The Dark Knight Rises, le film de 2012

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The Dark Knight Rises, le film de 2012

Messagepar Greenheart » Mar 1 Nov 2016 10:33

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The Dark Knight Rises

Sorti aux USA et en Angleterre le 20 juillet 2012.
Sorti en France le 25 juillet 2012.
Sorti en blu-ray français "ultimate edition" le 28 novembre 2012.
Sorti en blu-ray américain le 4 decembre 2012.

De Christopher Nolan (également scénariste) ; sur un scénario de Jonathan Nolan et David S. Goyer d'après la bande dessinée de Bob Kane ; Christian Bale, Tom Hardy, Anne Hathaway, Gary Oldman, Joseph Gordon-Levitt, Marion Cotillard, Morgan Freeman, Michael Caine, Matthew Modine, Joey King.

Pour adultes.

Résumé à venir.

***
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Re: The Dark Knight Rises, le film de 2012

Messagepar Greenheart » Mar 1 Nov 2016 10:57

Sur le film : possiblement le pire de tous et j'inclus Batman & Robin et le serial dans le hit-parade. C'est l'habituel défilés de cliché dans une réalisation sans imagination et simplement laide, tandis que s'accumulent les jeux de c...s à une cadence assez incroyable tout en jouant la montre en générant des conflits artificiels et inutiles entre les héros. Rien que dans la scène d'ouverture, quelqu'un embarque à bord d'un avion des passagers masqués dont il ne vérifie ni l'identité ni l'armement, puis dans l'ignorance totale de la notion de turbulence (l'avion volant inexplicablement à basse altitude constante pendant toute la scène) et de celle de radar (l'avion ignore qu'il est suivi à une distance ridicule par un autre avion plus gros), l'avion est abordé comme par des pirates sur la mer et malgré le choc et les balles qui le crible, ne semble pas osciller d'un iota. Qui, pourquoi, comment on s'en fout, celui qui avait loué l'avion n'est là visiblement que pour se faire tuer, le trou de scénario étant comment a-t-il pu survivre à sa naissance avec un tel sens des réalités ?

Et cela continue au même rythme : Bruce Wayne est censé ne vouloir voir personne, mais il tient grande réception dans son manoir, comme s'il n'y avait pas un hôtel en ville pour s'en occuper. Son majordome envoie la première venue dans ses appartements pour lui porter un plateau repas et bien sûr quelques scènes plus tard il n'a aucune hésitation à recevoir Blake. Autrement dit, Bruce Wayne se coupe du monde quand cela arrange les scénaristes et redevient excessivement mondain quand ça arrange les mêmes. Encore mieux : Wayne prétend ne pas tenir debout, il entre dans la réception - un bal masqué, évidemment, mais Wayne ne porte pas de masque - lourd - et enchaîne sans sa béquille sur une valse (la pire que j'ai jamais vu chorégraphiée: tous les figurants piétinent en tournant vaguement le plus lentement possible comme du bétail). Plus tard, Bruce chasse plus ou moins Alfred parce que l'amour de sa vie est morte et la scène d'après il couche avec le nouvel amour de sa vie sans enquêter bien sûr le moins du monde sur elle
Spoiler : :
(bientôt morte, heureusement qu'il en change comme de chemise)
. Plus tard, la police envoie tous les policiers en rang serrés dans un tunnel comme à l'abattoir, sans aucun éclaireur ni démineur ni sniper envoyé explorer en avant du tunnel
Spoiler : :
(rebelote plus tard à la fin du film comme si le choc frontal à mains nues était la tactique de guerre la plus efficace - à ce sujet où est l'armée et le gouvernement fédéral des USA dans cette histoire ? ou sont les agences de renseignement américains pourtant en sureffectif et espionnant tout le monde sans exception, donc les grands criminels aussi)
; l'héroïne prétendue écolo et ses associés donnent sans aucune hésitation une bombe atomique à un psychopathe notoire et visiblement psychopathe et personne ne s'en étonne, le plus bizarre étant que Bruce lui-même lui ait confié la clé alors qu'il l'a rencontrée, quoi, deux jours auparavant ? ; le commissaire Gordon est alité la moitié du film puis court comme un lapin pour le final ; une épidémie de laryngite semble avoir frappé les héros qui chuchotent leurs répliques en guise d'intensité dramatique... Il y en aurait encore beaucoup à médire, notamment Catwoman, chef de gang notoire dans la bande dessinée, réduite à faire des courses et les poches du premier venu et travaillant pour le premier psychopathe venu qui lui promettrait la Lune sans prouver qu'il la détient et est en bon état de marche - plus Batman passe pour une nouille, un pleurnicheur bon à être torturé pratiquement tout le long du film.

Tout le film est comme ça: des têtes d'affiche placées et retirées de l'écran entre deux scènes d'action incohérentes (un terrain de football américain explose derrière lui, le joueur s'arrête et se retourne pour regarder : comment peut-il savoir que le terrain et le stade ne vont pas continuer à s'écrouler, pourquoi il n'y a pas un nuage de poussière plus dense et comment le joueur ne peut-il pas sentir la vibration et la poussière ? Comment les ondes de chocs successives ne produisent aucun effet au-delà de la zone de fracture ? La production ignore tout de l'effet EMP qui aurait dû faire sauter tous les équipements électriques et des autres effets d'une bombe atomique - le flash incendiaire, le tsunami qui aurait dû suivre, le nuage radioactif etc.) en tout excepté le timing qui vise à réveiller le spectateur assoupi le plus régulièrement possible et faire ressembler cette parodie à un vrai film d'action.

Le plus ignoble est évidemment dans l'idée que David S. Goyer a eu de faire du film une métaphore du mouvement Occupy Wallstreet : dans le discours de Bane au stade, il est là pour rendre le pouvoir au peuple, exactement ce que demandaient les Occupy Wallstreet à l'époque de la production du film: que le 1% rende la direction du pays aux élus légitimes et respectent la population. Goyer et sa fine équipe vise alors à travers le film à faire passer aux yeux des spectateurs pour des terroristes psychopathes les pacifistes protestant contre la corruption - et martyrisés alors par les forces de police et les criminels lâchés sur eux par la police ; le film entier est une farce atroce au dépend des gens qui souffrent de l'horreur économique à travers le monde, de toutes les guerres et trafics en tout genre qui rapportent un max aux vendeurs d'armes et aux banquiers.

Dans un récent interview, Frank Miller déclarait que les gens qui font des films Batman devraient revenir à une échelle beaucoup plus réduite : sauf que la fine équipe des amis de David S. Goyer ne sauraient pas écrire un film noir digne de ce nom à l'échelle d'une bonne vieille enquête sur un bon vieux criminel, quand bien même costumé en Joker et enchaînant les farces plus ou moins mortelles. C'est pour cela qu'il leur faut absolument que le monde entier explose, que la batmobile ou l'Enterprise se crashe (ce n'est pas dans Batman ? Ben on s'en fout, ça y sera), que la Batcave ou son équivalent tombe entre les mains des méchants, que les héros et les grands méchants meurent et renaissent et ainsi de suite. Et surtout, il faut qu'à la fin du film les spectateurs votent facho et aillent casser et violer les Occupy Wallstreets, et tant pis s'ils descendent au passage les autres spectateurs venus voir le film.

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