Bob Morane S01E04 : Le prince (1964 )

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Bob Morane S01E04 : Le prince (1964 )

Messagepar Greenheart » Dim 13 Aoû 2023 14:59

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Bob Morane S01E04: Le prince (1964 )

D'abord diffusée en Suisse début 1964.
Ensuite diffusé en Belgique en 1964 sur RTBF 1 BE.
Diffusée en France le dimanche 18 avril 1965 à 16h35 sur ORTF 2 FR.
Diffusé au Canada en 1965 sur Télévision Radio-Canada CA.
Rediffusé en France en 1972 sur ORTF 1 FR.
Rediffusé en France en 1988 sur LA CINQ FR.
Rediffusé en France en 1989 sur ANTENNE 2 FR.
Sorti en DVD le 17 mai 2001 chez LCJ FR.

De Robert Vernay, d'après les romans de Henri Vernes (pseudonyme de Charles-Henri Dewisme), réalisation Raymond Bailly, adaptation et dialogues de Claude Denys ; avec Claude Titre, Billy Kearns, Reinhard Kolldehoff, Douglas Read, Philippe Mareuil, Danielle Dubreuil ; images Jean-Michel Boussaguet, Son : Roger Renault; régie générale : Michel Moitessier, montage Marie-Louise Barberot, musique Louiguy.

Pour tout public.

(aventure, policier, espionnage) Aéroport du Bourget, Paris. Sur la piste, un avion de la compagnie Iberia se gare. Dans l'aéroport, Bill Ballantine passe le contrôle des passeports avec les autres passagers. Comme il sort par la porte des Arrivées et Renseignements, une voiture noire immatriculée 6465 OH 75 s'arrête devant lui, à l'évidence pour le ramasser.

Comme Ballantine se penche à la portière ouverte, le chauffeur à lunettes noires et chapeau mou lui déclare que l'exactitude est la politesse des princes. Ballantine répond avec un haussement d'épaules: "Mettons que je sois l'un des derniers..." Le chauffeur répond : "Si vous voulez, allons-y !" Et Ballantine s'installe sur le siège des passagers avec sa valise sur les genoux.

A peine la voiture noire a quitté la voie, une voiture plus petite, blanche s'arrête à son tour devant les Arrivées et Renseignements, immatriculée 2929 QT 75. Le chauffeur blond tête nu à manteau noir descend et fait rapidement le tour de l'automobile : il doit être en retard pour récupérer quelqu'un.

La voiture qui a pris Ballantine se gare dans une petite rue pavée donnant sur un grand boulevard. Le chauffeur et son passager descendent, et le chauffeur commente : "C'est là!", indiquant la façade défraîchie et Ballantine demande, étonné : "Pourquoi vous m'amenez ici ?" Le chauffeur le colle pour lui répondre, comme pour l'empêcher de filer à l'anglaise : "Ce sont les ordres." Ballantine le suit, puis a un mouvement de recule et le chauffeur la main sur son épaule le pousse à l'intérieur de l'immeuble.

Par l'escalier tournant, ils arrivent à un palier, le chauffeur ouvre la porte blanche et fait passer Ballantine devant lui, pour entrer dans un tout petit salon avec les restes d'un repas sur une petite table carrée. Les rideaux sont tirés.

Le chauffeur passe devant Ballantine en disant "Allons-y!" et commente, faisant le tour de la petite table : "C'est peut-être (pas) très confortable, mais ici vous serez en sécurité." Il ôte ses lunettes noires. Ballantine, qui visiblement en doute, demande : "Pourquoi je serais plus en sécurité ici que ailleurs, par exemple ?" Le chauffeur répond : "Ne vous inquiétez pas : on a notre plan." Et Ballantine de répondre : "Je suis très curieux de le connaître."

Le chauffeur s'en amuse : "Vous impatientez pas !" Il prend le poste téléphonique posé sur le secrétaire contre le mur adjacent à la porte et la fenêtre et le dépose sur la petite table : "Je vais avertir mes potes que vous êtes là." Il s'assied sur la chaise dos à la fenêtre et décroche le combiné et dit à Ballantine : "Asseyez-vous..." et compose un numéro à l'aide du cadran rotatif.

Ballantine s'assied sur l'autre chaise, dos au secrétaire, visiblement à contre-cœur. Il croise les bras. Le chauffeur obtient son correspondant et déclare : "Allo ? Ricardo à l'appareil. Le prince est arrivé !"

A ces mots, Ballantine sursaute, alarmé. Ricardo poursuit au téléphone : "On fait comme prévu ? ... Oui, je le dirai au prince. A tout à l'heure, ciao !"

Ricardo raccroche le combiné et déclare : "Eh bien en attendant, parlons affaires !" Ballantine répond, surpris et inquiet : "Affaires ?" Ricardo répond : "Cent mille en acompte." Ricardo sort une liasse de billets de banque d'un sac et la pose sur la table devant Ballantine : "Et le reste, si tout se passe bien."

Ballantine prend la liasse, la retourne, la repose sur la table et déclare froidement : "Vous plaisantez ou quoi ?" Ricardo répond : "Désolé mais c'est ce qui avait été convenu : nous savions que vous discuteriez."

Ailleurs à Paris, la rédaction du magazine pour lequel Bob Morane travaille comme envoyé spécial à l'occasion. Les murs sont décorées de grandes affiches présentant des photographies des personnages exotiques des quatre coins du monde au-dessus du slogan : "Découvre un nouveau monde."

Morane tend quelques feuilles de papier presque froissée à la jeune femme brune assise devant une machine à écrire et lui dit : "Tapez-moi ça en vitesse : ça doit partir à l'imprimerie cet après-midi." La jeune femme prend nonchalamment les feuilles et répond, taquine, à Morane: "Pour moi, ça fait au moins trois jours de travail." Morane répond en riant "Ben vérifiez votre balance, elle doit pas être juste."

Et alors qu'ils sourient tous les deux, l'homme blond au manteau noir qui conduisait la voiture blanche venue chercher quelqu'un à l'aéroport du Bourget entre dans le bureau, l'air soucieux. Morane lui demande immédiatement : "Alors, il est arrivé ?" Et le blond répond : "Ah, j'en sais rien." Morane demande "Comment ça ?" Le blond répond : "Ah (ben) je suis arrivé en retard, un embouteillage épouvantable..." Morane répond : "Aucune importance. Il se débrouillera bien tout seul. " Puis à la secrétaire : "Toi, si on me demande, je suis (chez) le patron. Okay ?" Et il sort du bureau.

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***



L'interview HD de 1964 de Claude Titre et Henry Vernes pour la Radio-Télévision Suisse coproductrice de la série: https://youtu.be/-Z4Sp99QweQ.

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Re: Bob Morane S01E04 : Le prince (1964 )

Messagepar Greenheart » Dim 13 Aoû 2023 15:49

A nouveau un type d'épisode très courant dans toutes les séries d'aventure, l'improbable confusion d'identité suite à un mot de passe que le héros donne sans le réaliser à un malfrat ou un espion qui croit avoir affaire à son contact. Par exemple dans Amicalement vôtre. Le scénario reste propre, très correct, tourné entre Le Bourget, quelques intérieurs et un entrepôt à Paris ou aux alentours, ce qui est moins exotique que les précédents, et représente sans doute une économie substantielle de budget. Mais ce qui reste relativement exotique pour un spectateur des années 2020) et les rebondissements relativement prévisibles s'enchaînent pour de brèves bagarres d'une violence très limitée et un final un peu plus en tension, quand la poursuite finale prend de l'altitude.

J'ai trouvé curieux que Morane demande à sa rédaction - une dactylo et un rédacteur en chef ? - de risquer leur peau en se mêlant à une affaire d'attaque à main armée et surtout en leur demandant d'user de violence sur la personne d'un casseur de coffre professionnelle contre lequel la police n'a aucune preuve. D'un autre côté, le plan de Morane fonctionne et il ne compte sur personne d'autre pour résoudre le problème de l'enlèvement de son ami, qui ne peut que très mal se terminer s'il ne fait pas le nécessaire. Et il est vrai qu'un casseur de coffre n'est pas d'ordinaire un meurtrier, contrairement à ce que l'on voit dans bon nombre de films d'action récent, à la Christopher Noland où chaque attaque de banque tournera toujours au massacre spectaculaire de tous les partis.

L'épisode n'est pas censé être tiré d'un roman de la série, mais rien ne l'indique dans le générique, donc à vérifier. Malgré le fait que l'épisode ne me passionne pas vraiment, je trouve encore le scénario correctement écrit, pour un public familial et un petit budget. Je note que ce que j'ai lu de Bob Morane en roman comme en bandes dessinées est quand même plus violent.

Je ne sais pas ce que Billy Kearns (Bill Ballantine) vaut en tant qu'homme d'action, mais cela fait trois épisodes que la production lui fait plutôt jouer le rôle gros plein de soupe, comme dans les séries pour la jeunesse ou ado ou dans les comédies, où ce que le personnage se contente de suivre, puis de trop manger. Dans cet épisode, il est quand même sobre, mais se retrouve plus ou moins dans le rôle de Daphnée de Scooby Doo : enlevé à attendre que Morane le délivre et le fasse passer entre les pales du ventilateur d'une bouche d'aération, ce qui est plus dangereux qu'il n'y paraît, même si la ventilation n'est censée se déclencher que par intervalle : comprimer des organes vitaux ou presser les côtes contre du métal saillant est une très mauvaise idée.

Et j'ai bien l'impression que dans la réalité Billy Kearns n'a jamais réussi à passer entre les pales du ventilo parce c'est filmé en deux prises. Claude Titre en revanche semble bien passer largement sous les pales.

Et bien sûr, l'épisode qui était plutôt en bonne état jusque là, se retrouve avec deux rayures minimum durant toute la scène d'altitude avec vue sur la tour Eiffel.

Apparemment ils ont vraiment tourné dans un entrepôt frigorifique en état de marche.

***
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