par Greenheart » Jeu 26 Juil 2018 12:25
Je n'ai encore que zappé sur le film, actuellement sur Netflix FR, mais je suis déjà très choqué par ce que la production prétend être de l'amour "véritable" ressenti par les poupées sexuelles du film.
Si se conduire comme une serpillère c'est ressentir de l'Amour véritable, alors toutes les serpillères sont des incarnations de l'Amour véritable : on dirait que les gens amoureux selon le film sont surtout des gens soumis au-delà du tolérable.
Par ailleurs, comment peut-on confondre l'expression de l'amour par une personne dotée de son libre-arbitre avec l'expression prétendue de l'amour par des automates qui n'ont apparemment aucun libre-arbitre.
Or pour aimer (ou faire l'amour), il faut avoir le choix, sinon c'est seulement un viol.
Cela me rappelle le film IA de Spielberg, qui prétendait qu'un enfant robot blondinet programmé pour répéter "je t'aime maman" était l'incarnation parfaite de l'amour filial envers sa mère, comme si aimer pour de vrai ses parents, c'était surtout se conduire comme un petit robot bien programmé pour filer droit et apitoyer son monde.
...d'un G qui veut dire Greenheart !