Scott Pilgrim Vs. The World (2010) Traduction du titre original : Scott Pilgrim contre le Monde Entier.
Sorti aux USA le 13 août 2010. Sorti en Angleterre le 25 août 2010. Sorti en France le 1er décembre 2010. Sorti en blu-ray américain le 9 novembre 2010 (multi-régions, version franco-canadienne et sous-titres français inclus). Sorti en blu-ray français le 5 avril 2011.
De Edgar Wright. Avec Michael Cera, Mary Elizabeth Winstead, Ellen Wong, Kieran Culkin, Anna Kendrick , Alison Pill, Mark Webber, Johnny Simmons, Aubrey Plaza, Brie Larson, Chris Evans , Brandon Routh, Jason Schwartzman, Keita Saitou, Shôta Saitô, Satya Bhabha. D'après la bande dessinée de Bryan Lee O'Malley.
Pour adultes et adolescents.
Il n’y a pas si longtemps, au pays mystérieux de Toronto, dans le Canada, Scott Pilgrim, 22 ans, sortait avec une lycéenne, Knives Chau, 17 ans, ce qui rend sa batteur Kim Pine plus hargneuse que d’habitude, le petit frère du chanteur Steven Stills Young Neil admiratif. Ce matin-là, le jeune homme a invité celle-ci à assister à la répétition de son groupe. Lorsque Knives se présente à la porte, Steven cède immédiatement à son complexe d’infériorité : et si la jeune lycéenne n’aimait pas leur musique ? Cependant, dès la première chanson répétée, Knives tombe complètement fan de leur groupe. Après quoi, Kim en veut encore plus à Scott, et le reste du groupe apprécient beaucoup plus sa petite amie.
Plus tard, Scott rentre chez lui, plus exactement chez Wallace Wells, son meilleur ami homo, à qui il annonce immédiatement qu’il sort avec une lycéenne de 17 ans, mais que cela ne veut pas dire qu’il dormira ailleurs que chez Wallace, qui croyait déjà en être débarrassé. Dans la seconde, la sœur de Scott, Stacey, téléphone à Scott pour lui faire la leçon – Wallace lui a en effet immédiatement texté la nouvelle. Stacey demande à Scott pourquoi il fait ce genre de chose : pour oublier l’amour de sa vie, Envy Adams, qui a rompue avec lui un an auparavant pour devenir une reine du Rock, leader du groupe The Clash At Demonhead, ou est-ce du sérieux ? Scott est incapable de répondre : après tout, Knives et lui ne se tiennent même pas encore la main… Pourtant cela se passe plutôt bien après que Scott soit venue la chercher pour sortir en ville et que c’est Knives qui doit tout payer. Et quand Knives lui avoue qu’elle n’a jamais embrassé un garçon, Scott lui avoue que lui non plus. Pour finir, Scott montre la maison de son enfance à Knives, qui est en fait la maison en face de chez Wallace.
C’est alors que Scott a une vision, ou plutôt fait un rêve : il n’a jamais été si seul – et dans sa vision, une fille aux cheveux fushia en patins à roulettes passe devant lui pour lui faire remarquer qu’il n’est pas seul, mais qu’il fait juste un rêve stupide. Comme il se réveille, Wallace lui fait remarquer qu’il était censé être levé depuis longtemps pour emmener sa copine à la bibliothèque. Mais à la bibliothèque, il aperçoit la fille aux cheveux fushia et c’est le coup de foudre. Le soir, son groupe l’emmène à une soirée branchée avec des possibles agents. Scott gribouille la coupe de cheveux de la fille, et l’un de ses amis reconnait Ramona Flowers, qui serait elle-aussi présente à la soirée. Aussitôt, Scott cherche partout la fille et l’aperçoit seule, adossée à un mur. Il tente ses répliques de drague habituelle et se ridiculise lamentablement et la conversation s’achève sur lui, lui promettant de la laisser seule à jamais.
Puis il court se renseigner sur Ramona Flowers : elle vient de New-York, elle se remet d’une rupture, et que cela s’est très mal passé. Sylvia, l’une de ses amies lui interdit formellement de sortir avec Ramona, car pour elle, Scott est un idiot et elle lui rappelle la liste de ses ex-petites amies qu’il a laissée le cœur brisée, dont Kim, la batteuse de son groupe. Et comme il rentre, il confie qu’il a rencontré la fille de ses rêves à Wallace, qui lui conseille alors de rompre avec Knive, sa petite amie lycéenne. Scott refuse, et la sœur de Scott l’appelle immédiatement au téléphone pour lui reprocher d’oser envisager de sortir avec deux filles en même temps : Wallace a texté la nouvelle dans son sommeil. Après le coup de téléphone de sa sœur, Scott allume l’ordinateur et commande n’importe quoi sur le site d’Amazon : en effet, Ramona livrant des paquets pour Amazon, elle va forcément ensuite sonner sa porte. Étrangement, juste après sa commande, il reçoit un mail d’un certain Matthew Pattel l’avertit qu’étant donné que Scott a décidé de sortir avec Ramona, lui et tous les anciens petits amis de la jeune fille le combattront en duel à mort. Scott croyant à du pourriel met immédiatement le message à la poubelle.
Grand cadeau du réalisateur et de tous les acteurs* pour les fans du film (du 20 juillet 2020), Dixième anniversaire oblige.
*
Spoiler : :
ou presque : le rôle de Wallace est tenu par le co-scénariste, Anna Kendrick tient le rôle d'Envy, etc. En prime, l'auteur original de la bande dessinée est présent, et dessine pendant la lecture.
... lecture intégrale du script du film, hilarant, avec en plus les mimiques assez incroyables en direct,les postures et les accessoires.
Plus nous pouvons désormais trouver sur Youtube des clips officiels HD - dont des bonus, et surtout le clip de la chanson phare Blacksheep, version courte :
Le coffret américain blu-ray+dvd UNIVERSAL US de 2010
Attention, il existe deux pressages français de ce blu-ray, qui ne se distinguent que par la sérigraphie (illustration) du blu-ray rangé à l'intérieur du coffret.Le pressage technicolor est défectueux avec image qui se fige à deux-trois minutes du début du film. Le pressage Cinram semble sûr. Si votre exemplaire est défectueux, contacter Universal pour un échange. Le pressage américain que j'ai acheté à sa sortie n'est pas défectueux à ma connaissance.
Les captures illustrant cet article sont directement tirée du blu-ray, sans retouche. L'image en HD ou mise à l'échelle sur l'écran 4K Samsung premier prix sortira plus lumineuse et mieux contrasté que sur votre moniteur. Les réglages de votre moniteur peuvent changer la colorimétrie, la luminosité ou le contraste. A cette taille d'image et de compression, ces captures ne sont pas représentatives du détail de l'image HD. L'image UHD, apparemment mise à échelle, est encore meilleure, sans comparaison.
Sorti le 9 novembre 2010, blu-ray multi-régions, version française incluse.
Quatorze ans après achat, le coffret est relativement graisseux, et présente une tâche avec coulée en haut à droite de chaque côté intérieur du coffret. Le blu-ray est toujours lisible comme à l'ouverture du coffret, DVD américain non testé.
Sur le film : une des meilleures comédies romantiques romantiques de tout les temps, où au lieu de se mettre à chanter subitement pour exprimer leurs sentiments sur ce qui leur arrive, les personnages ajoutent du jeu vidéo à l'écran. C'est formidable à tous les points de vue : humour satirique jubilatoire, justesse du propos et des références à la SF, au jeu vidéo ainsi qu'à la scène rock, la forme qui rejoint le fond y compris dans l'évolution de la prise de son des prestations du groupe de rock du héros. La preuve que le scénario et les acteurs sont formidables, c'est la réunion anniversaire pour rejouer le script lors des confinements, avec un Chris Evans qui se refait en direct la tête exacte de son rôle, rien que par l'expression de son visage, ou encore Anna Kendrick qui capable d'enchaîner son rôle et celui de Brie Larson (Envy), manquante à l'appel. Un niveau de perfection qui rivalise avec Certains l'aiment chaud, dans des registres très différents. Chapeau bas, Edgar Wright, une fois de plus.
Sur l'image HD 1080p format 1.85:1 original 2.35:1 non respecté : excellente. Vu à l'origine sur écran HD tous détails fins visibles jusqu'au cil, revue avec la mise à échelle sur écran 4K approchant la qualité UHD sans l'égaler avec les mêmes détails fins jusqu'au cil mais sur un écran 4K. L'image déjà excellente en HD ou mise à échelle est simplement transcendée en UHD HDR10 Dolby vision : plus spectaculaire, et visionné juste après l'UHD, l'image parait légèrement plus floue et légèrement plus terne même avec la mise à échelle 4K de la télévision et l'HDR ajouté automatiquement par le lecteur Sony UHD. Notez que même en seulement HD, certains plans sont particulièrement agités et complexes restent toujours très détaillés et sans artefacts. L'image est stylisée sur un certain nombre de plans (en particulier les combats de jeux vidéos, les visions) sans jamais limiter le plaisir de la présentation.
Sur le son original anglais DTS 5.1 : Excellent. En UHD, Atmos, formidable. Autres pistes : English: Dolby TrueHD 7.1 (48kHz, 24-bit), Français : DTS 5.1 ; Tchèque : DTS 5.1; Thai: DTS 5.1
Sur les bonus : excellents et nombreux. Le making of est particulièrement réussi, tous les bonus sont aussi sur l'UHD avec une qualité meilleure que sur le blu-ray, sans égaler celle de la présentation UHD du film. Juste après avoir visionné en atmos anglais de l'UHD, le son du blu-ray parait plus faiblard et moins immersif, alors qu'il n'est pas faiblard et reste tout à fait immersif en 5.1.
Les captures illustrant cet article sont tirées du blu-ray sans retouche. En seconde position, la même capture retouchée pour approcher la luminosité, contraste et vivacité des couleurs en UHD. Ne vous basez pas sur les captures pour juger de la qualité d'image finale UHD HDR très supérieure à tous points de vue sur un écran 4K bien calibré (contraste au maximum, luminosité à votre goût, ne changez pas les couleurs, bloquez toute intervention automatisée sur l'image excepté l'antibruit automatique),
Sorti le 20 avril 2022. Il y a aussi une édition avec blu-ray inclus.
Le coffret français UHD apparaît graisseux, l'intérieur tacheté de gras, avec marque de rosace dans les coins droits du côté intérieur gauche, de même à droite. Les coins extérieurs sont sans rosaces imprimées. Les tâches semblent se fondre ensemble et s'écouler le long des bords, en particulier en haut à droite du côté intérieur droit et dans les rainures supérieures et inférieures. Le gras semble également couler du haut vers le bas jusqu'au bord du plastique extérieur retenant la jaquette, tout le long de la partie supérieure du coffret (estampillée 4K UltraHD au recto, mais de manière plus marquée au verso.
Image Upscaled 4K (2160p) HDR: Dolby Vision, HDR10 format 1.85:1 orignal 2.35:1 non respecté : formidable, l'image du blu-ray est sublimée, dépasse largement la mise à échelle tout à fait réussie du blu-ray par la télévision 4K et/ou le lecteur UHD. C'est l'une des meilleures expériences de la 4K que je connaisse.
Son anglais Dolby Atmos : formidable, plusieurs crans au-dessus de la présentation en blu-ray anglais DTS 5.1 à tous points de vue, plus puissant, plus détaillé. Autres pistes : Anglais Dolby TrueHD 7.1 (48kHz, 24-bit, supérieure à celle du blu-ray qui est seulement un DTS 5.1) ; Français: DTS 5.1 (identique à celle du blu-ray) ; Tchèque: DTS 5.1 ; Thai: DTS 5.1.
Bonus : excellents, les mêmes que sur le blu-ray mais avec une qualité d'image et de son qui m'ont paru supérieures à celles de la présentation du blu-ray, même si ce n'est pas l'équivalent de la qualité de la présentation 4K HDR10 Dolby Vision du film en UHD sur le même disque.
En conclusion : formidable expérience en UHD, peu importe que votre télévision soit calibrée à la perfection ou pas du tout comme quand je l'ai visionné pour la première fois sur mon écran 4K. De même, si vous avez le home cinéma avec le 9.1 pour reproduire l'Atmos, c'est la qualité d'immersion et de réalisme maximale de ce que j'ai pu juger à ce jour. Un must, à la fois pour le film, pour la présentation et pour ce film en particulier présenté en UHD atmos.