Murderbot S01E08: Foreign Object (2025)

[Greenheart]

Murderbot S01E08: Foreign Object (2025)
Traduction : Objet étranger.

Diffusé à partir du 27 juin 2025 sur APPLE TV MOINS INT/FR.

De Chris Weitz et Paul Weitz (également producteurs exécutifs) d'après la série de romans The Murderbot Diaries de 2017 de Martha Wells ; avec Alexander Skarsgård (également producteur), David Dastmalchian, Noma Dumezweni, Sabrina Wu, Tattiawna Jones, Akshay Khanna, Tamara Podemski ; noter que David S. Goyer est également producteur exécutif.

(Prospective, cyberpunk, comédie ? Toxique woke propagandaire) Musique dramatique. Dans le coin en haut à gauche, le logo de la série l'Apogée et le Déclin de la Lune Sanctuaire. Sur l'immense passerelle, planté devant l'écran représentant un vortex spatial, le nouveau capitaine (blanc) vêtu de vert et cravaté de rouge, avec moustache et favori probablement roux, mains croisées dans le dos, déclare péremptoirement à son équipage également planté à chaque station espacée, déclare : "Vous voyez : aucun problème d'aucune sorte ; si l'effacement de la mémoire n'avait pas été une réussite à 100%..."

Le nouveau capitaine se tourne alors vers la gynoïde de navigation, et reprend : "Comment cette unité pourrait-elle se tenir là debout à piloter ce vaisseau, juste quelques jours après avoir assassiné son amant ?" Flash-back : la même gynoïde, impassible, décapite l'ancien capitaine debout devant elle d'une simple manchette et les deux jets caractéristiques du sang du cœur qui continue d'envoyer le sang par les carotides au cerveau pulsent, sans pour autant repeindre la totalité du décor et la gynoïde comme ce serait le cas dans la réalité.

Retour au présent : l'un des officiers (possiblement l'officier scientifique) objecte : "Respectueusement, Monsieur : je pense qu'il n'est pas raisonnable de dépendre du comportement d'une unité reconditionnée."

Alors le nouveau capitaine descend de l'estrade pour rejoindre la gynoïde à son poste, et planté sur son côté s'adresse à elle : "Nav-Sept ?" Aucune réponse, ni aucun changement d'expression de la gynoïde. "Je voudrais que vous me décapitiez." Sans cesser de regarder devant elle, Nav-Sept répond tranquillement : "Je ne peux pas obéir, Capitaine : je suis incapable de prendre une initiative qui pourrait mettre en péril la vie de l'équipage."

Et le nouveau capitaine de se tourner vers le reste de l'équipage : "Que cela vous serve de leçon à vous tous : une construction n'est qu'une machine ; une machine qui fonctionne mal fait des erreurs ; une machine qui fonctionne bien fait ce qu'on lui dit de faire." Et de conclure en s'adressant à la gynoïde : "Faites-nous traverser le trou-de-ver (NDT le vortex), Nav-Sept."

L'officier (Sklanch) objecte encore : "Mais, Monsieur..." Visiblement lassé, le nouveau capitaine répond : "Oui, Pilote Sklanch ?" Et Sklanch de répéter sa question initiale : "Est-ce que c'est raisonnable ?"

Le nouveau capitaine répond : "Raisonnable ? Peut-être que non. Téméraire ? J'oserais dire que oui ! Et la témérité compte plus que tout !" Et de se retourner une fois de plus vers Nav-Sept : "N'était-ce pas quelque chose que notre capitaine précédent avait coutume de dire, Nav-Bot ?"

Nav-Sept se retourne vers le nouveau capitaine et répond d'une voix un brin crispée : "Monsieur, je n'ai aucun souvenir du capitaine précédent de ce vaisseau."

Ce à quoi le nouveau capitaine répond : "Traversez le trou-de-vers, Nav-bot." Et Nav-Sept de répondre : "Je procède aux derniers calculs."

Et le nouveau capitaine d'ajouter, d'une voix douce, en souriant sans montrer ses dents : "Oh, et Nav-Bot ? ... Souriez !"

Alors Nav-Sept fixe le nouveau capitaine et se met à sourire, exagérément, de toutes ses dents.



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[Greenheart]

Toujours plus grave.

Un tiers de l'épisode consiste en une scène lourdingue wokissime nonsensique du faux Star Trek Discovery, qui au passage enfonce le clou du racisme anti-blanc sexiste :

* le nouveau capitaine arbore les couleurs de l'Irlande habillé comme à la Saint Patrick (fête chrétienne),

* blanc de chez blanc il est extrêmement c. et odieux,

* la production (à la fois de Murderbot et du faux Star Trek Strange New World fait tout ce qu'elle peut pour justifier le meurtre d'un blanc par une sexbot noire qui voudrait venger l'amour qu'elle est incapable de ressentir (dans la réalité l'amour relève de la biologie et a un rapport avec l'hérité aka le fait d'avoir des ascendants et des descendants biologiques) en commettant un massacre de masse.

Puis s'en suit la scène censée faire avancer l'intrigue dans la réalité, très mal écrite et inepte à tout point de vue :

* Aucune péripétie n'est préparée sauf si elle est tirée directement du roman : Murderbot sort de son cul qu'il peut débrancher la douleur de Gurathin pour que Gurathin puisse ensuite l'accuser ?

* Comment Gurathin pourrait-il faire la différence entre une archive de la réalité et une scène de plus d'un soap à laquelle il aurait accédé ?

* Les gentils étaient censés être éliminés par les méchants dès le début, qui n'hésite pas à tout faire péter ailleurs pour les tuer, pourquoi est-ce que les méchants tardent encore un épisode à tuer tout le monde alors qu'ils en sont à leur quatrième ou cinquième tentative ?

* Combien de fois ils comptent nous rejouer la scène de "notre unité de sécurité est défectueuse potentiellement tueur psychopathe mais nous ne pouvons rien y faire ?" Je crois bien que cette scène a été répétée à tous les épisodes de la série jusqu'ici, et ils n'ont toujours aucun plan B depuis le début, alors qu'ils savent déjà qu'ils travaillent avec une compagnie qui pouvait leur faire ce coup-là.


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Je n'ai toujours pas achevé ma lecture du roman, dont le niveau d'écriture n'est pas non plus transcendent, mais reste correct -- mais j'ai vraiment l'impression de parfaitement distinguer ce qui a été correctement écrit par Martha Wells et ce qui a été bavassé par la production. Si j'ai le temps... Mais ai-je vraiment le temps ? Pas vraiment.

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