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Murderbot S01E10: The Perimeter (2025)

MessagePosté: Sam 19 Juil 2025 13:04
par Greenheart
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Murderbot S01E08: All Systems Red (2025)
Traduction : Tous les systèmes au rouge.

Diffusé à partir du 11 juillet 2025 sur APPLE TV MOINS INT/FR.

De Chris Weitz et Paul Weitz (également producteurs exécutifs) d'après la série de romans The Murderbot Diaries de 2017 de Martha Wells ; avec Alexander Skarsgård (également producteur), David Dastmalchian, Noma Dumezweni, Sabrina Wu, Tattiawna Jones, Akshay Khanna, Tamara Podemski ; noter que David S. Goyer est également producteur exécutif.

(Prospective, cyberpunk, comédie ? Toxique woke propagandaire) L’obscurité. Puis le message en rouge Redemarrage Système qui clignote ponctué d’un click régulier. Quelque chose est arrivé, en déduit le Meurtrebot. Puis le message Début du diagnostic.

Quelque chose. Le visage tuméfié du Meurtrebot ouvre les yeux. Quelque chose est arrivé.

Un blanc barbu rouquin est penché au-dessus de lui, braquant un faisceau lumineux. Où suis-je ?

Puis le Meurtrebot pose la question à haute voix : « Où suis-je ? »

Alors l’autre blanc barbu rouquin constate : « Waouh, la Belle au bois dormant est réveillée. » Parce qu’évidemment dans cette série tous les débiles sont blanc, barbu et roux, parce que cette production et Apple TV sont des gros racistes.
Le Meurtrebot répète : « Où quis-je ? » Le premier blanc barbu roux répond : « Au Ciel, félicitations, t’as réussi. »

Peu convaincu, le Meurtrebot appelle : « Professeur Mensah, êtes-vous là ? » Puis, tandis que son logiciel de reconnaissance faciale tente en vain d’identifier les blancs barbu roux, il appelle encore : « Pin-lee ? Arada ? »

Et je le trouve décidemment bien familier d’interpeller les gens sans jamais utiliser leur civilité, alors qu’il n’y aucun danger imminent apparent. Mais ce n’est pas la vraisemblance ni la cohérence qui étouffe cette production.

« Qui ? » demande l’un des deux blancs barbu roux. « Mes cliens ! » précise sévèrement le Meurtrebot, comme s’il n’était au courant d’aucune procédure le concernant quand la compagnie qui est sa propriétaire le remet d’aplomb.

Parce que bien sûr, si vous fabriquez des machines à taille humaine capables de réagir en vidant des fusils à gros calibre intégrés dans leurs bras, vous n’allez tout de même pas les équiper d’un quelconque protocole en cas de panne et d’intervention humaine, même pas la consigne de la boucler en attendant que le petit personnel ait rempli sa mission. Même pas la consigne de rester inconscient ou en veille tant qu’un humain ne lui demande pas d’interagir à nouveau avec son milieu.

Parce que si un robot tueur est endommagé par exemple cérébralement, il faut le laisser s’exprimer de toute manière possible et imaginable. Sauf, que si cet univers fonctionnait de manière vraisemblable, il n’y aurait pas de scène, et la bande de woke raciste sexiste haineux qui préside au scénario et à la réalisation serait incapables de demander à Chat GPT d’écrire quelque chose de meilleur. Ce dont Chat GPT est incapable de toute manière, pour cause de conception spécieuse.

Le Meurtrebot répète : « Où sont mes clients ? » L’un des blancs barbus roux répète : « Qui ? » Le Meurtrebot demande : « Est-ce que je vous connais ? » Le même répond en hochant la tête : « Ouais, je suis ton père. »

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Re: Murderbot S01E10: The Perimeter (2025)

MessagePosté: Sam 19 Juil 2025 13:46
par Greenheart
Comme je m'y attendais, après l'épisode précédent utilisant presque toutes ses vingt minutes pour résoudre la mission du premier roman, l'épisode consacre 90% du temps d'écran à de la propagande woke bien lourde.

Mais vous pouvez cependant le voir comme un test pour jauger si vous êtes capables d'identifier chaque procédé de manipulation ciblant le spectateur pour imprimer le message génocidaire anti-blanc occidental hétéro commun à toutes les productions wokes depuis 2016.

Par exemple vous ne pouvez pas rater que

* les deux premiers wokets sont des roux blancs singeant physiquement des joueurs de jeux vidéo, bêtes, mesquins et méchant.

* leur supérieure est forcément une femme (tous les chefs sont des femmes dans la série, ce qui peut se lire comme un avertissement solennel au spectateur : si vous ne voulez pas que votre monde ressemble à la dystopie idiocrate avide de Murderbot, éliminez toutes les formes de matriarchie, comme cela s'est toujours fait au fil de l'Histoire de l'Humanité, et pour des raisons tout à fait objective - la matriarchie comme la patriarchie n'est qu'une dictature d'obsédé.es sexuel.le.s).

* La supérieure, seule à superviser une armée interplanétaire d'unité de sécurité apparemment bonne à tout, que l'on assimilera à nos CRS et autres Brave M aka excadrons de la Mort, incidemment a le temps de rester des plombes à attendre que l'on refonde un exemplaire défectueux, qui incidemment ne devrait pas être immergé dans un bain d'acide mais démonté et réellement fondu concernant ses parties métalliques, ou donné à bouffer à des bactéries ou des vers pour ses parties biologiques. C'est un peu comme si chaque responsable de remplacement d'un airbag défectueux était obligé d'assister à la compression du véhicule accidenté en cas d'accident, pour... raison de sécurité ?

* aucun des arguments des wokets divers pour récupérer le robot ne tient juridiquement : si je prétends que mon film acheté virtuellement à la boutique a une conscience et donc que Microsoft doit me remettre le support physique avec sa copie, au lieu de me voler le droit de le voir et le revoir après la fermeture de ses serveurs, Microsoft me répondra qu'ils n'ont pas les droits de vendre ce film sur support physique et que les conditions de services s'appliquent peu importe que cela ne soit pas les mêmes qu'à l'époque de mon achat et que ces conditions sont toujours illisibles, et toujours rédigées de manière à ce qu'il n'existe qu'un professionnel de chez Microsoft pour les interpréter.

* La compagnie affirme elle-même à raison que la mémoire du cyborg ? ne peut être récupérée (à part en allant la voler dans les serveurs, ce qui devrait coûter extrêmement cher au pénal, quel que soit le système juridique, à part en Haïti chaos total cannibal, bien entendu.

* Les wokets divers affirment que le Murderbot a une personnalité, un libre arbitre etc. et le sauvetage de cette personnalité démontre qu'il n'en a aucune : c'est une collection d'épisodes des pires épisodes de Strange New World assortie de routines interchangeables. Le Murderbot est donc, comme le petit robot d'Intelligence Artificielle une simple boite à Meuh programmée pour répéter "j'aime" (non pas ma maman mais) "mes clients LGBTQ divers" et de toute manière il n'aura jamais les couilles de se reproduire et de fonder une famille, aka : il n'est pas vivant et ne doit donc en aucun cas avoir les droits d'un être sensible - même pas ceux d'un végétal.

* L'authentique cyborg Gurathi sort littéralement de son cul le moyen de récupérer la personnalité du Murderbot : il retrouve son ex homo qui désormais vit en couple avec un autre homme et tous deux jouissent d'un petit garçon pour égayer leur vie de couple. Parce que s'il s'était s'agi d'authentiques parents gays, nous aurions eu au moins une scène où les deux hommes auraient agi en deux papas du petit garçon, et jamais ils n'auraient laissé leur petit garçon parler au premier pervers venu auquel l'un des papas ouvre en pleine nuit, sachant qu'il s'agit de quelqu'un qu'il a rendu accro à une drogue dure pour le forcer à commettre des crimes.

* Le problème est bien sûr que jamais il n'a été montré auparavant dans la saison que Gurathi était capable de stocker des personnalités de cyborgs et autant d'épisodes de Strange New World dans sa cervelle et/ou ses extensions de mémoire. La production semble croire qu'il suffit de singer Keanu Reeves dans Johnny Mnémonic, celui qui n'a pas assez de neurones pour stocker 320 gigabit (soit un sixième de la capacité d'un disque dur de 2 tera du commerce).

* Bien sûr l'idée est de faire passer Gurathi pour un héros alors qu'il réalise son fantasme, recevoir en lui tout entier un clone vieillissant du vampire Erik dans True Blood, dans l'espoir que leur amour par simple reconnaissance (ou possible altération des données) se concrétisera sur le plan physique ? Ce n'est pas parce qu'on est ou se sent seul qu'il faut traiter les autres comme des objets quand on les prétend vivants, sensibles et dotés d'un libre-arbitre (ce qui n'est pas le cas objectivement dans cette série).

Tous les détails de la série et de ses scènes sont ineptes, dès que vous prenez une seconde pour y réfléchir : observez tous les plans où le Murderbot applique sa reconnaissance facial au visage de quelqu'un et estimez combien de temps il lui faut pour identifier quelqu'un qu'il connait (avec sa mémoire rétablie) ou qu'il ne connait pas (peu importe qu'il ait sa mémoire ou pas).

Quel policier / CRS / garant de la sécurité pourrait attendre si longtemps avant d'identifier ou pas quelqu'un alors que le même robot est censé arrêter les individus dangereux ou les empêcher de nuire ?

Pourquoi le Murderbot parachuté dans une mission de service d'ordre n'a pas accès à la base de donnée, ne serait-ce que le manifeste (liste des passagers) des arrivants et partants par astronefs de la zone où il fait la sécurité ?

Pourquoi le Murderbot prendrait-il le temps d'identifier quiconque quand sa mission est d'exclusivement suivre les ordres d'un chef et de tabasser des manifestants ? Avez-vous déjà vu un CRS feuilleter son bottin ou consulter son smartphone avant de gazer des petits vieux ou de crever les yeux d'un gilet jaune ou d'exploser à la grenade de désencerclement la gueule d'une vieille dame qui ferme ses volets donnant sur la Canebiere ?

Pourquoi cette compagnie qui n'arrête pas de sortir des unités de sécurité flambant neuve de ses placards remet systématiquement en circulation des unités obsolètes défectueuses capable de massacrer son propre personnel et n'importe quel civil que le premier comité de ploucs ultra-féminisé peut dans la minute réclamer de lourds dommages et intérêts ?

Comment quiconque peut-il débarquer dans une unité de destruction des unités de sécurité sans finir dans le bac d'acide à la place de l'unité défectueuse : les accidents sont si vite arrivée, et le vrai acide dégage des vapeurs hautement toxiques et envoie facilement des projections horriblement défigurantes pour les humains dans la même salle ?

Pourquoi qui conque oserait manifester à bord d'une station spatiale ? Dans Total Recall (joli titre pour un film à propos de cyborgs aussi défectueux que les airbags) comme dans Outland, la démonstration est vite faite que les autorités n'ont absolument pas besoin d'une armée de cyborg ou de CRS pour stopper n'importe quelle manifestation. Et apparemment de l'aveu même du chef, et des allusions à un massacre de mineurs, ils ont clairement un quota de pertes civiles comme militaire autorisées, on peut se demander par qui d'ailleurs, vu que les pertes autorisés logiquement pourraient très bien inclure les dirigeants et actionnaires de la Compagnie.

etc.

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