Diffusé à l'international à partir du 28 février 2019 sur la chaîne Youtube IGN (gratuit).
De Alistair Hope. Avec Andrea Deck, George Anton, Kezia Burrows, Richie Campbell, Veronica Cartwright, Yaphet Kotto, Tom Skerritt, Harry Dean Stanton, Sigourney Weaver.
Pour adultes et adolescents.
(presse) La fille d'Ellen Ripley, Amanda s'engage dans une lutte désespérée pour sa survie, dans une mission visant à découvrir la vérité sur la disparition de sa mère. (presse 2) Quinze ans se sont écoulés depuis la disparition totale du cargo Nostromo au fin fond de l'espace. Depuis 15 ans, Amanda Ripley parcourt l’univers connu pour rechercher des informations sur sa mère, Ellen Ripley, adjudant du Nostromo. Lorsque des représentants de la Weyland-Yutani Corporation contactent Amanda pour lui annoncer que l’enregistreur de vol du Nostromo a finalement été retrouvé et amené à la station spatiale Sevastopol, Amanda se joint à une expédition de la société... Mais quand Amanda arrive à la station, elle entre dans un cauchemar vivant: les habitants de Sevastopol ont été terrorisés, chassés et menacés d’annihilation. Elle et un groupe de survivants non préparés - et peu fiables - devront faire face à la même espèce diabolique qui a changé le destin de sa mère pour toujours
Si la reconstitution des décors et des scènes du premier Alien force l'admiration, force est également de constater le manque terrible d'imagination de la production. Le "film" ou la "websérie" consiste essentiellement en un épisode "vidéo-clip" typique des années 1980 / 1990 : une intrigue supermince (la fille de Ripley embauchée pour se rendre en orbite de la planète qu'avait découverte sa mère, autour duquel orbite un clone du Nostromo), prétexte pour copier coller le plus grand nombre de scène du film original. C'est du plagiat, point barre, qu'ils aient les droits ou pas.
La série des films Alien continue de fait de sombrer entre les mains de gens qui soit ne connaissent rien à l'écriture (et à l'écriture de Science-fiction) et qui recycle jusqu'à l'épuisement complet de l'intérêt des spectateurs les réussites du premier film. Personne ne construit un univers digne de ce nom (et certainement pas Ridley Scott lui-même avec ses daubes grotesques pire que n'importe quelle séquelle). Et tandis qu'il est bon ton de cracher sur la suite signée Jeunet, je constate que c'est bien le seul à avoir un peu remonté le niveau, l'ambiance et fait quelques trouvailles pour récompenser le spectateur.