Le grimoire d'Arkandias, le film de 2014

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Le grimoire d'Arkandias, le film de 2014

Messagepar Greenheart » Jeu 25 Déc 2014 19:01

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Le Grimoire d'Arkandias (2014)

Attention, ce film montre des enfants de 12 ans adoptant des comportements réservés aux plus de 18 ans et du harcèlement dont la solution serait l'auto-justice.
Notez bien que ce film n'est pas l'adaptation des romans dont il utilise le nom et quelques éléments basiques, mais une histoire différente peu cohérente ne tenant pas compte du portrait des personnages principaux.

Sorti en France le 22 octobre 2014.
Sorti en blu-ray français TF1 Vidéo le 25 février 2015 (image correct à bonne, son français HD MA 5.1 moyen, sous-titres français colorés en bleu sur fond de la piscine illisibles sur la première scène)

De Alexandre Castagnetti, Julien Simonet, d'après les romans de Eric Boisset ; avec Ryan Brodie, Timothée Coetsier, Pauline Brisy, Christian Clavier, Isabelle Nanty, Anémone, Armelle, François Rollin, Renaud Rutten, Alban Casterman, Dominique Baeyens, Emilien Vekemans, Thierry Pasteels, Pol Beeckman.

Pour adultes et adolescents.

Attention - le film présente la série télévisée Spartacus interdite aux moins de 18 ans comme appropriée à un sixième possiblement âgé de moins de 12.

Une piscine publique couverte où des garçons font beaucoup d’éclaboussures. Un garçon est resté sur un banc. Comme il lit un livre, il se demande pourquoi les héros au début sont toujours des « gros losers », genre orphelin ou esclave. Comme les éclaboussures se font plus haute, le garçon doit écarter son livre (L’île au Trésor de R. L. Stevenson - étonnant qu'il ait passé la douche obligatoire à l'entrée de la piscine avec)… ou bossus : Quasimodo, Oliver Twist, Spartacus (référence à la série télévisée interdite aux moins de 18 ans !!!).

Le garçon qui lit (preuve que nous nageons en pleine Fantasy) – Théo Amauretti – se fait alors rappeler à l’ordre par la professeur : qu’il trempe au moins ses pieds ! (car tout professeur sait bien que les enfants ne doivent jamais quitter une piscine publique sans avoir essayé d’attraper deux verrues, les allergies à la javel et un staphylocoque doré résistant) … Batman ou Harry Potter, ils sont tous maudits de l’espace. Théo soupire, pose son bouquin et se lève. Son père disait que c’était fait exprès, pour montrer que tout le monde peut devenir un héros. Mais pour Théo, ce sont des c…nneries, du marketing, pour faire plaisir aux boloss (faible, loser, bouffon, client de dealer du point de vue du dealer) comme lui : être un héros, c’est un truc qu’on a, ou qu’on n’a pas (faute d’orthographe dans les sous-titres). Son père l’avait. Lui…

Comme il marche le long de la piscine, Théo est aspergé par un grand, qui le traite de spaghetti et lui demande s’il a peur de l’eau. Théo se met alors à saigner du nez : c’est son truc, saigner du nez au mauvais moment. Le grand éclate de rire et traite Théo de bouffon – et s’en va nager. Le grand, c’est Erwan, le « mec » le plus populaire de la classe. Il tabasse tout le monde, mais Théo et Bonav (Bonaventure) sont ses préférés. Bonav justement – un garçon obèse encore avec sa bouée – se fait ensuite couler par Erwan. Bonav est le meilleur pote de Théo : il a trois passions – la bouffe, le cinéma, et Laura, une jolie fille quasi gothique qui marche courte vêtue dans les couloirs du collège en tirant la gueule comme un super-modèle, mesurant une bonne tête de plus que Bonav.

Plus tard, Bonav accoste Laura dans le couleur de l’école : il a remanié le scénario de son film-vidéo – elle n’est plus du tout une strip-teaseuse, mais une fille qu’un « mec » essaie de déshabiller mais elle refuse parce qu’elle est une alien (extraterrestre, pas le monstre du film de 1978). Bonav demande alors à Laura ce qu’elle en pense : elle ne sait pas, c’est nul, qu’il la lâche. Et de traiter Bonav de boloss. Laura est orpheline : elle vit dans un foyer, elle a redoublé deux fois. Elle aussi elle a trois passions – jouer de la flûte traversière, faire la gueule – et jouer de la flûte traversière en faisant la gueule. Erwan dit qu’il a déjà couché avec elle et que c’est un animal. Bonav a juré qu’il se vengerait, mais Bonav est comme Théo : les trucs courageux, c’est surtout dans sa tête.

Retour à la piscine. On lance un ballon à Théo qui le rattrape en pensant que c’est dommage, parce qu’il a un bon potentiel de héros : dans le genre maudit de l’Espace, il est au top. Théo renvoie la balle mais ne rentre toujours pas dans l’eau : son père était un très bon plongeur – moniteur, il plongeait partout dans le monde, et Théo avait trop envie de faire comme lui : découvrir des monstres marins, des mondes engloutis. Mais il y a deux ans, il est mort dans un lac à côté d’ici : il est descendu au fond pour sauver son élève et il est resté coincé sous une épave. Le journal a titré « mort en héros ». Depuis, Théo est devenu aquaphobe : il a peur de l’eau – dès qu’il en voit, il panique. Il sait que c’est ridicule.

Mais ce n’est pas tout : sa mère a commencé à faire des ménages, et pile à ce moment-là, un tableau a été volé dans la maison de ses clients. C’était un tableau tout petit, mais un peintre connu apparemment – un Van Gogh. Elle a dit que c’était sûrement les sœurs Boucher qui avaient fait le coup – trois vieilles femmes qu’elle avait fait entrer dans la maison du client alors qu’elles s’étaient présentés comme des ramoneuses, et qu’elles avaient prétendu qu’il était légalement obligatoire de les faire contrôler… Alors que tout le monde sait dans la ville qu’elles ne sont pas nettes.

Pourtant personne n’a cru la mère de Théo : le policier lui a demandé si elle avait des preuves contre les sœurs Boucher, et comme la mère de Théo a répondu qu’elle ne savait pas, le policier a répondu en rigolant et en continuant de siffler sa bière qu’il ne savait pas non plus. Du coup, la mère de Théo s’est faite virée (logique et mérité, on n’ouvre pas la porte à n’importe qui quand on n’est pas chez soi) – et plus personne n’a voulu d’elle pour faire le ménage (logique également) : la rumeur avait fait le tour de la ville, à partir de là impossible de retrouver un job. Les huissiers les ont menacés d’expulsion, et comme ils ne paient plus le loyer, ça sent pas bon.

Et ce jour-là, à la piscine, Erwan avait en douce volé les affaires de Théo et Bonav (et bien sûr, les professeurs n’ont rien fait). Le grand nargue donc les deux sixièmes restés en slip de bain pendant tout le voyage en car. Comme Théo craque et accuse Erwan du vol, Erwan a beau jeu de répondre que Théo ne fasse pas de confusion : les voleurs, c’est dans la famille de Théo. Les autres élèves éclatent de rire, alors Bonav les traite de débile. Erwan se lève et frappe alors Bonav (toujours aucune intervention des professeurs accompagnateurs), puis arrache (donc vole) le livre de Théo et debout dans l’allée clame que Théo se prend pour un super-héros (et toujours aucune réaction des adultes).

Théo se lève pour récupérer son livre. Erwan, qui s’est assis, laisse tomber le livre par terre dans l’allée, et comme Théo se baisse pour le ramasser, Erwan lui baisse son slip (attentat à la pudeur sur mineur de moins de 15 ans, et toujours aucune réaction des adultes). Erwan hurle alors « oh le petit spaghetti », et Théo remet son slip et récupère son livre au milieu des rires. La professeure (indigne de l’être) se lève enfin et dit à Erwan et Théo de « se calmer tout de suite » (Théo n’ayant jamais cessé d’être calme). En ce moment, Théo lit des histoires de trésors – il imagine qu’il met la main sur un vieux coffre rempli de lingots et de bijoux – ils rembourseraient toutes leurs dettes et on laisserait tranquille sa famille (il rêve encore, tous les parasites et les busards fondraient sur eux…) – mais Théo sait bien que cela n’arrivera pas, parce qu’il n’est pas un héros, il est un boloss et c ‘est comme ça.

Et c’est vêtus des vêtements trouvés par la CPE que les deux garçons vont prendre leurs vélos (non attachés et pas volés dans la minute !!!), se faisant au passage traités de filles par deux grandes (harcèlement sexuel sur mineur de moins de quinze ans), persuadés que la CPE a fait exprès de leur donner les vêtements les plus voyants de filles (ce qui est probablement vrai, et qui est constitutif de harcèlement sexuel et corruption de mineur par personne ayant autorité). Comme Théo doit acheter le pain à la boulangerie, Bonav s’indigne : Théo veut ruiner leur réputation – ils sont des boloss, pas des traveloss. Comme ils roulent de front au milieu de la chaussée (ce qui est interdit par le code de la route), un camion noir arrive derrière eux et les klaxonne jusqu’à ce qu’ils s’écartent, ce qu’ils finissent par faire. Puis comme le camion est arrêté par le feu rouge, le chauffeur demande, sous les yeux des deux garçons effrayés, où se trouve le Bois des Pendus – première à droite et tout droit pendant un kilomètre.

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La bande annonce officielle HD : https://youtu.be/g7SBmicz__o

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Re: Le grimoire d'Arkandias, le film de 2014

Messagepar Greenheart » Ven 30 Juin 2017 10:02

En apparence tous les ingrédients d'un film Harry Potter (Harry Potter est cité plusieurs fois de nom, puis musicalement (scène de la douche), un peu comme un mantra, une tentative de racoler le public - parce qu'à aucun moment les gamins ne prouvent qu'ils ont lu les livres ou vu les films).

Très vite les erreurs d'écriture et de réalisation s'accumulent : le film est tourné comme une dramatique genre plus belle la vie - et pendant six minutes il ne s'est encore rien passé et les jeux de c..ns commencent et ne s'arrêtent plus.
Même si le livre d'origine pouvait avoir des problèmes, ils pouvaient être corrigés. Tous les prétextes sont bons pour quitter l'histoire principale (la scène des fantasmes après la "construction" de la bague), preuve que la production joue d'abord la montre. Certains jeux de c... sont impardonnables (tester la bague sans avoir fermé les volets de la chambre alors qu'on est la nuit et que tout le monde peut tout voir de la rue ; laisser le grimoire volé en évidence dans la chambre ; "cacher" la bague sous les yeux de tout le monde etc.) ; les méchantes sont débiles, donc pas d'effet Voldemort et à la 35ème minute, j'ai craqué et accéléré.

La production rappelle vaguement les productions Constantin (Le Voleur de Venise), mais moins bien joué (voir très mal joué - Christian Clavier) et pas aussi spectaculaire.
Il y a des bizarreries dans les références (Nicolas Flamel déjà cité dans le premier film Harry Potter revient sans arrêt, mais ils sont incapables de citer correctement le mot "Alchimie").

Attention, les "Enfers" d'une bibliothèque ne contiennent pas les ouvrages sur la Magie mais le rayon p0rn0graphique : romanciers pour la jeunesse et producteurs de films pour la jeunesse, merci de ne pas y envoyer vos jeunes lecteurs. :nrv:

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