


Braindead S01E06: Notes Toward a Post-Reagan Theory of Party Alliance, Tribalism, and Loyalty: Past as Prologue (2016)
Traduction du titre original : Mort cérébrale S01E06: Notes vers une théorie post-reaganienne de l'alliance partisane, du tribalisme et de la loyauté : le passé en guise de prologue).
Titre français : La Musique des sphères.
Diffusé aux USA le 31 juillet 2016 sur CBS US.
De Michelle King et Robert King ; Mary Elizabeth Winstead, Danny Pino, Aaron Tveit.
Pour adultes et adolescents.
(invasion extraterrestre satirique) Avec une violente aspiration, Laurel se redresse soudain dans son lit, les yeux grands ouverts, encore recouverte par la moustiquaire étendue plus tôt. Puis elle porte ses mains à sa tête et crie deux fois : « Oh ! » avant de soupirer : « Non, non ; non !!! »
Laurel se traîne hors de son lit, soulevant et rejetant la moustiquaire et répétant : « Non ! » Elle dégringole au sol, criant à nouveau, trouve son
smartphone et l’empoigne.
Le téléphone répond à son appel avec une voix fe femme blasée : « 911, quelle est le lieu exact de votre urgence ? » Laurel répond, tendue : « 857 Acker ! »
Toujours aussi inexpressive, la femme demande : « Maison ou appartement ? » Laurel répond d’une voix déformée : « Appartement 2 ! » Puis pousse un cri de douleur.
Au service des urgences, la dame devant son clavier et son moniteur, portant sur son gilet bley l’écusson « Communications Unifiées : 911-311) demande simplement : « Est-ce que vous allez bien, Madame ? »
Au téléphone, Laurel soupire et d’une petite voix répond : « J’ai besoin… d’une assistance médical ! » La standardiste répond sans se troubler : « Quelle est la nature de votre problème ? »
Laurel crie à nouveau de douleur et répond : « Des insectes sont entrés dans mon oreille ! » A son poste, la standardiste soupire. Laurel crie encore : « J’ai besoin d’aide ! »
La standardiste d’appuyer sur une touche qui bipe et d’annoncer : « J’ai un de ces appels, Mademoiselle Mooser. » Et la demoiselle en question répond en passant dans le dos de la standardiste : « Bien, transfère, j’y vais. »
La demoiselle effectivement s’assied au poste de la rangée derrière la première standardiste, met le casque avec micro et demande : « Vous avez des insectes dans votre oreille, Madame ? »
Laurel relève la tête et crie : « Oui !!! » Puis répète : « Oui, j’ai besoin d’aide, s’il vous plait, dépêchez-vous ! » Et la nouvelle standardiste de lui répondre : « Nous appelons immédiatement une ambulance, Madame : restez s’il vous plait à l’écoute, ne raccrochez pas. »
Sauf que la nouvelle standardiste n’appelle personne : elle se contente de piocher un bout de carotte et de le croquer avec délectation.
Pendant ce temps, Laurel n’est pas restée à l’écoule : elle s’est précipitée dans sa salle de bain et ouvre un lot de coton-tige. Comme elle s’apprête à enfoncer un premier coton-tige dans son oreille, on tambourine à sa porte.
C’est Gustav qui crie à travers la porte : « Laurel ! Sors les fleurs de cerisier, les insectes sont dans les fleurs !!! » Laurel titube hors de la salle de bain, tandis que Gustav tambourine à nouveau : « Laurel, réveille-toi ! C’est les fleurs !!! »
Effectivement, le bouquet de fleurs de cerisier dépasse encore de la poubelle. Laurel tombe à genoux en poussant un nouveau cri de douleur. Gustave tambourine encore : « Il faut que tu les sortes, maintenant !!! »








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