par Greenheart » Jeu 2 Mai 2024 15:52
Beaucoup d’épisodes semblent du recyclage d’épisodes de The Haunting Hour et autres Chairs de Poule mais complètement réécrit à la sauce woke et avec fin heureuse obligée (nous sommes sur DISNEY MOINS et le wokisme doit triompher à la fin) pour conditionner le jeune spectateur et l’encourager à harceler à l’école adultes et enfants qui ne se conformeraient pas aux injonctions Woke financées par la Chine et le Moyen-Orient dans le but de détruire l’Occident.
Le second épisode est par exemple un remake d’un épisode de The Haunting House où le jeune héros a la phobie des clowns, mais cette fois les deux garçons de 14 ans (dont l’un embrasse son père sur la bouche quand il vient dans sa chambre lui parler des changements physiques liés à son âge) doivent admettre qu’ils sont comme leurs parents, des extraterrestres, et se laisser emmener par eux dans un endroit isolé avec leurs parents afin de découvrir leur « vraie nature » et d’utiliser leurs tentacules à insérer dans les orifices de « leur choix ».
Et si vous l’ignorez, la métaphore de l’enlèvement extraterrestre sert à raconter des viols (d’enfants) comme à plusieurs reprises chez Greg Araki (Mysterious Skin, Kaboom et sa série Now Apocalypse, mais également dans la série People Of Earth, qui je suppose a été annulée en catastrophe quand les décideurs ont réalisé que la sitcom parlait du sort des enfants qui avaient survécus à un enlèvement par des « extraterrestres » soucieux d’ « expérimenter » sur eux. Sur une note plus « légère », la même métaphore est appliquée de manière récurrente dans X-Files et fait l’objet d’un épisode satirique fameux de Supernatural.
Incidemment l’actrice comique qui joue la mère d’un des jeunes héros dans cet épisode a eu sa propre sitcom : dans un épisode où elle doutait de son talent, elle retrouvait confiance en elle en écrivant une très joli chanson d’amour entre deux petits garçons qui s’aimaient. Seul bémol qui semblait la choquer alors, la commanditaire de la chanson pour une série jeunesse (habillée et coiffée en homme) remarquait que l’idée était recruter sexuellement des petits garçons pour la cause gay, sinon les vieux manqueraient de chair fraîche plus tard. L’héroïne croyait, elle, en l’innocence et la pureté de l’amour, et c’était ce qui lui donnait la force de terminer une chanson toute simple dont elle pouvait être fière.
Maintenant l’injonction faites aux petits garçons et petites filles démarchés notamment par Disney et son Just Beyond est bien de se conformer à l’étiquette Woke / LGBTQ etc. qu’on leur collera en acceptant leur nature,(comprenez l’étiquette qu’on leur aura collé dessus), un thème qui revient en force dans le troisième épisode des sorcières qui vivent dans un monde où même le professeur a voté pour une présidente sorcière (référence à voter pour Obama quand on vous accuse d’être raciste anti-noir), argument que le professeur brandit quand la cousine sorcière qui ressemble à Cruella l’accuse de racisme (sexisme ? phobie d’une religion ?) simplement parce qu’il croyait qu’en l’interrogeant sur le thème des sorcières, elle brillerait plus que n’importe quel autre élève sur ce thème. La morale de l’épisode est bien sûr qu’il faut ne pas avoir peur d’abuser de ses pouvoirs (entendez de son privilège d’appartenir à une minorité) et de se conduire en vraie sal.pe quand on vous répète qu’appartenir à une minorité vaut permis d’harceler, mentir, violenter.
Il est simplement alarmant qu’un auteur comme R. L. Stine ait basculé d’une écriture saine visant à donner aux jeunes de toutes les couleurs et de tous les sexes le goût de lire, à la diffusion d’une propagande raciste et sexiste. Après le vomitif Fear Street censé être tiré de ses romans au mépris de leurs intrigues et de leurs personnages, Just Beyond est un clou de plus dans le cercueil propagandaire qui cherche à enfermer et digérer le jeune public.
Dans la suite du premier épisode se retrouve dans une école protestante qui fait l’éloge des procès en sorcellerie de Salem, tandis que bien entendu pour l’héroïne, les jeunes filles ne sont que les victimes d’un patriarcat les punissant pour faire diversion des vrais problèmes. L’héroïne est une prétendue rebelle écolo qui d’ailleurs a été correctement cernée comme cherchant seulement à causer du trouble pour attirer l’attention sur elle et se donner une importance qu’elle n’a pas, imitant les prétendues indignations d’une certaine Greta. J’ai cru un instant que la conclusion de l’épisode le démontrerait clairement aux yeux des télespectateurs, mais elle restera présentée comme ayant la bonne attitude : consummériste et répétant tout ce que les réseaux sociaux lui commanderont de répéter.
La production fait du placement de produit en prétendant qu’une enceinte blu-tooth suffira à libérer toutes les jeunes filles du conditionnement, tandis que les héroïnes ne s’intéressent visiblement pas aux garçons, ni à leurs études, ni à un quelconque loisir éducatif.
Si l’héroïne avait été une véritable championne de la protection écologique qu’elle prétendait être, elle aurait d’abord étudié, à l’école mais surtout hors de l’école, pour pouvoir retourner les technologies modernes contre ceux qui les utilisent pour détruire la planète et asservir le plus grand nombre. Elle aurait appris n’importe quel métier à la perfection, et l’aurait encore améliorer pour pouvoir intégrer une communauté indépendante et autonome du 1%, et veiller sur elle, quitte à la fonder sur Mars. Et l’épisode aurait commencé à ressembler à la 4ème dimension l’original, l’Effondrement ou encore Dimension 404. Mais cette héroïne-là, qui porte un casque dernier cri et dont l’enceinte blu-tooth rose est la seule arme (le sarcasme ne suffira jamais) et se concentre sur l’art de consommer et de continuer de parasiter la planète et tromper son monde.
Les Chairs de Poule et les Haunting Hours incitaient leurs jeunes spectateurs à se battre et ne jamais prendre pour argent comptant ce qu’on pouvait leur raconter. Just Beyond incite au contraire la jeunesse à se conformer à la propagande racistes, sexistes « vue à la télé », sans jamais rien vérifier, ni jamais douter, ni faire la preuve d’un savoir ou même d’un goût pour les sciences et l’histoire réelle.
Et par-dessus le marché, à la manière du cours quotidien de harcèlement de chez Cyril Hanouna, les scénaristes de Just Beyond cherchent visiblement à mettre dans la bouche des spectateurs des « éléments de langage », phrases toutes faites, qui passeraient pour de la satire si la manière dont tournait chaque épisode ne récompensait pas systématiquement les Cruella et autre apprentis Gréta à se conduire en garce ou pétasse, tandis que les garçons fadasses mis en scène continueront de faire l’apologie de la soumission, et apparemment, dans la foulée, de l’inceste.
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...d'un G qui veut dire Greenheart !