Gravity, le film de 2013

[Greenheart]

Gravity (2013)

Sorti aux USA le 4 octobre 2013.
Sorti en France le 23 octobre 2013.

De Alfonso Cuarón (également scénariste). Avec Sandra Bullock, George Clooney, Ed Harris.

Matt Kowalski est un astronaute expérimenté qui assiste la professeure Ryan Stone, qui doit réparer le satellite Hubble accroché au bras de la navette spatiale. Kowalski est en fauteuil volant tandis que Stone est simplement accrochée au bras. Après une semaine, les réparations s’éternisent, le satellite n’envoie toujours aucune donnée et Stone doit procéder à des vérifications visuelles, mais aucun composant de la carte ne semble endommagé. Il faut donc encore une heure pour Stone pour trouver la panne. C’est la dernière sortie dans l’espace de Kowalski. Inexpérimentée, Stone manque de perdre un boulon lorsque Houston les interrompt : un satellite russe a reçu un tir de missile suite à un test des russes, et les débris se sont envolés le long de l’orbite, mais comme ils ne sont pas sur la même orbite, ils sont censés ne pas s’inquiéter. Et alors que l’un de leur coéquipier s’amuse à faire des sauts périlleux au bout de son câble accroché à la navette, et que Kowalski admire la vue, Stone constate que le problème vient bien du panneau de communication, privé d’énergie. Elle tente de brancher un système auxiliaire lorsqu’ils sont de nouveau interrompu : Houston donne l’ordre d’abandonner la mission, le satellite et de revenir d’urgence. L’explosion du satellite russe a créé une réaction en chaîne, et formé un tsunami de débris de satellites – en fait tous les systèmes de communication par satellite de la Terre sont en train de tomber en panne et la transmission avec Houston sera bientôt coupée.

Un premier débri passe devant eux à grande vitesse, et ils perdent Houston. Puis leur coéquipier est touché, et juste après un flot de débris frappe de plein fouet la navette, faisant tournoyer le vaisseau, et emportant Stone au bout du bras. Kowalski demande à Stone de se détacher, elle le fait et elle est éjectée, virvoltant dans l’espace. Kowalski perd le contact visuel avec elle et Stone panique alors que la Terre et le ciel étoilée tourne autour d’elle à grande vitesse. Reprenant sa respiration, elle parvient à indiquer à Kowalski sa position par rapport aux différentes stations ISS, chinoise et la navette Explorer, et après un long silence, le contact est rétabli avec Kowalski, et il lui demande de faire clignoter sa lampe-torche. Elle n’a déjà plus beaucoup d’Oxygène et Kowalski lui demande de se tranquilliser. Puis il s’amarre à elle et il la traine jusqu’à la navette… ou plutôt ce qu’il en reste.



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Ici la bande annonce officielle HD : https://youtu.be/ufsrgE0BYf0

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[Greenheart]

Comme je revois le film, je réalise quelques défauts (de plus) :

Le film s'ouvre sur les températures et l'absence de pression dans l'Espace, déclarant la vie impossible là-haut.
Il s'agit donc d'un plaidoyer pour abandonner la conquête spatiale, mais également la navigation maritime et le fait d'habiter toute partie du globe qui n'est pas constamment entre 14°C et 25°C ?

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Le personnage de Sandra Bullock et son binôme reçoivent l'ordre d'abandonner immédiatement la mission.
Que fait le personnage de Sandra Bullock ? elle attend cinq minutes, histoire que tout le monde se prennent les débris de satellites dans la gu...le.
Elle n'avait pas à replacer quoi que ce soit dans le satellite qui était en panne, puisque le satellite était condamné par le passage des débris.
En refusant de rejoindre immédiatement la navette (comme ses deux partenaires qui continuaient à marcher dans l'Espace), elle a empêché le départ rapide de la navette de l'orbite dangereuse.

Et contrairement à ce que j'imaginais, en chronométrant, ils avaient le temps de dégager. L'héroïne elle-même l'admet.

On note aussi que malgré le fait que l'équipage de la navette savait qu'ils risquaient de voir leur véhicule criblés de débris, ils n'ont pas pris la peine d'enfiler leurs combinaisons spatiales ou un quelconque masque respiratoire.
Que faisait-ils ? Compter les points ? Profiter de la vue ? Piquer une crise de nerfs et fondre en larmes à propos de tous les êtres chers qu'ils ont pu perdre ou qu'ils risquent de perdre ?

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J'avais déjà relevé d'autres défauts du film à sa sortie :

Le personnage de Sandra Bullock vient de perdre sa fille - la Nasa a donc recruté une femme instable et fragile psychologiquement - qui de plus ne sait pas piloter - pour sortir dans l'espace et piloter la navette si tous les autres tombent malade ? Tout son discours et toutes ses hésitations quand à survivre indique qu'elle est limite suicidaire. C'est humain, mais inacceptable d'un point de vue professionnel.

Le film n'a rien de féministe, contrairement à ce que racontait la presse à la sortie du film : l'héroïne ne survit que parce que le héros la traîne littéralement en laisse pendant tout le film. Même après qu'il ne soit plus physiquement en mesure de le faire, c'est encore lui qui décide du sort de l'héroïne.

Le film cherche à faire peur au grand public et le convaincre de rester sur la Terre, une planète à la merci du premier astéroïde venu, qui gonfle à longueur d'années et dont l'activité sismique a triplé ces deux dernières années suite à son gonflement. Une planète dont les industries humaines ont détruit 50% de la vie animale et bientôt 100% alors que rien n'a été fait pour enrayer le massacre, la surexploitation, la surpopulation, la pollution à outrance et l'introduction de technologie favorisant l'émergence de pestes irrésistibles (nanotechnologie, ogm, organisme vivant doté d'un ADN artificiel etc.). Ce n'est rien moins qu'une apologie du suicide de masse.

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