Festival de fausses critiques sur IMDB et sur les sites de chroniques télévisés anglais rompus à l’art de lèche schizophrénique des productions « britanniques » depuis les années Tony Blair. Je ne résiste pas à la tentation de vous citer un morceau choisi :
The Guardian a écrit:Farr’s version does not deviate from the original premise to the project’s detriment…
, traduction, la version (de 2022 du créateur de la série Farr) ne dévie pas du point de depart du (roman) original, au détriment du projet.
Dans le roman original, l’invasion commence au troisième paragraphe. Il n’y a pas de flash-forward, il n’y a aucun signe avant-coureur pour jouer la montre. L’histoire est racontée dans l’ordre où les choses arrivent, d’abord l’invasion puis les conséquences. Il n’y a pas de lesbiennes faisant des strip-teases à leur fenêtre, et dans les années 1950, il n’y a pas de minorités africaines ni de mariage mixte dans un petit village, un détail qui compte parce les extraterrestres comptent sur la ressemblance physique des enfants invasifs avec la population locale pour empêcher leur massacre immédiat. Les personnages de la série ne sont pas ceux du roman, le héros en particulier est remplacé par une psychiatre criminellement incompétente incapable de tenir ses nerfs, cf. comment elle agresse les forces de l’ordre qui la protège, comment elle conduit son analyse d’une petite fille qui pense que des mauvaises choses arriveront si elle ne s’endort pas avec ses peluches rangées dans un ordre précis. Bien sûr, la psi se propose de prouver que des mauvaises choses n’arriveront pas en retenant l’une des peluches, le jour d’une invasion extraterrestre, mais n’importe quoi d’autre de « mauvais » aurait pu arriver, le problème n’étant pas les peluches ou la manie, mais la définition de « mauvaises choses ».
Sauriez-vous imaginer les « mauvaises choses » tout à fait réalistes qui peuvent arriver à une petite fille, y compris perpétrées par des femmes âgées de sa famille ? Si oui, posez-vous maintenant la question pourquoi une psi se garderait de faire parler l’enfant sur ce sujet, simplement en demandant « quelles mauvaises choses sont arrivées quand il manque une peluche ? ». Si non, voilà de quoi vous y aider :
La réalité dépasse toujours l’imagination, en particulier dans le domaine de l’horreur. Endormir les gens par des fictions fausses de chez fausses lorsqu’elles mettent en scène des situations du réel est simplement criminel. Et si la phobie de la petite fille de la scène est injustifiée, comment la psi a-t-elle bien pu l’établir et qu’est-ce qui a pu provoquer cette phobie, sinon le comportement de son entourage, à ne pas reproduire dans la réalité ?
En conclusion, The Midwich Cuckoo est une production raciste sexiste propagandaire woke débilitante de plus qui se sert du titre d’un roman à succès et de ses adaptations antérieures cultes ou de bonne qualité pour attraper du clic. Les dialogues sont des dialogues d’exposition ou ineptes, invariablement les hommes sont humiliés par les femmes et ne fichent rien.
Les femmes prétendues plus fortes et plus compétentes font exactement ce qu’il ne faut pas faire dans la réalité, la soi-disant représentation des minorités se limitent à des lesbiennes et des afro-anglais, tous les acteurs sont de bois, parlent avec une voix quasi monocorde ou de grosse déprime, et ont l’air constipés – ce sont les enfants qui sont censés être extraterrestres, et pas avant l’invasion. La « musique » est informe, comme d’habitude, les effets spéciaux, la réalisation etc. sont tous de qualité très limitée pour notre époque : visiblement du bâclé à budget réduit ou détourné.
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Enfin, le créateur de la série prétend adapter le roman original, mais une fois de plus en matière d’adaptation cinéma ou télévisée, rien ne le prouve : les éléments du roman que l’on retrouve dans la série étaient dans les films et ceux qui ne sont que dans le roman n’y sont pas, à ma connaissance. Si vous considérez que le temps c’est de l’argent, notez bien le fait que la série télévisée mais 58 minutes à couvrir les dix premières minutes des films et les quatre premiers chapitres du roman, qui contiennent beaucoup plus de dialogues et d’action détaillée concernant seulement l’intrigue science-fiction.