Bob Morane S02E08: La cité des sables (1965)

[Greenheart]

Bob Morane S02E08: La cité des sables (1965)

D'abord diffusée en Suisse début 1964 sur RTS
Ensuite diffusé en Belgique à partir du 17 mai 1964 sur RTBF 1 BE le dimanche vers 16h30.
Diffusée en France le 26 septembre 1965 sur ORTF 2 FR le dimanche vers 14h30.
Diffusé au Canada à partir du 7 septembre 1965 sur Télévision Radio-Canada CA.
Rediffusé en France en 1972 sur ORTF 1 FR.
Rediffusé en France en 1988 sur LA CINQ FR.
Rediffusé en France en 1989 sur ANTENNE 2 FR.

Sori en quatre VHS en 2000 chez LCJ FR, réunies en coffret le 17 mai 2001.
Sorti en DVD le 17 mai 2001 chez LCJ FR.

De Robert Vernay, d'après les romans de Henri Vernes (pseudonyme de Charles-Henri Dewisme), réalisation : Robert Vernay (également scénariste), adaptation et dialogues de Solange Terac ; avec Claude Titre, Billy Kearns, Jacky Calatayud, Alex Sellan, Gnilka Walter, Raoul Delfosse, Jean Degrave ; images : Marcel Combes ; montage : Jacques Mavel ; musique Louiguy.

Pour tout public.

(aventure, policier) Le train Marseille Lyon-Dijon Paris roule à toute vitesse. Dans un des compartiments, un homme enturbanné à barbe blanche, en djellaba, sommeille assis du côté de la porte donnant sur le couloir, tandis que Bob Morane, lui-même, est assis sur le siège opposé, côté fenêtre, et feuillette une revue sur papier glacé. Dans le couloir, on aperçoit un homme en gabardine blanche passer.

L'homme à la barbe blanche rouvre les yeux et se lève ; il fait glisser la porte donnant sur le couloir, ce qui attire l'attention de Bob Morane, qui revient immédiatement à sa revue tandis que l'homme à la barbe blanche sort. A cet instant, le train entre dans un tunnel.

Le conducteur fait siffler le train depuis son poste. Le train sort du tunnel, mais comme le jour revient, Morane voit l'homme à la barbe blanche tenter d'entrer de nouveau dans le compartiment, plié de douleur. Morane bondit pour rattraper le vieil homme qui s'affaire. Morane interroge : "Vous êtes blessé ?"

L'homme ne répond rien, Morane le retourne pour l'asseoir puis le coucher sur la banquette. Mais quand l'homme soupire : "La porte... fermez la porte..." Morane réalise avec horreur tout le sang sur le vieil homme et retire ses mains, examinant ses paumes de crainte de les trouver pleines de sang.

Morane recule, et obéit : il referme la porte coulissante. Puis Morane avise la manette du signal d'alarme, et va pour la tirer, mais l'homme barbu le retient : "Non ! Surtout pas !" Morane objecte : "Il peut y avoir un médecin dans le train !" L'homme souffle : "Inutile..." puis avec un sourire bizarre : "Je vais mourir..."

Morane pose un genou à terre devant le vieil homme, qui reprend : "Vous avez... le regard d'un honnête homme..." Et dans un regain de force, il supplie : "Il faut aider mon pays ! Je m'appelle... Aouda... J'étais le conseiller du roi Imzaïd... Mort... il y a six mois ! ... Je venais à Paris... prévenir son fils : ... le prince Yassim, un complot ! ... pour l'empêcher de monter sur le trône ! ... Aidez Yassim !... C'est encore un enfant : ... il a treize ans !"

Puis la main du vieil homme agonisant se soulève : "J'ai caché... dans mon turban... porte-feuilles..." Sa main retombe : "Prenez... prenez-le..."

Morane commence à défaire le turban pour fouiller et trouve effectivement un porte-feuilles caché dedans. Morane déclare : "Je vais prévenir la police !"

Le vieil homme tente de retenir Morane : "Il ne faut pas... C'est que vous perdriez du temps... On vous interrogerait... On vous soupçonnerait peut-être... Les minutes sont précieuses ... Yassim ! ... Promettez-moi de l'aider..." Morane cède : "Je vous le promets ..."

Le vieil homme sourit douloureusement et ajoute encore : "Surtout... méfiez-vous... d'Ali ... Chem." Et comme le train passe sous un nouveau tunnel, le mourant répète : "Ali... Chem !"

La lumière revient, le vieil ferme les yeux et soupire : "Vite !"

Puis sa tête bascule, inerte. D'abord interdit, Morane presse son oreille contre le côté du mort, puis se relève, range le porte-feuille dans sa poche et descend sa valise du porte-bagage au-dessus de la banquette d'en face celle du mourant. Après un dernier regard pour l'homme à la barbe blanche ensanglanté, il se détourne et fait coulisser la porte du compartiment pour passer dans le couloir du wagon.



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L'interview HD de 1964 de Claude Titre et Henry Vernes pour la Radio-Télévision Suisse coproductrice de la série: https://youtu.be/-Z4Sp99QweQ.

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[Greenheart]

Toujours le plein d'aventures, mais extrêmement comprimée dans les vingt et quelques minutes de l'épisode, quand bien même les transitions y sont, contrairement aux séries d'aujourd'hui, l'intrigue tient de bout, pas de trou de scénario.

Toujours les images d'archives presque toujours en piètre état d'origine pour éviter de dépenser du budget et parce que les effets spéciaux numériques n'existent pas.

Toujours en même temps des bagarres et dans ce cas combat au couteau et au sabre remarquablement mis en scène car réaliste (observez comment Kearns planque le petit prince dès le début du combat au sabre, ils savent parfaitement que même en faisant semblant, un accident est vite exposé.

Et toujours la copie dvd en piètre état - de la seconde génération mouliné au télécinéma dégradé par le temps.

Si on se demande quelle genre de malédiction frappe Bob Morane au cinéma, on pourra toujours méditer sur la disparition des photos de plateau pour tous les épisodes exceptées celles prises par l'auteur des romans lui-même. Et on peut se demander si quelqu'un n'a pas transformer les négatifs originaux en mine d'argent pour se faire du fric, un peu comme la rédaction du Monde s'amusait à transformer les archives de toute une vie des photographes qui avaient cru en sécurité leurs négatifs à la rédaction.

Maintenant, encore une fois, la télévision suisse romande est censée avoir une bien meilleure réputation que cela concernant ses archives, mais quelque part, j'ai bien l'impression que cela ne s'étend pas aux séries et téléfilms. J'ai relevé le logo de l'INA sur le coffret, mais l'INA n'a jusqu'à présent fourni que des dvd à la restauration très limitée, tout en streamant à l'occasion des images mieux restaurées. Donc encore une fois, pour l'instant, ça craint, et cela n'a pas l'habitude de s'améliorer avec le temps qui passe...

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