il y en a peut-être même parmi les visiteurs au moment même où il leur parle – au travail, aux jeux... Comment pourraient-ils le savoir ? L’implantation chirurgicale d’une conscience quantique a révolutionné nos relations avec elles, ce qui veut dire qu’ils sont devenus nous. En fait, le guise a une confession à faire aux visiteurs : il est lui-même un Jack.

ImageImageImageImageImageImageImageImage

***
...d'un G qui veut dire Greenheart !
Greenheart
Administrateur du site
 
Messages: 10824
Inscription: Sam 15 Nov 2014 19:56

Retourner vers Les séries des années 2010

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 2 invités

cron