De Justin Lin ; sur un scénario de Simon Pegg, Doug Jung ; avec Chris Pine, Zoe Saldana, Zachary Quinto, Karl Urban, Simon Pegg, Anton Yelchin, John Cho, Sofia Boutella, Priya Rajaratnam, Idris Elba, Ashley Edner, Deep Roy.
L'USS Enterprise est frappé par un vol de créatures extraterrestres que rien ne semble pouvoir arrêter - et s'écrase sur une planète étrangère. L'équipage se retrouve alors face aux habitants de la planète avec lesquels il va falloir composer pour survivre.
J'ai eu l'impression qu'il n'y avait aucun plan dans cette bande-annonce avec Anton Yelchin, le benjamin de l'équipage, récemment et tristement décédé dans un accident de voiture. Est-ce que je me trompe ?
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Re: Star Trek sans limites, le film de 2016
Posté: Ven 26 Aoû 2016 09:12
par Greenheart
Vu en 2D VO.
La bonne nouvelle est que c'est un vrai film Star Trek, pas comme les deux précédents où les personnages étaient copiés collés dans un truc bateau écrit au kilomètre comme ça pouvait.
La mauvaise nouvelle, c'est que le ou les scénaristes chargés de se casser la tête à créer une aventure originale ont bien piqué leurs intrigues complètes dans deux albums de Valérian : Les Oiseaux du Maître pour l'attaque des vaisseaux spatiaux destinées à ramener des esclaves sur la planète des méchants, et... L'Empire des Mille Planètes pour l'intrigue des méchants défigurés qui veulent se venger de la Fédération. Et je ne parle pas du fonds commun d'idées de la SF si cher à Pierre Christin : ce ne sont pas les idées qui ont été passées mais les lignes d'intrigue complètes.
Il y a d'autres problèmes, comme le jeu de c... de suivre la première pétasse venue au sein de la nébuleuse maléfique sans vérifier un seul point de ce qu'elle raconte, sans envoyer d'éclaireurs- démineurs. Une seule tactique pour l'Enterprise: foncer droit dans le mur en fermant les yeux. Explication de l'admirale de la station spatiale : en gros, on sait que les héros sont les héros, donc ils sauront se débrouiller. Ce doit être Stephen Moffat (les récentes saisons du nouveau Doctor Who) qui régale.
Autre problème : le méchant utilise une arme de destruction massive dont l'étrange fonctionnement ne garantit en rien la survie de sa propre espèce. Ne parlons même pas du principe de fonctionnement de l'arme en question, laissé dans le flou comme tellement d'autres points.
En conclusion, les scénaristes et la production continue de manquer cruellement d'imagination et de vision, et de maîtrise du domaine du Space Opera comme de celui de Star Trek (Original). Je ne crois pas que cela soit la faute du remarquable Simon Pegg, qui lui maîtrise le domaine de la SF et dont le sens de la comédie et de la caractérisation des personnages ne fait jamais défaut. Star Trek sans limite semble plutôt démontrer que les présumés blockbusters sont fabriqués par des gens qui se réservent telle ou telle partie du scénario, au lieu de travailler en synergie : Pegg a dû être chargé de l'aspect Star Trek et comédie tandis que quelqu'un d'autre se réservait l'aventure space opera avec le peu d'inspiration que l'on sait.