To The Lake, la série de 2019

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To The Lake, la série de 2019

Messagepar Greenheart » Ven 9 Oct 2020 16:14

Epidemiya (2019)
Traduction du titre original : Epidémie.
Titre anglais : To The Lake (jusqu'au lac)

Ne pas confondre avec la série télévisée canadienne Épidémie.

Diffusé en Russie à partir du 17 septembre 2019.
Diffusé à l'international à partir du 7 octobre 2020 sur Netflix FR et INT.

De Pavel Kostomarov ; avec Kirill Käro.

Pour adultes et adolescents.

Moscou. Sergei est tiraillé entre son ex, une peau de vache qui a la garde de son jeune fils Anton et Anna, sa nouvelle épouse, dont le grand fils est autiste. Sergei et sa nouvelle famille vivent dans une luxueuse maison jumelle de celle de Lyonya, un ancien militaire alcoolique, qui s'est remarié avec une femme beaucoup plus jeune, enceinte jusqu'aux yeux de ses œuvres.

Alors que Lyonya vient tout juste de récupérer Polina, sa fille, une blonde adolescente délinquante et pyromane en conflit ouvert avec lui, une épidémie largement censurée se déclenche à Moscou. Sergei et Anna ont beau entendre l'alarme lancée par un scientifique à la télévision, vite coupée par de la publicité pour un médicament pour soulager le nez qui coule - ils n'envisagent aucune réaction particulière. Mais à Moscou même, son ex en est à faire évader le petit Anton de son école mise en quarantaine pour une durée illimitée.

Réfugiée dans son appartement, elle appelle au secours Sergei pour qu'il les fassent sortir de la ville, désormais interdite. Tous les aéroports et toutes les frontières sont désormais fermées, et selon le père de Sergei débarqué chez son fils à l'improviste au milieu de la nuit, il faut partir, très loin, car les hordes de citadins ne tarderont plus à sortir de Moscou. C'est alors que des militaires sonnent à la porte de Lyonya, leur voisin. Fort de ses relations dans l'armée, Lyona les laissent entrer...

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La bande annonce officielle HD netflix de la saison 1 : https://www.youtube.com/DjXGHsKc0hs

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Re: To The Lake, la série de 2019

Messagepar Greenheart » Ven 9 Oct 2020 16:32

Dans les années 1970, la mode était aux films catastrophes (et post-apocalyptiques, mais en fait la mode a toujours été aux films post-apocalyptiques). La recette ? Prendre un décor unique qui impressionne, genre un bateau qui coule ou qui se retourne, une tour qui flambe, un avion qui se crashe, une ville qui brûle, une ville frappée par un tremblement de terre ou un ouragan etc. etc. Parmi les personnages, une ribambelle censée plus ou moins représenter les spectateurs dans la salle, et un tas de figurants voués à crever avant la fin de la première moitié du film.

Restaient un ou deux groupes de "survivants" dont le nombre diminuait inexorablement au fur et mesure que l'on approchait de la fin - et parmi cette petite bande, on trouvait les germes de paniques (à qui la peur faisait faire n'importe quoi et qui entraînait les autres), les crapules qui tentaient de profiter de l'occasion, les ignorants qui faisaient ou proposaient de faire toutes les erreurs possibles en cas de danger, et les sauveurs, ceux qui avaient un minimum de bon sens, de bonne volonté et des compétences cruciales dans le genre d'épreuves à affronter.

En parallèle de la mode des slasheurs, où au mieux il n'en restera qu'une, et surtout avec la baisse prodigieuse du niveau des scénarios, achèvent de déferler des films catastrophes où les personnages sont tous plus c...ns, lâches et inconscients que les autres. Les personnages principaux de To The Lake tombent dans cette catégorie, et tous les autres autours ne sont pas loin d'être pires. L'histoire n'avance donc qu'à coups de plusieurs jeux de c.ns par épisodes, de mauvaises rencontres, et de décors délabrés le tout délayé par les inévitables flashbacks et de longs intermèdes que je me suis rapidement mis à zapper, apparemment sans perdre vraiment quelque fil d'intrigue que ce soit.

Au risque de spoilers, je vous le révèle derechef : la série ne mène nulle part, et il n'y a aucun précieux conseil à retirer, et surtout aucun modèle d'intelligence et d'humanité. Ces "gens" sont seulement des proies, des animaux qui parlent sans rien dire et dont j'aurais volontiers abandonné le triste spectacle si je n'avais craint de médire d'une série qui dans ses derniers épisodes aurait pu se révéler plus brillante que sordide.

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