Space: Above And Beyond S01E016: The Angriest Angel (1996)Traduction : L'Espace, au-dessus et au-delà : Non plus jamais.
Titre français : Space 2063, Abandonne tout espoir : Partie 2
Toxique : cet épisode fait l'apologie de la torture des êtres dotés d'un libre-arbitre, peu importe les droits accordés par les lois et traités. Quand bien même la victime est présentée de manière déshumanisée comme un terroriste plus ou moins robot de Science-fiction produit en série donc remplaçable ou interchangeable à volonté, la torture est dans la réalité du spectateur largement pratiquée sur des êtres humains, civils ou militaire, innocents ou criminels avec pour unique certitude que le bourreau en tirera un plaisir sexuelle sadique auquel il est forcément accro, et qu'il répétera à vie ses actes sur des adultes, enfants, humains ou animaux, de manière transposée ou non. C'était déjà vrai en 1996 et à travers l'histoire de l'Humanité, en particulier sur toutes les dictatures terriennes plus ou moins déguisées en démocratie championne du bien et défenderesse de la veuve et de l'orphelin, mais cela n'a jamais été aussi vrai aujourd'hui.
Le même épisode contient également en ouverture un discours dont les vices logiques permettent de faire faire n'importe quoi à n'importe qui, en particulier les pires crimes, tout en niant le droit de la cible à vivre et ne pas être réduit à une chose, un simple outil que d'autres manipules et jettent ou condamnent après ; dans l'épisode, ce discours est tenu par un personnage conditionné, spécialement conçu pour servir de chair à canon, donc il est plausible. Mais l'épisode et la série tout entier présente son discours comme positif, son comportement noble et louable, et c'est le mentor d'un autre personnage dont le conditionnement à échoué mais qui rentre de fait dans le rang et sert de chair à canon exactement comme ses concepteurs propriétaires l'avaient souhaité.
On ne dénonce pas un conditionnement en ciblant les spectateurs avec, sachant que la série cible à l'époque une jeunesse programmée par la chaîne qui la diffuse. Ne regardez pas cette épisode si vous n'avez pas pris connaissance des témoignages directs des crimes de guerre et contre l'humanité perpétrés notamment par les USA et leurs alliés, les crimes de leurs ennemis n'y changeant rien, bien au contraire. Voir ou revoir également la scène de Donnie Darko où le héros dénonce en classe un discours sectaire visant à faire croire que la vie se résume à n'avoir qu'un choix entre deux extrêmes que des tiers prétendent être votre réalité : cette manipulation-là s'appelle "pas le choix" et elle est constamment pratiqués par nos politiques et notre information en continue en ce moment-même et depuis des années.
Enfin un être vivant n'a vocation qu'à se reproduire et protéger son espèce et son monde : en tant qu'un individu libre et sensible, il n'a pas d'utilité à avoir, il n'a pas à être utile à quelqu'un d'autre ou à une idée ou croyance pour avoir le droit de continuer d'exister, et d'être heureux sans nuire autour de lui comme à lui-même. La question "à quoi je sers" est spécieuse et perverse en elle-même, par le seul agencement de ses mots appliqués à toute forme de vie qui doit constamment pouvoir s'adapter à la réalité pour y survivre et ne pas devenir psychopathe, et assurer toutes les fonctions nécessaires à sa situation présente, pour lui-même ou pour d'autres comme pour préserver son environnement et prévenir les problèmes qu'il apprend à détecter et résoudre.Diffusé aux USA le 11 février 1996 sur FOX US.
Diffusé en France le 23 octobre 1996 sur M6 FR.
Sorti en DVD américain le 8 novembre 2005 (piste et sous-titres français inclus, sans les bonus ?)
Sorti en DVD Anglais le 30 avril 2012 édition collector (piste et sous-titres français inclus ?, avec les bonus)
De Glen Morgan, James Wong. Avec Morgan Weisser, Kristen Cloke, Rodney Rowland, Lanei Chapman, Joel De La Fuente, James Morrison , Glen Van Ross.Pour adultes et adolescents(Space Opera militariste, guerre, prospective, extraterrestre,
toxique) Je me fiche pas mal de la Destinée. N'importe qui digne d'un cul de Chigs prendrait la responsabilité de se poser cette question et d'y répondre "Qui suis-je ?" et "... à quoi ça sert ?"
"Mon nom est Colonel Tyrus Cassius McQueen. Mais je ne sais rien de ce qui je suis. La réponse, je le sens, est proche. Le moment révélateur et peut-être final, arrive. N'importe qui - n'importe qui le sait quand ce moment se présente. Se détourner alors est facile. L'ignorer assure d'y survivre. Mais c'est faire insulte à la vie, parce qu'il ne peut pas y avoir de rédemption, il n'y a pas de seconde chance : après la Mort, il n'y a rien, seulement les ténèbres et le froid."
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