Discworld, The Colour of Magic, la mini-série de 2008

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Discworld, The Colour of Magic, la mini-série de 2008

Messagepar Greenheart » Sam 9 Mar 2024 07:48

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Terry Pratchett's The Colour of Magic (2008)

Précédé de Hogfather 2006 et suivi de Going Postal 2010.

Attention, la série woke The Watch 2021 ne fait pas suite à ces mini-séries et trahit l'esprit comme la lettre des récits de Terry Pratchett.

Deux épisodes totalisant 189 minutes.

Diffusé en Angleterre le 23 et 24 mars 2008 sur SKY 1 UK.

De Terry Pratchett, écrit et réalisé par Vadim Jean d'après les romans The Colour of Magic (1983, Les annales du Disque-Monde 1 : la huitième couleur) et The Light Fantastic (1986, Les annales du Disque-Monde 2 : Le Huitième Sortilège) de Terry Pratchett ; avec David Jason, Sean Astin, Tim Curry, Christopher Lee, Jeremy Irons.

Pour adultes et adolescents.

Dans un lointain système de dimensions de seconde main, à travers les brumes stellaires ondulantes, contemplez la Grande A’Tuin – une tortue titanesque – dérivant à travers l’espace. Surmontant la carapace de la magnifique tortue, se trouvent quatre gigantesques éléphants sur les larges épaules desquels reposent le Disque-Monde.

Pour les gens sur le Disque, la tortue n’était qu’une simple hypothèse, jusqu’à ce qu’un certain jour, le royaume insulaire de Krull dont le cercle des montagnes offrait un promontoire surplombant la cascade du bord du Disque, fit descendre au bout d’un treuil une capsule contenant plusieurs astro-zoologistes.

Leur mission prouva effectivement l’existence de la tortue. Malheureusement, à cause d’un certain dysfonctionnement, — la rupture du câble qui retenait leur capsule — ils furent incapables de répondre à une question encore plus fondamentale : quel était le sexe de la tortue ? Les astro-zoologistes ne sont jamais en manque de questions…

Et comme ils s'interrogent sur qui accepterait de prendre place dans la nouvelle capsule destinée à observer le derrière de la tortue, débarque Deux-Fleurs, un touriste naïf qui espère voir l'Université Invisible, c'est-à-dire visiter la tour interdite qui domine Ankh-Morpork, la capitale du Disque-Monde. Il est suivi de sa fidèle malle enchantée remplie de pièces d'or, un métal extrêmement rare sur le Disque-Monde.

Comme Deux-Fleurs peine à se faire comprendre d'un aubergiste, le magicien raté Rincevent, qui vient de se faire expulser de l'Université Invisible pour n'avoir jamais rien accompli malgré son âge avancé, saisit sa chance et gagne la confiance de Deux-fleurs en offrant de lui servir d'interprètre.

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Extrait HD officiel 4 minutes MILL CREEK : https://youtu.be/WnzaAzerZb4

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Re: Discworld, The Colour of Magic, la mini-série de 2008

Messagepar Greenheart » Sam 9 Mar 2024 08:05

Le Disque-Monde est une série de romans parodiant la Fantasy des années 1980 tout en satirisant le monde moderne à la manière des bandes-dessinées Astérix de Goscinny dans les années.

Je n'étais pas intéressé par les parodies ou les satires de fantasy à l'époque parce que la bonne fantasy était déjà presque introuvable dans des rayons partagés entre les pastiches répétitifs des romans de Tolkien et les fantasmes sado-masochistes des années 1900 à 1970, menés par le champion des ventes, le monde de Gore et ses femmes nues soumises en laisse ou en cage.

Les romans de Pratchett ont percé en France grâce au "petit" éditeur L'Atalante, qui ne sortait que des grands formats qui coûtaient le prix de six romans en poche. C'est la bonhomie et l'intelligence de Pratchett qui assurent le succès et la fidélité, et son humour "anglais" autant que sa longévité permettent à Terry Pratchett de dépasser les adaptations médiocrement animées pour réussir le tour de force de trois mini-séries avec des vrais acteurs, dont il a le contrôle créatif, la plus réussie à tous points de vue étant la troisième Going Postal (Timbré).

Discworld, ou La couleur de la magie, lance de fait la série des romans et pose l'univers du Disque-Monde. Je n'avais pas accroché à la diffusion et j'ai encore du mal aujourd'hui à cause du rythme et de la satire qui est censée faire rire partant de récits que je n'arrive pas à identifier, mais en comparaison avec le massacre woke de The Watch, et en se comparant aux romans, c'est excellent quand bien même les gags de fantasy font à mes yeux constamment long feu.

Ce que j'admire, c'est bien le fait de transposer, en ce qui me concerne, avec grande justesse à l'écran le Disque Monde, et cela méritait à mes yeux l'achat en blu-ray puisqu'il s'agit d'une série en haute définition à l'image très bonne et aux effets spéciaux tout à fait décents. Quitte à retenter encore et encore la revoyure au cas où j'accrocherais un jour enfin à une production de Fantasy (parodique et satirique) passionnée et soignée.

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