The Dark Knight: le Chevalier Noir, le film de 2008

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The Dark Knight: le Chevalier Noir, le film de 2008

Messagepar Greenheart » Dim 30 Oct 2016 18:26

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The Dark Knight (2008)
Traduction du titre original : Le chevalier ténébreux (l'ennemi du chevalier blanc, le sauveur et champion du bien / Le chevalier aux cheveux bruns)

Sorti aux USA le 18 juillet 2008.
Sorti en Angleterre le 24 juillet 2008.
Sorti en France le 13 août 2008.
Sorti en blu-ray US le 9 décembre 2008.
Sorti en blu-ray français le 13 février 2009.

De Christopher Nolan (également scénariste); sur un scénario de Jonathan Nolan et David S. Goyer ; d'après la bande dessinée de Bob Kane ; avec Christian Bale, Heath Ledger, Aaron Eckhart, Michael Caine, Maggie Gyllenhaal, Gary Oldman, Morgan Freeman, Monique Gabriela Curnen, Ron Dean, Cillian Murphy, Chin Han, Eric Roberts, Anthony Michael Hall, Colin McFarlane.

Pour adultes.

Un homme portant un masque de clown maléfique fait sauter de l'intérieur une baie vitrée parmi des centaines d'autres d'un immeuble de verre noir, puis à l'aide d'une arbalète, met en place une crémaillère aboutissant sur le toit d'un immeuble voisin en contrebas. Ailleurs, à un coin de rue sur un trottoir, un homme avec un sacoche bleu d'ouvrier tient un masque de clown à la main. Comme un van s'arrête en faisant crisser ses freins devant lui, l'homme s'empresse de mettre son masque et de monter à l'arrière. Dans l'immeuble verre, l'homme masqué a en fait un comparse portant également un masque de clown, et ils descendent le long de la crémaillère jusqu'au toit de l'immeuble d'en face.

A bord du van, ils sont trois. Le dénommé Grumpy, au volant, prétend qu'ils sont trois de la même espèce, et qu'ils n'ont plus qu'à faire leur travail. Les deux passagers chargent leurs pistolets automatiques, tandis que celui occupant la place du passager avant s'étonne du compte du chauffeur: il compte au total six intervenants dans le hold-up qu'ils s'apprêtent à commettre, ce qui fait que le butin sera partagé en six parts, inclus celui qui a planifié le coup. Mais le chauffeur répond que si le cerveau du hold-up croit qu'il pourra leur laisser faire tout le boulot en se tenant tranquillement à l'abri, et avoir sa part, il se trompe. Le passager répond qu'il sait pourquoi on appelle le cerveau de l'opération le Joker.

Sur le toit, l'un des deux voleurs, Happy, demande justement à l'autre, Dopey, pourquoi on appelle le cerveau de leur opération le Joker. Dopey répond qu'il a entendu dire que le Joker se maquillait. Happy s'étonne. Dopey précise : du maquillage pour faire peur aux gens - comme des peintures de guerre. Pendant ce temps, les trois autres braqueurs s'arrêtent devant la banque et franchissent le sas en courant, puis l'un d'eux tire en direction du plafond, déclenchant la panique. Ils jettent à terre les gardes, et forcent les clients à se coucher tandis que les guichetiers doivent lever les mains en l'air.

Au même moment, Dopey a coupé l'alarme silencieuse depuis le toit, mais s'étonne : l'alarme n'a pas composé le 911, le numéro de la police, mais un numéro de téléphone privé. Dans son dos, Happy demande si cela va être un problème. Dopey répond que non: il a terminé son travail. Alors Happy abat Dopey d'une balle dans le dos avec son pistolet équipé d'un silencieux. Happy ramasse un sac d'outil et descend du toit par l'escalier, jusqu'à la porte massive de la chambre forte. Dans le hall, les trois braqueurs ont terminé d'attacher les poignets des témoins, et Grumpy déclare qu'à l'évidence ils ne veulent pas que les otages fassent quoi que ce soit de leurs mains. L'un des braqueurs laisse alors une grenade dégoupillée entre les mains d'un otage, l'obligeant à garder son doigt sur la goupille. Pendant ce temps, Happy perce.

Chuckles, le chauffeur vient de jeter le garde entravé au sol et crie à tout le monde de rester à terre en brandissant son pistolet-mitrailleur. Ils ont oublié le directeur de la banque resté à son bureau dans une cage vitrée, qui sort à son tour un fusil à pompe et abat Chukles. Les deux autres braqueurs s'embusquent tandis que l'employé sort du bureau vitré pour avancer le long du hall. Devant la porte de la chambre forte, Happy se prend un choc électrique. Le directeur tire plusieurs fois, le premier braqueur rejoint le second et ils se déplacent derrière les bureaux tandis que l'employé leur crie : est-ce qu'ils ont une idée de à qui ils sont en train de voler de l'argent ? Eux et leurs amis sont des hommes morts.

Grumpy demande à son camarade si l'employé est à court de munition et l'autre hoche la tête. Grumpy sort pour abattre le directeur - il lui restait une dernière balle, mais il rate Grumpy, qui s'embusque. L'autre braqueur crible alors de balles le directeur de la banque. Grumpy ressort de sa cachette et indigné lui demande où il a appris à compter. Grumpy rejoint alors Happy qui se plaint que la porte ait été électrifiée, et de se demander quelle genre de banque fait cela. Grumpy lui répond: une banque appartenant à la mafia et que le Joker doit être aussi timbré qu'on le dit. Grumpy demande où est le type qui devait s'occuper de l'alarme, et Happy répond que le boss lui avait dit de l'abattre quand son boulot serait terminé. Puis Happy ouvre la porte du coffre et Grumpy répond que c'est amusant : le boss lui a dit quelque chose de semblable. Et Grumpy abat Happy.

Pendant ce temps, le dernier braqueur arpente le hall. Grumpy se rue dans la chambre forte et ramène un tas de sacs bleus. Grumpy s'étonne : si le Joker était si malin, il aurait prévu un véhicule plus gros. Puis il met en joue le dernier braqueur, Bozo, en déclarant qu'il parie que le Joker lui a dit de le descendre dès qu'ils auraient fini de charger les sacs dans la voiture. Bozo regarde sa montre et répond, lassé, que non : il est censé tuer le chauffeur de bus. Grumpy s'étonne : quel chauffeur de bus ?

Alors un bus scolaire jaune enfonce le sas d'entrée de la banque et projette Grumpy au loin. Un nouveau clown saute de la porte arrière et déclare que l'école est finie, il y est temps d'y aller, se réjouit qu'ils chargent autant d'argent. Puis il s'étonne de ce que sont devenus les autres braqueurs. Alors Bozo le descend. Puis il va chercher le dernier sac. Alors le directeur de la banque interpelle Bozo en rampant sur le sol: selon le directeur, celui qui a recruté Bozo l'abattra à son tour, puis il se lamente : les criminels de la ville croyaient à l'honneur et au respect autrefois, et alors, à quoi Bozo croit-il ? Bozo lui enfonce un objet dans la bouche, puis répond calmement que ce qu'il croit, c'est que ce qui ne vous tue pas vous rend simplement plus étrange. Et à ces mots, il ôte son masque de clown, révélant un maquillage de clown tout aussi grotesque. Puis il repart vers le bus, déroulant le fil qui relie le tube qu'il a mis dans la bouche du directeur à quelque chose d'autre qu'il tient sous sa chemise.

Quand Bozo démarre le bus, le fil se tend et fait sauter une goupille. Le tube répand alors une fumée jaunâtre opaque tandis que le bus s'insère sans difficulté dans une longue file de bus scolaires remplis d'enfants qui passaient devant la banque. Au même moment, les voitures de police arrivent en sens inverse, sirènes hurlantes.

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Re: The Dark Knight: le Chevalier Noir, le film de 2008

Messagepar Greenheart » Dim 30 Oct 2016 19:10

http://www.davblog.fr/batman2008.jpg

The Dark Knight (2008), le blu-ray multi-régions de 2009

Sur le film : Les frères Nolan tentent de se la jouer Frank Miller, piquant au passage le titre de sa bande dessinée, et échouent lourdement, plombés par le traitement de David S. Goyer qu'on leur a forcé d'adapter, et prouvant dans le même élan que cette portion-là d'Hollywood n'est bien qu'un repaire de crapules incompétentes. Le regretté Heath Ledger se jette à corps perdu dans son rôle de méchant pour faire oublier son personnage de cow-boy gay d'un drame précédent qui lui a valu une humiliation publique en Australie (où il avait juré de ne plus revenir), et le fait que l'actrice qu'il avait épousé sur le tournage du même drame l'a plaqué en lui annonçant qu'il ne reverrait plus son bébé.

Ledger n'a pas pu ne pas se rendre compte à la projection de la première que le résultat de tant d'effort n'est qu'une caricature aussi fasciste, boursouflée de vide, et grossière que Batman & Robin était ridicule, raté et racolant les gays et lesbiens comme une p.te plus ou moins travestie sur Hollywood Boulevard. Autrement dit, ce film n'aidera certainement pas son moral, tant par le résultat que par les souffrances causées par le rôle. Ajoutez l'insomnie et les douleurs articulaires causées par le stress, plus le cocktail mortel de psychotropes et des anti-douleurs musculaires, et vous obtenez un jeune acteur génial mort au mauvais compte du Chevalier Noir.

Ne vous inquiétez pas, Christopher Nolan et David S. Goyer feront pire au film suivant, à tous les niveaux, et Christopher Nolan pourra enfin (?) s'extirper du piège de son contrat qui l'obligeait à tapiner cinématographiquement pour Goyer. Comme quoi, l'histoire ne finit pas mal pour tout le monde, loin de là. Mais elle finira quand même encore plus mal pour encore plus de gens lors de la sortie du troisième film, puisqu'un étudiant se déguisera en joker du Chevalier Noir pour mitrailler pour de vrai les spectateurs. Quand on sème le vent - et le Chevalier Noir, c'est du vent qui pue - on récolte la tempête. Et qui sait quelles horreurs de plus ont causés ou causeront encore Nolan et Goyer (surtout Goyer) avec ces films basés sur la seule incitation à la violence et le message répété encore et encore que rien ne vaut l'auto-justice basé sur le massacre et le massacre plus grand en retour ?

Pour revenir à la pure fiction, Le Chevalier Noir n'arrive pas à la cheville du plus faible épisode des épisodes Joker de Batman Animated ; Mark Hamill et Kevin Conroy sont stratosphériques et auraient physiquement assuré bien au-delà les rôles du Joker et de Batman dans un reboot de Batman digne de ce nom signé Bruce Timm et/ou Eric Radomski au lieu de la foire à la violence, aux clichés vains et à la débilité qu'est Le Chevalier Noir - et Ledger aurait survécu pour nous enchanter quelque soit ses rôles peut-être des dizaines d'années de plus. Les dirigeants du studio sont vraiment des (censurés) (censuré) leurs spectateurs pour ne pas la moindre once de professionnalisme et de respect pour Batman et ses fans. En aucun cas il y a à s'extasier sur les plans de Nolan qui rappellent ceux d'une bête série télévisée de bas niveau, dont la colorimétrie est forcée comme c'est devenue la mode, au point de griller les blancs (colorés en bleus) : comparez n'importe quel plan avec des films correctement photographiés - Blade Runner, La Main du Diable et même The Watchmen par l'infâme Zack Snyder et vous ne pourrez que pleurer (ou alors vous êtes schizo ou payé pour lécher, comme le sont tant de critiques américains contemporains).

Sur l'image : 1080p Bonne. La critique de l'édition américaine parle d'une image de qualité maximale. Ce n'est pas le cas de l'édition française : dans plusieurs scènes les détails fins (cils) sont clairement gommés alors qu'ils devraient être visible, il y a des artefacts (les façades des gratte-ciels qui pulsent, l'image en pause moins belle qu'en mouvement, et quand cela bouge trop, devient confuse, la profondeur de champ est limité par rapport à des blu-rays plus prestigieux, comme Avatar, ou moins compressés comme Merlin 4ème saison, le Prisonnier édition anglaise). Le film est tellement mauvais que je ne me risquerai pas à racheter l'édition américaine ou allemande possiblement supérieure.

Sur le son : anglais Dolby True HD 5.1 - Très bon. Bruyant - attention aux oreilles, parce que certains passages dialogués sont trop bas, correctement spatialisée, suffisamment réaliste. Nous ne sommes pas au maximum (Le Prestige édition américaine, Spiderman 3 édition américaine).

Sur les bonus : vus et oubliés. Je les reverrais une autre fois.

En conclusion : personne ne devrait avoir à endurer une seconde projection de cette pénible daube. J'avoue avoir quand même acheté le blu-ray pour compléter ma collection de films Batman et en souvenir de Ledger, et je parie que cette production détestable comptait là-dessus. L'édition française est correcte, mais il reste à tester l'édition américaine ou allemande possiblement supérieure, et par ailleurs un meilleur système de projection que celui que j'ai utilisé (premier prix à l'exception du son) pourrait rattraper ce qui me déplait dans la reproduction de l'image.

***
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