Flipper 1964 S01E07: Sans parole d'Évangile (1964)



Flipper S01E07: Not Necessarily Gospel (1964)
Traduction : pas nécessairement parole d'évangile (= à ne pas prendre au pied de la lettre).
Episode précédent <> Episode suivant.
Diffusé aux USA le 24 octobre 1964 sur NBC US.
Sorti en blu-ray américain S1 le 29 août 2017 (région A, anglais sous-titré anglais seulement)
Sorti en blu-ray allemand S1 le 6 novembre 2020 (région B, anglais et allemand sous-titré).
De Jack Cowden et Ricou Browning ; d'après le film de 1963 ; avec Brian Kelly, Luke Halpin, Tommy Norden.
Pour tout public.
(aventure jeunesse fantastique) Cette fois, c’est une raie manta que Dauphin, toujours aussi joueur, choisit de suivre et d’affoler. Mais une raie manta est, quelque part, beaucoup plus rapide qu’une tortue, et apparemment qu’un dauphin.
... L’atelier d’un certain H. P. dit « Hap » Gorman, carpentier marin. La pancarte précise avec son sous-titre rouge que Gorman acceptera même les boulots bizarres et offira les prix les plus bas.
De fait, Gorman est un vieil homme obèse, mal rasé rougeaud et grisonnant, dont la salopette en jeans peine à retenir la bedaine. Assis sur son ponton, il taille dans du bois blanc l’image aplatie d’un dauphin, tandis que Bud écoute religieusement ce que le vieil homme raconte, tout en caressant son chien et en ignorant les pitreries de Flipper dans l’eau juste à côté du ponton.
Gorman raconte de sa voix éraillée : « La Cicatrice était dans l’estuaire, à bord de son propre bateau, un croiseur de 60 pieds de long avec un équipage de criminels, armés jusqu’aux dents, et l’eau autour de ce bateau était juste, remplie de requins-tigres ! »
Gorman a un petit rire et hausse les épaules : « Eh bien, j’ai compris qu’il n’y avait qu’une seule façon de sortir de ce bateau, et c’était de nager… »
Bud reste bouche-bée tout du long du récit, que Gorman poursuit : « Eh bien j’étais juste sur le point de sauter, quand la Cicatrice me repéra… Et se trouvant être le monstre qu’il était, il ordonna à son équipage de récupérer toute la viande crue qu’ils pouvaient trouver à la cuisine… »
Hautement dubitatif, Flipper lance un long caquêtement. Mais cela ne suffit pas à faire décrocher Bud du récit, qui répète intrigué : « De la viande crue ? »
Ce à quoi Gorman répond de sa voix félée : « Est-ce que tu as déjà vu cinquante ou cent requins-tigres rendus fous par la nourriture ? » Bud fait non de la tête. « Eh bien j’espère que cela ne t’arrivera jamais, mon garçon, j’espère que cela ne t’arrivera jamais parce que c’est une vision dont tu souviendras toute ta vie ! »
Gorman reprend son récit : « Eh bien, Monsieur, ils jetèrent toute cette viande crue dans l’eau toute autour de moi, et ensuite les requins devinrent juste complètement fous. »
Même le pélican perché sur la bite d’amarrage ne semble pas particulièrement impressionné. A sa décharge, il doit avoir déjà entendu la même histoire possiblement des centaines de fois.
En revanche, Bud reste à nouveau bouche ouverte, ce qui n’est pas pour lui donner l’air du jeune garçon le plus intelligent du monde. « Ils claquaient leurs mâchoires, ils mordaient, et ils arrachaient, et toute la mer n’était plus que du sang qui coulait ! »
Flipper baisse la tête, enfouissant ses yeux sous la surface de l’eau. « Et l’équipage, étant les monstres qu’ils étaient, ils s’accorchaient tous à la rembarde comme une meute de loups, juste à guetter le moment où je serais déchiré en petits morceaux exactement sous leurs yeux ! »
Bud, n’y tenant plus, finit par demander à Gorman : « Mais comment vous vous en êtes sorti cette fois ? » Gorman demande : « Sorti de quelle fois ? » Bud précise : « La fois avec les requins-tigres ! »
Gorman soupire : « Oh, les tigres… » Mais le petit dauphin plat qu’il sculptait vient de lui échapper et flotte désormais à la surface de l’eau, au bas du ponton. « Oh ! » Gorman et Bud se lève, le pélican fait seulement mine de Je ne peux rien faire, je travaille ici et puis j’ai piscine cet après-midi.
Mais voilà déjà que Flipper, jusqu’alors invisible, passe sa tête hors de l’eau et attrape la petite sculpture en bois. Le chien de Bud aboie joyeusement : « Vas-y, mets-leur-z’y plein les yeux ! »
Peu enthousiaste, Gorman vocifère : « Reviens ici avec ça, toi l’espèce de sardine trop farcie !!! » Plus constructif, Bud tend les bras vers le mammifère marin et exhorte : « Allez Flipper, allez mon garçon ! »
Flipper fait un petit tour dans l’eau avec la sculpture de Gorman dans la gueule et Bud ajoute : « Envoie-le par-ici ! »
Don acte, Flipper balance le petit dauphin de bois et frappe en plein la casquette de Gorman avec, qui retombe cul sur sa caisse, portant la main à la casquette, qui n’est cependant pas tomébe.
Puis Flipper se met à caqueter joyeusement, très fier d’avoir marqué le nombre de points maximum. Et le chien de Bud baisse ta tête pour essayer de ne pas éclater de rire, tandis que Bud s’inquiète : « Vous allez bien ? »
Gorman répond « Ouais ! » Puis à Flipper : « Regarde où t’envoie les trucs que tu lances, espèce de pirate ! »
Et Flipper de répondre de son caquètement moqueur, avant de prudemment disparaître sous l’eau. Gorman remarque alors à Bud : « Hé, c’est-y-pas ton père et ton frère qui arrivent ? »






***