Phantom of The Air 1933 S01E01 : The Great Air Meet (1933)

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Phantom of The Air 1933 S01E01 : The Great Air Meet (1933)

Messagepar Greenheart » Ven 12 Juil 2024 12:44

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Phantom Of The Air (1933)

Une saison de 12 épisodes de 20 minutes environ chaque.

Sorti aux USA à partir du 22 mai 1933 (un nouvel épisode par semaine)
Sorti en blu-ray américain VCI US le 6 juillet 2021 multi-régions (image correcte limitée et son correct, aucun bonus).

De Ray Taylor, sur un scénario de Basil Dickey, Ella O'Neill et George H. Plympton ; avec Tom Tyler, Gloria Shea, LeRoy Mason, Craig Reynolds, William Desmond.

Pour adultes et adolescents.

(Science-fiction, aventure, espionnage) Deux biplans virvoltent dans les airs, hélices et moteurs vrombissants. Au sol, l’un des juge debout braquant ses jumelles vers le ciel, annonce deux points de plus pour le Capitaine Raymond. Deux des hommes en costume trois pièce prennent notes sur leur calepin, tandis que le moustachu au chapeau blanc à la droite du juge annonce dans le micro posé sur la table : « Le capitaine Raymon mène par deux points. »

Les estrades sont pleines de spectateurs. Le rival du Capitaine Raymond le talonne dans le ciel et les avions enchaînent des looping, puis passent devant les tribunes, volant à ras du gazon. Le juge aux jumelles estime alors que l’aviateur s’en est mieux sorti, et son voisin annonce un point de plus pour Mort Crome.

Une jeune blonde passe ses jumelles à son voisin plus âgé en disant : « Papa, ne t’avais-je pas dit que Mort Crome était un aviateur génial ? » Le père prend les jumelles et les braque vers le ciel ; il acquiesce : « oui, mais l’homme dans l’autre avion est meilleur. » Cela ne semble pas plaire à la blonde.

Pendant ce temps, un militaire gradé grimpe les marches de la tribune et apercevant le père, s’écrie : « Eh bien, salut Edmonds ! » Et de tendre la main à Edmonds, qui répond : « Comment allez-vous, Colonel ! » et se lève pour serrer la main tendue, et se rassied aussitôt.

Le gradé se tourne immédiatement pour saluer la jeune blonde : « Comment allez-vous Mary ? » et l’intéressée de lui répondre en souriant : « Comment allez-vous, Colonel Dickson ? » Le colonel prend place à la gauche de la blonde : « Eh bien, comment se fait-il que vous deux soyez ici, et que l’on ne m’en ait pas fait part ? » Puis, il baisse le ton : « Est-ce un secret ? »

Thomas Edmonds répond sans baisser le ton : « Oui, d’une certaine façon. Vous connaissez l’intérêt de Mary pour l’aviation ? Nous sommes ici pour choisir un aviateur. » Le colonel répond en s’adressant à Mary : « Eh bien, ma jeune dame, combien y-a-t-il de casques sur le ring à cette heure ? » Mary rit volontiers de la plaisanterie : « Oh non, Colonel Dickson, pas pour ça : Père a besoin du meilleur aviateur que nous puissions trouver, pour l’aider avec sa dernière invention ; je lui ai dit que Mort Crome était notre homme ; n’êtes-vous pas d’accord avec moi ? »

Le colonel l’admet : « Oh, Mort est certainement aviateur — mais le capitaine Raymond est le meilleur pilote que je connaisse. » Thomas Edmonds rayonne : « C’est bien ce que je pense. »

Dans les airs, Raymond et Krome se confrotent et se poursuivent à nouveau. Edmonds ajoute en se tournant vers Dickson : « Colonel, l’homme que je veux doit être absolument digne de confiance, en toute urgence. »
Le colonel répond : « Eh bien je miserais ma réputation sur Bob Raymond. »

Ils sont interrompu par un annonceur : « Extra, attention s’il vous plaît ! » Puis le crieur annonce : « La rencontre numéro 17 est remportée par le capitaine Raymond » Le colonel et Edmonds père jubilent, Mary Edmonds est assurément déçue. Tout le monde applaudit. Alors le Colonel assure au père et à la fille : « Après son atterrissage, je vous présenterai. » Et de quitter la tribune, immédiatement suivi des Edmonds.

Et nous les retrouvons sur le terrain, le colonel Dickson hêlant le capitaine Raymond, souriant. Raymond cherche des yeux qui l’appelle, puis va vers le colonel en retirant ses gants blancs et en déboutonnant la mentonnière de son casque. Il soupire, puis sourit plus largement comme il arrive devant le colonel Dickson, le salue vaguement de la main, et Dickson pointe de deux doigts le père : « Bob, je veux que vous rencontriez Thomas Edmonds. »

Raymond sert la main de Edmonds senior : « Comment allez-vous ? » et Edmonds de lui répondre « Comment allez-vous ? »
Puis Dickson ajoute : « Et Miss Edmonds, sa fille. » Raymonds hoche simplement la tête et se garde de se montrer trop pressant. « Voici le Capitaine Raymond, conclue le colonel Dickson. »

Mary Edmonds répond en s’inclinant légèrement : « Comment allez-vous ? » et ajoute : « Je dois vous féliciter, bien que j’étais du côté de l’autre aviateur. » Tout le monde éclate de rire, et Mary explique : « Vous savez, Mort Crome se trouve être l’un de mes amis. » Raymond répond gracieusement : « J’ai eu bien de la chance de l’emporter contre lui : c’est un aviateur génial ! »

Et justement, c’est au tour de Mort Crome de faire atterrir son biplan noir non loin de là. L’un des deux mécanos qui s’est élancé déclare à Mort : « Coup dur, Chef : cet aviateur doit être l’ami des juges. »
Et Mort Crome de toiser sombrement Raymond depuis son cockpit. Crome répond : « Vous savez qui c’est ? — Non, répond le mécanicien. — Raymond, de la patrouille frontalière. — Raymond ? »

Les deux mécaniciens se retournent et considèrent l’intéressé, la jeune blonde et les deux hommes en face delui, sous l’aile d’un monoplan à hélice qu’un autre mécanicien révise. Le premier mécanicien se retourne vers Crome : « Ben si j’avais su ça… « Crome l’interrompt en touchant du doigt le col de l’homme : « Eh bien vous le savez maintenant : il volera à nouveau demain dans cet avion de course. »
Le mécanicien regarde bien l’avion en question et hoche la tête : « Oh… »

Crom e s’extrait ensuite de son cockpit, enjambe et descend : « Faites-lui faire demi-tour, voulez-vous, Joe ? » Puis ôtant ses gants blancs, marche résolument vers Raymond et les Edmonds, pour marquer soudain un arrêt et entendre Raymond déclarer : « Je suis flatté par votre offre, Monsieur Edmonds, mais mon affectation actuelle… »

Edmonds coupe la parole à Raymond : « Je règlerai ce problème, n’est-ce pas Colonel ? » et Dickson d’approuver en retour. « Ma proposition surclasse votre chasse aux trafiquants ! »
Raymond répond, hésitant : « Eh bien, dans ce cas… »

Edmonds coupe à nouveau la parole à l’aviateur : « Venez dîner ce soir à mon hôtel, Capitaine. » Mary insiste : « Faites-le, et si vous écoutez le projet de Papa, les trafiquants tomberont direct dans vos filets. » Et à quelques pas de là, lugubre, Mort Crome prend le temps de se composer un sourire et rejoint le petit groupe.

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Re: Phantom of The Air 1933 S01E01 : The Great Air Meet (193

Messagepar Greenheart » Ven 12 Juil 2024 17:23

Pour l'instant c'est un sans faute : les bases de chez base de l'aventure --- de Science-fiction, avec la scène sidérante de la démonstration dans l'hôtel.

C'est aussi limite à la limite du tutoriel sur comment piéger un inventeur, et c'est du pain béni pour qui voudrait mettre en scène des récits d'aventures dans les années 1930, avec un jeu d'acteurs et des dialogues plutôt subtils qui sonnent très juste à mes yeux et à mes oreilles, bien que je n'ai pas vécu ces années-là dans ces milieux-là.

Nous sommes en 1933, le budget et les moyens semblent ridicules par rapport à, je ne sais pas, un épisode de soap fauchés type Plus Belle la vie / un si grand soleil et autres meurtres dans ton c.l, et je ne me souviens d'aucune série qui ait envisagé une telle invention au centre de sa saison. On retrouvera cependant ses applications dans plusieurs épisodes du dessin animé Jonny Quest 1964 et en tant que gadget dans quelques épisodes des séries Star Trek et probablement dans les Sentinelles de l'Air et leur reboot.

Bien sûr, ce qui me plaît le plus, c'est l'ambiance "authentiquement" Blake et Mortimer, et je supposerais que Jacobs a dû voir plusieurs de ces serials avant la seconde guerre mondiale. Si seulement c'était de ce genre de scénarios que s'inspiraient ceux qui actuellement produisent des bandes-dessinées pastiches de Blake et Mortimer.

Et toujours aucune adaptation fidèle digne de ce nom des albums originaux de Jacobs, et certainement pas en dessin animé type la production Ellipse à gerber. (toujours pas d'émoticône appropriée ou inappropriée pour exprimer mon sentiment exactement).

Je précise que les captures du blu-ray sont retouchées pour leur donner un aspect neuf argentique. L'intelligence artificielle n'y suffit pas (elle fait n'importe quoi quand les visages sont flous par exemple). L'édition blu-ray américaine contient des plans presque parfaits et propres mais aussi des plans plus approximatifs et surtout beaucoup de stock-shot (image d'archives) très médiocres visuellement. Le générique d'ouverture est aussi dans un sale état comparativement à d'autres serials que j'ai en blu-ray, qui peuvent être exceptionnellement bien conservés et restaurés.

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