The Alaskans S01E01: Gold Sled (1959)

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The Alaskans S01E01: Gold Sled (1959)

Messagepar Greenheart » Sam 2 Aoû 2025 19:05

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The Alaskans S01E01: Gold Sled (1959)
Traduction : La luge d'or.

> Episode suivant.

Diffusé aux USA le 4 octobre 1959.
Sorti en coffret 9 blu-rays américain WARNER ARCHIVE US (multi-régions, anglais sous-titré anglais, image et son excellent).

De William T. Orr, scénario de Lowell Barrington d'après la novella de Larry Whittington avec Roger Moore, Dorothy Provine, Jeff York, Ray Danton.

Pour adultes et adolescents.

(aventure western, musical) Une tempête de neige dans la montagne enneigée. Un traineau tiré par un attelage de six chiens file au bord d’un versant rocheux abrupt. Le chariot, conduit un homme en manteau et capuche de fourrures et emportant comme passager un homme également emmitouflé dans ses fourrures, glisse dangereusement près du vide.

Puis le chariot débouche en haut du pente, et se renverse, projetant le conducteur et le passager dans la neige. L’un des deux hommes roule jusqu’en bas, et un troisième homme qui marchait raquettes aux pieds le trouve recroquevillé — mais vivant..

Le troisième homme, qui est un indien de l’Alaska, redresse l’homme qui râle : « Luge… Luge…» L’indien hisse l’homme sur son dos, et l’emporte, toujours à pieds, en raquette, franchissant le sommet d’un versant enneigé… apparemment jusqu’à la cabane d’un certain docteur J. D. Martin, dans une petite ville champignon de chercheurs d’or.

Chez le médecin, la victime est veillée par une jeune femme blonde sophistiquée en fourrures, l’air lugubre. Réveillé, l’homme soupire en la reconnaissant : « Rocky… »

Aussitôt, la blonde lui répond d’une voix très douce : « Ben, n’essaie pas de parler maintenant : repose-toi ! » Mais Ben râle à nouveau : « Une luge d’or… enterrée sous la neige, à côté de la cabane, dans la Vallée de la Tortue… 150.000 (NDT dollars) de poudre.. . sur la route de Dawson ! »

Puis Ben ajoute, d’une voix toujours plus rauque et faible : « Trouve-la, Rocky, avant… » Puis la tête de l’homme s’affaisse et roule, et ses yeux se ferment. « Ben ! » appelle la blonde.

L’homme ne répond plus, ne bouge plus. Le docteur Martin, un homme âgé en costume trois pièces, vient prendre le poul de son patient. La blonde Rocky l’interroge du regard, et il la regarde sans rien répondre.

Visiblement choquée, Rocky sort de la cabane du médecin, tandis qu’un jeune homme fait son boniment dans la rue : « Mesdames et Messieurs… »

Une petite foule massée sous la banderole L’ours Kodiak contre qui voudra, tentez votre chance applaudit tandis que le jeune homme (Silky Harris, NDT: Harris Voix de velours) fait lever haut le poing d’un boxeur grand, costaud et hirsure : « … Le puissant Kodiak, champion invaincu après soixante-six combats ! » achève de présenter le jeune homme, vociférant.

Nouveaux applaudissement et acclamations modérées. Le jeune homme ajoute en pointant du doigt l’intéressé : « Et son adversaire, un assommeur de vache du Névada : Reno McKee ! » Et d’applaudir le prétendant au titre de Kodiak, imité par la petite foule. Kodiak lui-même reste impassible.

Reno McKee rejoint le bonimenteur qui lui souffle : « On commence dans environ dix minutes. »

Comme Rockie approche, perdue dans ses pensées, le jeune bonimenteur reprend : « Amené à Skagway à très grand frais, l’une des plus grandes compétitions de combat au monde ! » Et d’appeler : « Entrez par ici : le plus grand combat du siècle ! Je mise à deux contre un sur Kodiak ! »

Soupçonneuse, Kodiak arrive à la hauteur du bonimenteur qui brandit alors un sac de poudre d’or et vocifère : « J’ai de l’or à perdre !!! »

Puis apercevant Rocky, le jeune homme change complètement de ton et ôte son chapeau, enjôleur : « Oh Miss Shaw, pour un joli sourire, je miserai à trois contre un… »

Rocky Shaw s’arrête mais détourne le regard, comme dégoûtée, alors le bonimenteur insiste : « Allez, quoi ? Soyez une chic dame et tentez votre chance ! » D’un coup, Rocky semble intéressée et le bonimenteur propose à nouveau : « Trois contre un, Miss Shaw ? »

Mais Rocky repart sans davantage prêter attention au bonimenteur qui reprend, tonitruant : « Allez venez donc, Mesdames et Messieurs, entrez par ici : le plus grand combat du siècle ! Le puissant Kodiak contre l’assommeur de vaches du Névada. »

Nous retrouvons Rocky Shaw au comptoir du propriétaire du bar et courtier en poudre d’or : « Ben est mort, Monsieur Tweed : il faut m’aider à présent ! »

Monsieur Tweed, moustachu à bonnet et nœud papillon, répond, très urbain : « J’écouterai toujours la plus jolie et la plus ambitieuse des artistes que j’ai ici. » Tout en parlant il se prépare une sorte de sandwich : « Mais il ne s’en suit pas que je vais marcher dans ses manigances. »

Rocky insiste : « Mais il a bien touché le gros lot ! Il allait l’apporter sur sa luge ! »

Tweed tapote l’avant bras de la jeune femme dans sa manche de fourrure blanche : « Oh Rocky ! Quand vous connaîtrez mieux ce pays… » Rocky lui coupe la parole : « Je la connais déjà ! Suffisamment ! »

Tweed reprend : « Vous y viendrez… Maintenant la moitié des pâtes-à-pain de Skagway — ils mentent à propos de leur gros lot, juste pour avoir l’air important ! »

Rocky secoue douloureusement la tête : « Mais un homme sur son lit de mort n’irait pas inventer une histoire à dormir debout ! » Elle inspire fortement : « Dans deux semaines, la neige va se mettre à fondre et découvrir cette luge ; et alors, pour le premier benêt qui trébuchera dessus, ce sera à qui trouve le garde ! »

Tweed soupire, la regarde, puis regarde à nouveau son sandwich : « Combien ? »

Rocky baisse le ton mais regarde intensément Tweed qui garde les yeux baissés et qui fait la moue : « Il a dit cent mille dollars… Cent cinquante mille dollars ! »

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Re: The Alaskans S01E01: Gold Sled (1959)

Messagepar Greenheart » Sam 2 Aoû 2025 19:40

L'auteur de la nouvelle et le scénariste ont fait leurs devoirs.

Warner Bros a mis les moyens pour le spectaculaire, même si bien sûr les effets spéciaux pratiques sont assez simples, mais ils sont soignés.
Tout le monde me semble bien jouer, les embrouilles fonctionneraient dans la réalité, donc on est très loin des clichés faux d'aujourd'hui.

Le scénario rappelle une bonne partie du jeu de rôles où les "personnages joueurs" ont des caractères et des buts différents, et même combat pour les autres personnages.
Même si dans la réalité il parait qu'il faisait chaud en studio, le résultat est rafraîchissant et agréablement aventureux.

Les chansons ne choquent pas : c'est typique de l'époque où la musique était rare et se faisait maison au lieu d'être artificiellement forcée partout.
Chaque personnage a ses forces et ses faiblesses, le scénario n'a pas besoin de tricher pour faire briller l'héroïne ou les héros.
Le problème de la survie en milieu hostile va revenir souvent, et ce qui arrive à l'écran est conforme a ce qui peut arriver en vrai d'après les témoignages avérés que je connais.

Il y a un très bon équilibre entre la comédie et le drame, c'est familial sans être niais, bref très satisfaisant.

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